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 Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel]

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Adonis
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MessageSujet: Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel]   Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel] Icon_minitimeMer 2 Oct 2019 - 1:22

Après une matinée plutôt pluvieuse, je me décide enfin à sortir de ma grotte. Le ciel est encore assez nuageux mais la pluie semble avoir cessée pour l’instant et avec un peu de chance, elle ne reprendra que dans quelques heures. Cela me laisse le temps de sortir pour me dégourdir les pattes et pourquoi pas me permettre de chasser un peu puisque mon dernier repas remonte à plus d’une semaine maintenant. C’est bien que mon organisme soit ralenti à ce niveau-là comparé à d’autres espèces de pokémon, comme ça je n’ai pas besoin de manger tous les jours pour survivre surtout qu’avec ma taille je pourrais facilement dévaster les populations du coin pour combler mon appétit. Par contre, je dois admettre que je ne suis pas vraiment motivé à pêcher aujourd’hui, pas avec un temps pareil, mais le grondement de mon estomac me rappelle que je dois manger quelque chose d’ici les prochaines heures si je ne veux pas que mon état n’empire. C’est donc en essayant de me motiver que je prends mon envol en direction de la mer, le seul territoire de chasse que j’ai toujours connu.

Néanmoins, une fois dans les airs, je me demande si je ne peux pas essayer autre chose aujourd’hui. Depuis que je nourris Replica, le jeune Absol noir, ou du moins depuis qu’il vient me voir dans ma grotte en étant affamé, je lui ai toujours donné du poisson mais j’aimerais bien pouvoir lui donner de la viande un jour, comme le faisait ses parents avant qu’ils ne disparaissent. Est-ce qu’un pokémon aussi gros que moi peut chasser sur la terre ferme sans avoir besoin d’utiliser ses ailes ? Certains grands légendaires en sont capables, mais je continue de douter sur mes propres capacités à un tel point où mon vol s’en retrouve ralenti. Je réfléchis à cette éventualité quelques minutes avant de finalement faire demi-tour vers l’ile pour survoler l’intérieur des terres. Tout en restant à distance de la ville, je repère rapidement une grande plaine au pied d’une montagne qui me semble parfaite pour tenter un premier essai et il me tarde de voir si je vais être en mesure de chasser comme n’importe quel prédateur terrestre. Un oiseau est-il fait pour ce genre de chose ?

Tout de même incertain, je me pose aux abords de la forêt qui borde la plaine dans l’espoir de trouver quelque chose à manger et j’espère aussi que ma présence n’aura pas fait fuir les résidents du coin. Comme je n’ai pas l’habitude de tuer sur la terre ferme, je crains que les pokémons des environs soient un peu trop amicaux avec moi dès qu’ils remarqueront ma présence et cela rendrait les choses plus difficiles et encore plus pénibles pour moi à effectuer. Peu importe ce qui va se passe, je veux au moins essayer, car si je me retrouve en montagne avec Replica un jour, il faudra bien que je sois capable de chasser pour lui. Non sans une certaine nervosité, j’avance le plus discrètement possible vers une zone un peu plus boisée de la plaine où je pourrais m’y camoufler en attendant de pouvoir tendre une embuscade au premier pokémon qui passera à ma portée. Enfin... je n’ai pas l’intention de chasser n’importe quoi et j’épargnerais les plus petites créatures qui risqueraient de ne pas me remplir l’estomac de toute façon. Quand je pêche, j’ai tendance à choisir des proies de taille moyenne, alors je risque de faire la même chose cette fois-ci.

Essayant d’ignorer la faim qui me tenaille un peu plus à chaque minute, je prends mon mal en patience tandis que j’accroupis dans la végétation. Tout est calme autour de moi, mais j’espère que cela changera au cours de la journée. J’ai l’intention de rester ici une heure ou deux et si jamais je ne trouve rien, je retournerai pêcher dans l’océan. Quand j’y pense, c’est vraiment étrange que je change mes habitudes comme ça, mais je suis persuadé que la chasse me permettra de voir les choses autrement et je serais alors en mesure de mieux comprendre la vie des prédateurs terrestres. Un oiseau tel que moi n’est peut-être pas fait pour ce genre de chasse, mais ça, seul l’avenir me le dira. Le destin est parfois impitoyable et bien que j’ai surement l’air ridicule comme ça à attendre, il faut que je me montre patient et que je persévère. Avec un peu de chance, cela sera peut-être plus facile que je le crois.
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MessageSujet: Re: Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel]   Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel] Icon_minitimeDim 6 Oct 2019 - 11:48

