Jillian Shepard - Présentation (Terminé)

Mesurant 1m85 pour un poids de 90 kg, Jillian est grande pour une femme. Sa carrure élancée lui permet de se démarquer au sein d’une foule, et cela va sans dire de sa musculature visible. La jeune femme est une grande adepte de sports, en particulier l’escalade, la natation et la boxe c’est ainsi qu’une musculature s’est sculptée sur son corps, autant en endurance qu’en force. Ses formes féminines sont présentes, surtout au niveau des hanches, mais sa poitrine est petite, comme beaucoup d’athlètes de sexe féminin.

Sa peau légèrement bronzée atteste aussi des heures passées à l’extérieur. Sa peau, aussi blanche que la neige à l’état naturel, ne veut pas prendre davantage de couleur, à la tristesse de la jeune femme. Le bronzage n’est toutefois pas la première chose que l’on remarque. Elle a un tatouage noir du côté droit, partant du bas de son cou jusqu’à la moitié de son bras. Cela ressemble à une série de codes-barres incompréhensibles. Le tatouage n’a aucune signification ou valeur sentimentale : il sert à cacher celui qui l’a relié à un ancien gang de rue. Outre son tatouage, elle a aussi de multiples cicatrices sur les bras, certaines causées par des blessures de sport ou de combat, d’autres causés par ses propres parents.

Son visage est en forme de cœur, avec des pommettes saillantes et une mâchoire plus proéminente, sans être carré comme celle d’un homme. Ses yeux bridés sont de couleur noisette, avec des reflets dorés qui font leur apparition avec la lumière. Plusieurs émotions dansent souvent au fond de ses pupilles, reflétant ce qu’elle ressent. Ses lèvres pulpeuses, souvent étirées en un léger sourire, sont surmontées par un nez droit. Le dessous de son œil droit est tatoué afin de cacher une cicatrice de brûlure. Sans être une définition de beauté, la jeune femme possède un charme indéniable, naturel et authentique.

Ses cheveux noirs, éternellement plats, lui arrivent à la hauteur du menton. Ils sont plus longs en avant, formant un dégradé jusqu’à l’arrière de sa tête. Elle préfère les garder mi-longs, ce qui est moins encombrant et surtout, moins long à laver. Ils sont souvent en bataille, puisqu’elle ne prend pas le temps de coiffer après s’être entrainée. Sa frange change de côté selon ses envies, mais elle la garde souvent du côté droit.

Puisqu’elle est infirmière, on la voit la majeure partie du temps avec un uniforme uni, qui tourne autour de couleurs foncées (bleu marin, vert forêt, violet). En dehors de ses heures de travail, si elle ne porte pas des vêtements de sport, elle va privilégier une paire de jeans troués, des bottes de combat, un chandail et une veste en cuir. Préférant l’utile au style, elle ne porte jamais de robes, de jupes et de chandails décolletés.

Étant donné son continent d’origine, Jillian a un fort accent lorsqu’elle parle en français. Elle n’aurait jamais cru que le cours de langue seconde, où elle a choisi le français, deviendrait utile un jour. Elle est beaucoup plus à l’aise de parler en anglais, ce qui explique qu’elle parle uniquement en anglais à son pokémon, incluant les attaques.

Vulgaire-Directe-Persévérante/Têtue-Résiliente-Sarcastique-Honnête-Confiante-Rancunière-Méfiante-Sportive-Authentique-Violente

Ayant été élevé au sein d’un quartier pauvre, Jillian a eu peu d’éducation en termes de politesse et de règles sociales. Elle l’a particulièrement remarqué lors de ses études en soins infirmiers, où certains étudiants étaient issus de milieux plus favorisés. L’humour noir à la limite du morbide, le sarcasme, l’ironie, le jargon et le langage vulgaire la font souvent paraître comme une enfant sauvage. Sa personnalité blagueuse et directe, qui lui permettait de s’intégrer au sein des jeunes de Pyrite, faisait d’elle une personne bizarre à l’université.  Et pourtant, de son point de vue, ce sont les autres qui sont étranges, comme s’il avait un balai entre les deux fesses en permanence.

