"Est-ce que vous vous connaisez ?"

Invité

I’ll be back.

_Tu deviendras surement très puissante ! Et je compte sur toi pour nous faire de joli exposé de toute ta sagesse :

Axel se relevait dans le cabanon et se dirigea vers la porte. A son tour, le félin se redressa pour lui laisser libre accès. Il laissa à Pastel le soin de répondre à la question, confirmant d’un coup de tête.

_Un jour, un humain est arrivé en retard... et après on ne l’a plus jamais revu ! Du coup, Axel est très stricte sur ce point.

Le Pokémon s’intéressait aux lois humaines que pour faire plaisir, ce qui faisait que souvent, il passait à côté des raisonnements. Axel n’étant pas le plus souple concernant la règlementation, il était parfois difficile pour lui de savoir ce qui était vraiment grave pour les humains -Non, on exécute pas les gens pour être arrivé en retard, normalement-. Le gardien ouvrit la porte et le vent s’engouffra, la pluie léchant le seuil de la porte, grattant quelque centimètre dans cet espace qu’elle ne pouvait atteindre. Le borgne s’accroupis au niveau de Paynal et lui présenta sa Pokéball.

_Inutile qu’on soit mouillé tous les deux.

Le félin prit le temps de répondre à l’Arcanin avant de rentrer dans son monde de poche. Il ne savait pas comment il ferait pour avoir l’autorisation de venir, mais il trouverait bien.

_On sera là ! … Enfin, j’espère que ça ne dérange pas qu’Axel soit là, il ne me laissera pas partir seul et c’est un humain très sage ! Haha ! À dans trois jours !

Axel se redressa et glissa sa Pokéball à sa ceinture. Il se tourna vers le couple, remarquant la différence marquante de posture, l’une rigide, l’autre souple. Avec un petit sourire, il inclina la tête pour les saluer.

_Et ne vous en faites pas, je ne parlerais pas de cet endroit, vous serez tranquille de ce côté. Prenez soin de vous.

Il s’avança ensuite sous la pluie en veillant à fermer la porte derrière lui. Le retour dans la boue fut inévitable et c’est après une bonne marche qu’il atteint les bâtiments de l’académie, sale et trempé. Malgré ça, il avait le cœur joyeux de cette rencontre qui avait pourtant si mal commencé. Il en rêverait probablement toute la journée prochaine.

(Merci à toi aussi, Axel, et au plaisir de rejouer avec toi ^^)

-Oooh...

Xyria était curieuse de nature, Pastel avait dû le remarquer. Après-tout, si ils s'étaient rencontrés, c'était bien parce qu'elle s'était mise en tête, avant de se trouver un territoire sur lequel elle pourrait s'installer, de visiter l'île dans son entièreté, de découvrir ses merveilles, de voyager, tout-simplement. Mais avec ce qu'il lui racontait, tous les voyages, tous les lieux que lui avait pu voir, la jeune renarde découvrait déjà d'autres horizons et il éveillait en elle un nouvel intérêt...

Elle lui répondit :

-J'ignorais que tu étais allé aussi loin. Je m'étais figurée que si tu avais été soldat, ça avait toujours été sur cette île. Ça doit être fantastique de découvrir de nouvelles zones continuellement. Je compte sur toi pour me raconter les différentes merveilles que tu as découvertes.

Voir plus que juste le lui raconter. Il lui avait donnée une nouvelle envie...

"On ne l'a plus jamais revu"...

Eeeuuuhhh... Xyria cligna un instant des yeux, pas certaine de ce qu'elle devait penser d'une telle annonce. Avait-il... été éliminé ? Les règles du monde des humains étaient-elles à ce point sévère qu'un retard pouvait mener à cela ? Elle ne connaissait pas le terme d'un "renvoie", bien-sûr, mais avait en tête des meutes dont les alphas étaient intransigeants. Et bien, il lui faudrait se rappeler que les humains pouvaient finalement être aussi sauvages que eux.

"Un moyen d'ouvrir et fermer la porte"... ?

Mh... des fois, Pastel avait un comportement vraiment... humain. Normal, elle supposait, en ayant grandi auprès de ces derniers. Chez elle, dans son terrier, ses parents l'avaient tout-simplement creusé de sorte à se que l'eau ne puisse pas pénétrer en-cas de pluie, avec un renforcement de terre. De là à savoir faire une porte, c'était peut-être un peu beaucoup, mais elle n'allait pas lui en faire la remarque. Elle se contenta de s'allonger et le laissa faire, l'observant avec un certain amusement...

Et à sa question, elle sourit et lui répondit :

-Bien sûr. Pourquoi pas ? Nous sommes compagnons, après-tout, il faudra bien qu'on y arrive un jour, non ?