Comment cuisinerun cerf
en trois étapes


Pluie. Quel étrange phénomène. Dans le ciel s’agglutinent des nuages de plus en plus épais, l'odeur du vent change et soudain l'eau tombe du ciel. Comment fait un nuage pour voler ainsi ? Qu'est-ce qui provoque la pluie ? Comment se fait-il qu'un moment il pleuve ou non  Indiana le savait sûrement... Pour moi tout ceci est un mystère. Ce que je sais en revanche c'est assez bien prévoir l'arrivée de la pluie. C'est assez facile quand on sait observer : la nature nous envois pleins d'indice : le vent, la température, l'humidité, les nuages, le comportement des autres... et puis bien sur les premières gouttes.

Mon entraînement militaire m'a apprit à ne pas craindre la pluie. Ne pas la craindre ne veut pas dire que je l’apprécie : je déteste la pluie. Je la supporterai sans broncher et ne me précipiterai pas vers l'abri le plus proche comme la majorité des types feu. Néanmoins, me retrouver la fourrure mouillée après une grosse averse n'est pas la meilleure solution pour me trouver de bonne humeur. Cela n'affecta pas mes activités : s'il faut vivre sous la pluie, vivons. En revanche il se peut que je sois un peu moins... patient, moins tolérant.

J'ai rejoins cette grotte juste à temps, je l'ai repéré depuis quelques mois déjà. Un petit tunnel conduisait à une grande salle avec une ouverture. Je la partageais avec des nosferapti, plusieurs oiseaux et un couple de goupix. J'ai passé une nuit agréable au sec et quand je me suis réveillé au matin, les deux renards dormaient contre moi. Protecteur et attendri, j'ai passé quelques minutes à les observer. Comme ma compagne me manquais... Ils se réveillèrent deux heures après le levé du jour, nous passâmes le reste de la matinée à bavarder bientôt rejoint par plusieurs nosferapti curieux et un roucarnage. Nous avons bien rigolés.

La pluie cessa vers le milieu du jour. Il était temps pour moi de me mettre en chasse et de quitter mes quelques amis. Mon lieu de chasse était tout trouvé : les prairies ! En forêt il pleut toujours deux fois dis le dicton. Lors de la pluie véritable, la canopée offre un certain abri mais lorsque la pluie cesse, l'eau tombe des feuilles. Ainsi pour retrouver le sec après la pluie, mieux vaut ne pas rester en forêt. La pluie c'est souvent période de jeun et de repos pour les proies... elles allaient sortir de leur cachette. Enfin, quelle meilleure moment pour désaltérer en mangeant une herbe fraîche, grasse et lavé ? J'étais sur de trouver de quoi manger dans les prairies...

Tout un troupeau d'Haydaim se trouvait dans ses dernières, broutant tranquillement, s'avançant peu à peu de plus en plus loin de la sécurité de la forêt. Un mâle formidable surveillait plusieurs Vivaldaim qui jouaient autours d'eux. Ils ne devaient pas être la depuis longtemps. A mon arrivée, les petits se réfugièrent dans les pattes des femelles. Je me contentais de marcher de profil, effectuant un large cercle, lançant des regards dans leur direction. Est-ce que je choisissais ma proie ou bien surveillais ce mâle ? Peut-être n'étais-je que de passage ? Dans tous les cas, ma seule présence influença toute la prairie : mêmes les fouinettes et fouinards étaient inquiets. Pour un observateur extérieur, ma démarche, mon regard, mon aura... Tout en moi inspirait ce super prédateur sauvage infligeant une intense pression à chacun en cet instant.