Si elle a appris à s’adapter pendant quelques années au langage des petits bourgeois, il reste que Jillian a des manières de se comporter et de parler qui laissent transparaître son milieu de vie défavorisé.

Authentique dans ses émotions et honnête dans ses paroles, Jillian dit la vérité et ne tourne pas autour du pot pour le faire. C’est l’amie qui vous dira si un morceau de vêtements est affreux ou si vous avez de la nourriture prise entre les deux, sans aucune gêne. C’est aussi une personne qui va vous dire de dégager si elle n’a pas envie de parler. Son honnêteté assez directe est souvent source de conflits avec les autres, qui préfèreraient qu’elle se taise ou qu’elle dise ce qui est socialement acceptable. Elle paraît insensible par moment, ce qui n’est pas du tout le cas : c’est dans son caractère de dire ce qui lui passe par la tête, mais elle reste une personne empreinte d'empathie. Et puis, même la jeune femme voulait mentir, ses réactions non verbales trahissent ce qu’elle ressent, donc elle est une bien piètre menteuse.

Malgré qu’elle soit transparente avec les autres, Jillian l’est moins lorsqu’il s’agit de parler de sa vie. Sans mentir, elle va répondre brièvement aux questions et changer le sujet. La jeune femme reste méfiante: un mécanisme de défense qu’elle a gardé de sa jeunesse, et qui est bien difficile à déconstruire. Et surtout, elle déteste lire la pitié dans le regard des gens. Ce qu’elle est aujourd’hui est défini par ses choix, bons ou mauvais, et ce qu’elle a vécu. Cette résilience dont elle a fait preuve, c’est parce qu’elle avait une force de caractère, que les intervenants sociaux ont su canaliser. La pitié, ce n’est que pour les faibles.

Sociable avec les autres, Jillian a toutefois une bien meilleure oreille. Elle va préférer écouter les autres, ce qui est une très bonne qualité en tant qu’infirmière. Surtout qu’écouter lui permet aussi d’observer, un réflexe développé à l'époque où elle était dans un gang, puisqu’il faut savoir rapidement les intentions de l’autre à tout moment.

Si la vie lui a bien appris une leçon, c’est la persévérance. Même dans l’adversité, il faut savoir se battre et se relever lorsqu’on tombe : ceux qui restent passifs n’obtiennent rien, et se contentent de se plaindre de leur sort. Ainsi, Jillian est une femme d’action. Fonceuse dans l’âme, elle ne recule pas devant les défis et préfère multiplier les démarches que rester assise à se tourner les pouces. Elle ne serait sûrement pas infirmière si ce n’était pas de sa tête de mule.

C’est d’ailleurs ce côté hyperactif, couplé avec son amour pour le sport, fait d’elle une très grande sportive. Elle adore se dépenser dans une activité physique, et la plupart de ses temps libres sont passés dans le sport. Un esprit sain dans un corps sain comme on dit. Et puis, Jillian préfère occuper son corps plutôt que sa tête, puisque sa tête a de mauvaises idées, comme la drogue et l’alcool. Le sport est ainsi une stratégie développée pour rester sobre, ce qui fonctionne très bien.

Ayant de la difficulté à gérer ses émotions, le sport, particulièrement la boxe, lui permet de canaliser sa colère et ses frustrations. Lorsqu’elle était jeune, les autres élèves étaient souvent la cible de ses coups de poing lorsqu’on l’énervait trop. Maintenant, elle est capable de faire preuve de retenue, mais plus d’un objet a été brisé sous les assauts d’une femme en colère. Particulièrement les oreillers. Si elle s’est érigé une barrière contre les insultes pour les ignorer ou les voir comme une blague, la patience n’est toutefois pas une de ses vertus lorsqu’il s’agit de tester ses limites.