Elle regarda autour d'elle :

-Et ça m'a l'air bien spacieux, ici. Ce n'est un pas un terrier, mais l'important, c'est que ce soit sécurisé. C'est assez sauvage pour moi et, je suppose, assez proche de l'homme pour toi. C'est un bon compromis pour nos deux mondes, tu ne trouves pas ?

Invité

Est-ce que vous vous connaissez ?

Il faudra bien qu'on y arrive un jour... Est-ce qu'un couple était forcément obligé d'avoir des petits ? Non. J'ai été de nombreuses fois en couple dans ma vie, fréquenté de nombreuses femelles et je n'ai qu'une seule fille. Me laisser porter par la période de fertilité de Xyria afin de fabriquer un nouvel individu avec elle serait preuve d'engagement sérieux. Était-ce ce que je voulais, m'engager sérieusement avec elle ? Oui. Elle ne voyait pas les petits couinements de détresse qui m'échappais lorsque je ne la trouvais pas là ou je pensais la trouver. Je n'y pouvais rien, impossible de les retenir. Quand je la perd de cette façon, j'entre dans un étrange état de stress et suis incapable de rester quelque part à attendre qu'elle me revienne. Est-ce que je veux qu'elle soit la mère de mes petits ? Oui.

Un bon compromis entre nos deux mondes. Elle avait entièrement raison : je ne suis pas né dans un terrier. Je me suis abrité dans un quelques fois mais ça n'a jamais été chez moi. Je connais pratiquement toutes les grottes sur plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde tant j'ai exploré depuis que je suis sauvage. Elles sont un abri idéale pour moi. Néanmoins oui, un bon feu de cheminé, un canapé, un seau d'eau fraîche. Xyria n'a jamais connue ce genre de petit luxe qui me manque souvent. Je réalisais qu'elle ne comprenait peut être pas pourquoi je voulais trouver une solution pour nous permettre d'ouvrir et fermer cette porte. C'était le comportement d'un pokémon domestique bien éduqué.

Durant quelques secondes je restais face à elle, en silence, profondément perdu dans mes pensées. Puis je me levais, m'approchais d'elle et glissais mon museau dans la fourrure de son cou, juste derrière ses oreilles. Effectuer ce geste d'une grande intimité dans un contexte comme celui ci, mon odeur devint plus forte, plus masculine encore, trahissant tout ce que je ressentais pour elle. Malgré tout, je m'allongeais à côté d'elle dans une tentative sans espoir de cacher les signes physiques.

« Je sécuriserais les lieux demain afin que je sois rassuré lorsque je te laisserai pour chasser quand tu attendras nos petits, afin qu'ils puissent jouer en sécurité au bord de l'eau. »

C'était ma manière de répondre oui. Les heures suivantes furent beaucoup plus intimes, scellés par le secret de la vie privé.

Codage par Libella sur Graphiorum

Cette façon de dire "oui" était absolument charmante, et ainsi, la promesse finale et éternelle que les deux Pokemon canidés vivraient à jamais leur vie ensemble. Elle profita longuement des heures qui suivirent, et le lendemain matin, quand elle se réveilla, elle en avait oublié quand ils avaient fini par se souhaiter bonne nuit et quand elle avait trouvé le sommeil. Tout ce dont elle se souvenait, c'était que Pastel avait été particulièrement affectueux...

Dehors, les nuages avaient finis par se disperser, et les timides rayons de soleil du matin filtraient à-travers les fenêtres cassées. L'air sentait encore le mouillé et des arbres dégoulinaient les restes de la pluie de la veille. En relevant le museau et en baillant, elle se surprit à espérer que leurs camarades de la veille avaient bien réussi à rentrer à l'académie, puis se tourna vers Pastel. Le Arcanin dormait toujours, tel un gros chiot que rien ne pouvait tirer de son sommeil. Elle rit à cette idée, puis se leva, réussissant à s'extirper doucement de ses pattes sans le réveiller. Elle allait explorer un peu les alentours, vu qu'elle était réveillée, et elle n'avait pas besoin de le déranger. Bon, pas question de bouger la table qui retenait la porte, ça pourrait le réveiller, justement. Alors elle sauta agilement par une fenêtre et se retrouva dehors...

-Brr !

De l'herbe mouillée... Xyria détestait ça, en-tant que Pokemon de feu. Mais là, encore, c'était supportable. Se rappelant du paris de la veille, elle s'approcha de la marre et observa les poissons qui s'agitaient dedans... ils étaient nombreux, preuve qu'il vivaient surement depuis longtemps bien librement, ici, sans jamais avoir été pêchés. Pêcher... une chose qu'elle n'avait jamais faite, et elle se demandait encore comment elle allait pouvoir le faire sans trop mouiller sa fourrure trop chaude pour supporter l'eau...

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» "Je prendrai celui-ci s'il vous plait" [Solo, Adoption]