Mon attaque fut aussi soudaine que violente : je commençais par utiliser vit-extreme que je lâcherais au dernier moment pour me jeter sur l'Haydaim. Mais je su que c'était un échec dès la première impulsion : une énorme créature bleu et blanche, un oiseau semble t-il, avait profité de ma diversion pour lancer une attaque d'une maladresse qui me paru extra-ordinaire. Impossible de l'éviter : je lâchais l'attaque mais le percutais de plein fouet et roula dans l'herbe mouillé. Les cervidés en profitèrent naturellement pour s'enfuir...

Je me relevais en grondant, l'épaule et la fesse gauche trempées et sales. Quel était-ce cette créature qui avait tout fait rater ? Était-elle amicale ou bien allais-je devoir défendre ma peau ? Dans le dernier cas, elle allait avoir plus de difficultés que prévus. Dans le premier, je n'allais pas lui apporter mes félicitations !
 
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Adonis
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MessageSujet: Re: Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel]   Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel] Icon_minitimeLun 14 Oct 2019 - 1:35

Après plusieurs minutes à attendre, j’aperçois finalement un groupe de cerf en train de brouter tranquillement après la pluie. L’herbe doit être délicieuse pour les herbivores suite à cette averse et malgré le ciel nuageux, il ne fait pas encore trop froid pour les pousser à se mettre à l’abri afin de se réchauffer. Tandis que je m’approche doucement, un pas à la fois, j’essaie de repérer un individu plus en retrait des autres, mais surtout un plus âgé ou blessé dont la perte ne devrait pas trop bousculer l’équilibre de leur espèce. J’avoue que de m’attaquer à un Haydaim adulte me fait un peu mal au cœur, il a eu le temps de grandir et il a sans doute surmonter de nombreux dangers au cours de sa vie en plus d’assurer la survie des siens. Fermant les yeux, je secoue légèrement la tête avant de concentrer de nouveau et j’en viens finalement à la conclusion qu’il vaudrait peut-être mieux que je m’en prenne à un Vivaldaim. Bien qu’il soit plus petit et plus agile, je dois me rappeler que je n’ai pas besoin d’avaler un gros repas pour pouvoir tenir plusieurs jours, alors cela me semble être le choix le plus raisonnable.

Persuadé d’avoir pris la meilleure décision et du mieux que je le peux, je tente de m’approcher d’un faon légèrement à l’écart des autres. Visiblement insouciant, il grignote des brins d’herbe sans faire attention aux autres petits qui s’amusent et qui l’appelle à l’occasion pour qu’il vienne jouer, mais il est loin de se douter que son refus le mènera tout droit jusqu’à mon estomac. Malgré que je sois encore à bonne distance de lui, je me décide enfin à me lancer, mais dès le moment où je sors de ma cachette, une autre créature aux couleurs chaudes me percute et ce n’est que lorsqu’elle se met à rouler dans l’herbe que je réalise qu’il s’agit d’un Arcanin. La force d’impact est plutôt impressionnante et me force à faire quelques pas de côté avant de secouer la tête pour tenter de reprendre mes esprits et pendant une fraction de seconde, je me pose des questions quant à ses intentions, mais il est évident qu’il était lui aussi en train de chasser. D’ailleurs, maintenant que nous nous sommes montrés, le troupeau en profite pour s’enfuir. Mince... je crois que j’ai fait plus d’une gaffe aujourd’hui.

- Mille excuses. Je... j’ignorais que ces cerfs étaient traqués par un autre pokémon.

Ce dernier doit me trouver stupide d’attaquer ainsi des créatures terrestres alors que je suis connu pour être un pêcheur et ce premier échec ne fait qu’accroitre ma culpabilité. Je devrais m’en tenir à ce que je sais faire et à ce que je suis destiné à être plutôt que d’essayer d’être un chasseur que je ne suis pas. En plus de ruiner mes chances, j’ai aussi ruiné ceux de cet Arcanin et il ne sera pas facile de croiser de nouveau ce groupe de cerf car ils seront désormais beaucoup plus méfiants. Il y a forcément d’autres proies dans les parages, mais je suis d’accord que ce groupe était idéal, de part leur nombre et leur position. Que suis-je censé faire maintenant devant cette bête de feu qui pourrait à tout moment décider de se venger et de me faire regretter ma maladresse ? Je pourrais évidemment déployer mes ailes et m’envoler afin de retourner à ma grotte pour y oublier tout ce qui vient de passer, mais il y a de fortes chances pour que ses capacités de type feu me clouent sur place.