Confiante en elle-même et en ses capacités, Jillian sait clairement identifier ses limites, ce qui lui vaut une vision terre-à-terre. Ne se laissant pas aller aux rêveries, elle demande que ce soit concret. Elle préfère l’action aux paroles quand il s’agit d’une promesse, et en considérant son côté rancunier, il vaut mieux respecter sa promesse si on veut éviter de se mettre la jeune femme à dos.  

Née à Rhode, dans la ville minière de Pyrite, Jillian a grandi au sein d’une famille pauvre, avec des parents alcooliques, polytoxicomanes et violents. Ses parents étaient heureusement bien plus violents entre eux qu’avec leur unique fille, mais Jillian restait un élément perturbateur, ainsi qu’une bouche de plus à nourrir. Entre les mégots de cigarettes que ses parents ont écrasés sur sa peau parce qu’elle « osait » se plaindre qu’elle avait faim, et les assiettes lancées dans sa direction parce qu’elle faisait trop de bruit avec son unique jouet… Bref, ce n’était pas un milieu de vie adéquat pour un enfant. Surtout en considérant les coquerelles dans l’appartement, la toilette bouchée depuis des mois et les mouches de moisissures qui virevoltaient.

La jeune fille apprit tôt à ne pas dépendre de ses parents pour quoi que ce soit. Lorsqu’elle n’avait pas de dîner, elle demandait aux autres élèves pour partager leurs collations (ou bien les piquer dans leur dos). Jillian en profitait aussi pour fouiller dans les sacs à main et les sacs à dos, dans l’espoir de trouver quelques sous pour s’acheter de la nourriture au marché local. Cela attira l’œil des professeurs, qui firent appel à une banque alimentaire locale pour offrir des dîners à la jeune fille.

En accumulant les observations et les preuves au fil des mois, l’école fit un signalement à la police pour maltraitance envers un enfant. C’est ainsi qu’à l’âge de 6 ans, les services sociaux et la police enlevèrent Jillian de son milieu. Son père, fou de rage qu’on se mêlait de sa vie privée, eut une altercation violente avec les policiers, ce qui lui valut une peine de prison de plusieurs années. Pour sa mère, elle fût retrouvée morte quelques mois plus tard dans l’appartement, frappée par un syndrome de défaillance multiviscérale, reliée à sa polytoxicomanie. Jillian a donc quelques souvenirs de ses parents, et ils sont bien souvent négatifs. C’est d’ailleurs pourquoi elle n’a jamais daigné reprendre contact avec son père depuis plus de 15 ans…

Bref, Jillian fût placée en centre de jeunesse par les intervenants pour retrouver une certaine stabilité, et surtout, un peu de graisse sur son corps vu sa maigreur. Le centre jeunesse était beaucoup mieux que ses parents, puisque ses besoins de base étaient répondus et que des intervenants sociaux étaient présents. Elle continuait d’aller à l’école, dans une classe spécialisée pour les jeunes avec des troubles de comportement. En effet, avec des modèles parentaux qui réglaient leur problème avec la violence, Jillian avait des difficultés dans la gestion des émotions, surtout la colère. Elle piquait des crises, ou bien frappait les jeunes qui osaient rire d’elle.

Lorsque Jillian entra dans l’adolescence, vers ses 11 ans, son désir d’avoir un groupe d’appartenance, couplé avec sa naïveté, lui créa un cercle de fréquentations peu recommandables. En effet, la plupart des jeunes du centre jeunesse avaient des comportements violents, particulièrement envers les intervenants. Certains faisaient partie de gang, d’autres revendeurs de drogues ou des prostituées afin de se faire de l’argent. Malgré le soutien des intervenants, Jillian restait très influençable dans ses décisions, et elle ne souhaitait pas décevoir ses nouveaux amis. Lors d’une fugue planifiée, la jeune fille décida de suivre le groupe, qui se réfugia dans un petit gang de rue caché dans les vieux tunnels des mines. Elle n’eut d’autre choix que de rejoindre le gang pour cimenter son adhésion à son groupe d’amis.

Profitant de sa jeune naïveté, elle fût influencée à commettre des actes illégaux. Ce fut une période intense d’expériences : entre alcool, drogue, sexe, prostitution, vol et voies de fait, chaque jour était un lot d’adrénaline qui coulait dans ses veines. Cette période de sa vie reste à la fois claire, puisqu’elle se souvient de ce qui s’est passé, mais aussi floue puisqu’elle a l’impression qu’un voile embrumait son esprit. Comme si son corps agissait par automatisme, et qu’elle n’était qu’une spectatrice. Ce qui n’était pas loin de réalité, considérant qu’elle était droguée presque tous les jours.

Puis il y eut un choc, un réveil, une prise de conscience. Pendant une fête organisée, une de ses amies proches ressentit un malaise, et une forte douleur à la poitrine. Elle tomba au sol, prise de convulsion. Surdose. Impuissante, Jillia regarda la scène, ne sachant pas ce qu’elle devait faire, elle-même sous l’emprise de substances. Puis les convulsions stoppèrent, le regard fixa un point au loin. Morte.

Le groupe refusait d’appeler les policiers, étant donné la quantité de substances illicites qui se trouvaient sur les lieux. Emballée dans un sac de fortune, elle fût jetée dans le dépotoir de la ville. Jillian fût profondément perturbée par cet événement. Elle ne voulait plus de cette vie. Elle ne voulait pas mourir comme sa meilleure amie. Comme sa mère. Mourir seule, désorientée, isolée. Elle ne voulait plus ressentir cette impuissance, ce sentiment de ne pouvoir rien faire devant la douleur et la maladie. Elle ne voulait pas figer devant une mort évitable, elle voulait agir.

Toutefois, elle savait que quitter sans la moindre préparation, c’était la mort. Elle était enchaînée au gang de rue, puisqu’à la seconde qu’elle le quittait, il allait probablement la faire « disparaître » comme tant d’autres avant elle. Jillian n’était pas dupe : elle détenait des informations sur les planques, les membres et les façons de faire.

Une série d’actions fût planifiée. La première fut d’arrêter complètement la drogue et l’alcool pendant une journée, puis de se rendre à l’hôpital. Elle savait que les symptômes de sevrage étaient trop intenses après des années de consommation, et requérait des soins médicaux. Une fois les symptômes passés, elle fit une visite au poste de police. En échange d’une absolution de ses crimes, elle donnait toutes les informations qu’elle avait sur le gang de rue. Les policiers attrapèrent la dizaine de membres lors d’une opération planifiée. Jillian passa en cour, et le tribunal décida de l’absoudre d’un casier judiciaire, mais en lui donnant une peine de travaux communautaires. Sans le moindre regret, la jeune fille avait vendu ses anciens camarades en échange d’une nouvelle vie, et surtout d’une protection pour les années à venir puisqu’ils ne pourraient pas lui faire de mal de la prison.

Retournant de son plein gré au centre jeunesse, elle reprit les années d’école manquées en accéléré tout en purgeant sa peine. Soutenue par les intervenants, elle fit quelques rechutes dans l’alcool, mais qui se firent plus espacées et moins intenses. Ils l’aidèrent dans la gestion de ses émotions, notamment par l’activité physique. C’est à cette période qu’elle se donna corps et âme dans les sports de combat. Jillian avait un objectif en tête, et ne comptait pas abandonner : terminer son secondaire et faire des études en soins infirmiers. Elle ne souhaitait plus revivre l’impuissance qu’elle avait ressentie lorsqu’une personne est morte devant ses yeux.