Heureusement, il ne connaît pas mon point faible et je sais que je dois rester impassible à ce sujet pour éviter qu’il mette la griffe dessus si jamais il décide de s’en prendre à moi. Cela serait très surprenant, mais ce n’est pas non plus impossible après l’erreur que je viens de commettre.
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MessageSujet: Re: Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel]   Comment cuisiner un cerf en trois étapes [Pastel] Icon_minitimeMer 16 Oct 2019 - 10:26

Comment cuisiner un cer
en trois étapes


 
Choir est rarement agréable. Pour un pokémon de type feu, choir dans l'herbe trempé ne l'est pas du tout. Pour un chasseur, percuter une créature étrange qui, par sa maladresse, a transformé en échec une attaque idéal est incroyablement pénible. Ajoutons à cela que ce pokemon est inconnu... Mais je vais trop vite.

Mon côté gauche avait subit tout le choc. J'avais heureusement lâché l'attaque à temps sinon lui comme moi aurions des douleurs à surmonter. Lui parce qu'il aurait été frappé par une puissante attaque, moi parce que l'échec à cette vitesse n'est pas très drôle. Ainsi, avant de rouler, mon côté gauche avait encaissé une grosse partie du choc laissant une marque bien visible dans l'herbe humide. Ainsi ma fourrure était désagréablement humide et sale. J'avais depuis longtemps appris à ne plus faire attention à de pareil... dérangement. Mais je ressentais tout de même une certaine irritation. L'eau n'avait pas atteins mon sous-poil, le soleil aurait tôt fait de me sécher. La terre sécherait et tomberait seule plus tard, ma fourrure retrouverait alors de sa superbe. Ce n'était pas grave certes mais j'avais mes raisons de ne pas apprécier...

On a pas idée de bondir comme ça alors qu'un autre chasseur lance son attaque ! C'est la meilleure façon de déclencher un conflit de chasse, un combat aux conséquences potentiellement pénibles à supporter ! Et puis c'était quoi cette manière de lancer son attaque ? Souhaitait-il faire peur à des gamins le jour d'Halloween ? C'était réussi : les Vivaldaim avaient certainement eut la peur de leur vie. Mais le Haydaim lui avait fuit par ma faute : il avait l'expérience de la vie, savait que j'avais l'avantage du type et à mon comportement que j'étais un prédateur expérimenté. Face à... cette créature il aurait certainement fait face pour permettre à son troupeau de fuir.

Observant son anatomie, je me demandais comment une créature pareille pensait venir à bout d'un Haydaim adulte en pleine possession de ses moyens... Peut être était-il redoutable par ses attaques et sa puissance ? … Pas de griffe, pas de redoutables crocs... Des ailes ? Un oiseau ? Un dragon ? Je n'avais jamais vu un pokemon comme lui. Je me dis sur le moment qu'il était plutôt fait pour la pêche que la prédation des grands herbivores. Que faisait-il ici ?

Dans tous les cas il marqua un point en s'excusant, bafouillant légèrement. Bon. Il cherchait à apaiser une situation qui aurait pu dégénérer facilement. Il avait fait un pas vers moi,  j'allais en faire un vers lui. Pas question de m'asseoir, d'abaisser mes défenses : j'ignore tout de lui. Était-ce une feinte pour prendre l'avantage ?

Avant de lui adresser la parole, je m'ébrouais énergiquement pour chasser la pression. Je lui dit d'une voix positive, sans chercher à l'agresser mais pas de manière amicale :

« Les daims m'avaient repérés depuis longtemps, je ne pensais pas croiser un autre prédateur. Vous avez eut de la chance que j'ai relâché mon attaque et que je contrôle mes réflexes. »

Effectivement si ma manœuvre avait réussie, je n'aurais pas attendu d'être sur lui pour le mordre avec une croc éclair qui m'aurait servie de morsure de préhension pour lui déchirer la gorge dans la foulée. Ce pokemon avait eut de la chance...

« Vous ne m'avez pas l'air équipé pour la chasse aux grands herbivores... Puis-je savoir qui vous êtes ? »

Je restais clairement sur mes gardes bien que ses excuses m'avaient un peu détendu.
 
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