Terminant ses études secondaires à 16 ans, elle envoya son inscription à l’école infirmière de Phenac City, où elle fût acceptée. Jillian vécut trois années d’études intenses, où les heures de sommeil étaient courtes entre les devoirs, le sport et le petit travail qu’elle avait pour subvenir à ses besoins. Jillian donnait le double d’efforts, n’ayant jamais été très bonne à l’école, afin de décrocher des notes plus hautes que la moyenne. Elle réussit à avoir un stage au Laboratoire Pokémon de la région, puisqu’elle pourrait autant soigner des patients humains que Pokémon. En considérant la faible quantité de Pokémon à Rhode, la majorité des soins qu’elle donnait était aux humains.

Elle termina son stage et réussit l’examen final avec brio à ses 19 ans, à son plus grand bonheur. Elle décrocha un travail à temps partiel au laboratoire Pokémon de la région, son milieu de stage. C’est d’ailleurs le Professeur Pokémon qui était au Laboratoire, qui lui offrit un Mudkip pour la récompenser de sa diplomation et de son nouvel emploi. Il savait qu’elle n’avait jamais eu la chance d’en avoir un, comme plusieurs personnes de la région de Rhode. Elle accepta avec incertitude, sous la promesse d’un dresseur du Laboratoire qui allait lui enseigner. La jeune femme s’y connaissait peu en Pokémon, et n’avait aucune expérience. Au côté du dresseur, elle apprit comment s’occuper d’un Pokémon, ainsi que les rudiments des combats. Elle continua d’entrainer son compagnon, prénommé Caeruleum, lors de ses temps libres.

Pour remplir son horaire (et son compte de banque), elle trouva un deuxième poste en tant qu’infirmière communautaire à Pyrite, qui se déplaçait à domicile et dans des organismes communautaires pour offrir des soins de proximité à la population. Elle profita aussi de la proximité du Colisée de Pyrite pour pratiquer la théorie des combats avec son Pokémon, et elle se demandait parfois comment le pauvre Mudkip faisait pour l’aimer avec le nombre de raclées qu’il se prenait. Mais, il restait à ses côtés.

Ayant son diplôme et des heures de travail en main, Jillian mit toutes ses économies dans son deuxième projet : quitter le continent de Rhode.

Bien que Rhode soit sa terre natale, et qu’elle y soit attachée, la jeune femme ne souhaitait pas rester. Le climat, la population et la vie y étaient rudes. C’était sans parler de la présence de la Team Snagem, qui pouvait lui arracher à tout moment Caeruleum. Ayant aussi vécu à travers des deux assauts du Groupe Ombre, où elle a vu les pokémons obscurs en action, elle ne souhaitait pas attendre que le Groupe Ombre déclenche une troisième crise. Malgré qu’ils aient été éliminés par deux fois, la menace était toujours présente.

Ainsi, dans l’optique d’améliorer ses conditions de vie (et celle de son compagnon) et de se détacher complètement de son passé, elle accumula l’argent pour se payer un déménagement outre mer. Elle accumulait de l'expérience de travail, afin de rendre sa candidature plus attrayante. Caeruleum continua de devenir plus fort par les expériences de combat, souhaitant protéger sa dresseuse (même si Jillian préfère se défendre seule), évoluant en un magnifique Swampert avec les années.

Arrivée à ses 24 ans, elle appliqua sur plusieurs postes en ligne sur d’autres continents qui parlaient anglais ou français, décrochant quelques entrevues. Elle se heurta à plusieurs refus, et les échecs ne firent qu’améliorer ses techniques. Avec un français saccadé, sa surprise fut grande lorsque l’Académie Gakuen accepta sa candidature, mais elle n’allait pas refuser une occasion d’avoir un travail outremer.

Et voilà où nous en sommes. Fraîchement engagée à Gakuen, la jeune femme vient de débarquer à l’académie après un long voyage en bateau, et en taxi. Elle savait que Rhode allait lui manquer, et elle appréhendait déjà le choc culturel avec la simple lecture du guide touristique d’Edenia.