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 It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI

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Niamh Mafoxy
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MessageSujet: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeLun 10 Juin 2019 - 22:00


It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI 2

It's just a prank, bro!

Don't be mad!


Pour ma défense, c'était le week-end, et je m'ennuyais terriblement. Je n'avais pas de devoirs à faire... Enfin, si... mais... j'en avais pas, quoi. Je n'avais pas la force de partir m'entraîner non plus : aucun épisode de série à regarder, aucun jeu à faire, la flemme de travailler ma magie, la flemme de ranger ma chambre. Et, manifestement, mes trois Pokémon s'amusaient très bien entre eux et n'avaient plus besoin de moi pour leur tenir compagnie, alors, moi, je pouvais très bien me divertir sans eux aussi.

Enfin, je veux dire, je leur donne un toit, je les nourris et je les rends plus fort, mais s'ils décident de me zapper, d'accord ! Pas de problèmes. Pas de problèmes. Je suis pas vexée du tout.

Tout ça pour dire : il y avait de l'ennui dans l'air.
Et quoi de mieux, pour remédier à ça, qu'une petite farce ?
La personne la plus naïve que je connaissais, c'était bien Klaus (d'ailleurs, il n'avait toujours pas fait le lien entre Goupelin III et moi-- à se demander s'il n'avait pas oublié, ce qui m'arrangerait bien).
Gentil, bonne poire, toujours prêt à aider son prochain et un peu tête en l'air : la victime parfaite, que ce soit au niveau d'un larcin ou d'une simple farce.
En plus, il dormait au même étage que moi.
Et... Je l'avais vu entrer dans sa chambre. Je savais qu'il y était.

Sans réfléchir bien plus longtemps, j'avais tout de suite mis mon plan en marche : me saisissant d'un long bâton et d'une bassine opaque que j'avais remplie d'eau, je sortais dans le couloir, m'assurant que personne n'y traînait. J'appelais ensuite Baron à la rescousse, discrètement : il vint à moi en ronchonnant, interrompu dans sa séance de jeu avec ses petits amis. Je lui disais de calmer sa joie, parce que bon, ne déconnons pas non plus, je restais quand même sa dresseuse.

Non mais, ça ne me vexe pas du tout. Je suis très contente qu'ils s'entendent bien.

À l'aide des lianes de mon adorable Bulbizarre, je disposais la bassine en hauteur, bien contre le plafond, avant de l'y maintenir de façon un tantinet instable avec le bâton. Il ne fallait surtout pas bouger... Baron se précipita à nouveau dans la chambre, refermant la porte derrière à l'aide de ses lianes, comme je le lui avais appris.

« KLAUS ! J'ai besoin de ton aide ! » ma voix retentit avec force dans le couloir. Une ou deux portes s'ouvrirent, avant de se refermer aussitôt. S'il s'agissait de moi, personne n'était bien étonné de toute façon.

Une fois mon très cher ami arrivé, je le regardais, tentant de cacher mon sourire malicieux sous une expression on ne peut plus sérieuse.

« Klaus... C'est super important, tu peux tenir ce truc à ma place ? Il ne faut surtout pas le lâcher, c'est très dangereux. Je dois vraiment faire un truc, et t'es le seul que je connais sur l'étage... Dans cinq minutes je suis de retour. »

C'était faux. Archi-faux.
Mais le fun ne faisait que commencer.
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Klaus V. Nirello
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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeMer 12 Juin 2019 - 5:23



Heureusement, j'avais pu retirer l'attelle de mon bras peu de temps après avoir quitté l'infirmerie, bien que devait éviter les gestes brusques et les mouvements faisant bouger mon épaule. C'était difficile, moi qui adorais bouger et faire de l'exercice. Cependant, l'autorité de l'infirmière était absolue, si elle disait de faire ou ne pas faire quelque chose, je n'avais d'autre choix que d'obéir.

Le weekend était déjà entamé et j'étais confiné dans ma chambre, cahier sous la main. J'étais assis devant mon bureau, continuant les dessins déjà en cours, changeant parfois de musique sur mon petit ordinateur portable. Certains portraits étaient complétés, notamment Goupelin, Leon, Meera et Luna. D'autres étaient toujours en cours, me disant qu'il manquait toujours ce petit quelque chose. C'était notamment le cas avec le dessin des Débugant qui entouraient le Chapignon d'un air inquiet, celui-ci avait un air protecteur et maternel, bien qu'un peu blessé et il semblait vouloir les rassurer. Il y avait également le portrait de Niamh, qui se voulait être une copie du moment où elle avait mise sa tête devant mes yeux, alors que j'étais couché au sol, lors de notre périple à la montagne. Le plus difficile avait été de répliquer son air satisfait et son petit sourire moqueur, ainsi que la lumière qui entourait son visage et passait à travers ses beaux cheveux bruns.

J'étais en plein création artistique, lorsque j'entendis mon prénom retentir dans les couleurs. Distraitement, je fermai le couvercle de mon ordinateur et je regardai Jeet et Li, qui étaient en train de jouer à la lutte dans ma chambre. Jeet venait de prendre son élan sur le lit pour se jeter, les deux pieds devant lui, essayant de faire un coup dévastateur sur son frère Li… Ou était-ce le contraire ? Je n'étais pas encore tout à fait capable de les distinguer.

Me levant rapidement, j'entrouvris la porte pour jeter un petit coup d'oeil dans le couloir. Niamh regardait dans ma direction, petit sourire au visage. J'allai à sa rencontre, regardant, un peu perplexe et confus, le bâton qu'elle tenait. Ce bâton semblait soutenir un contenant directement sur le plafond. Avant que je puisse demander pourquoi, la jeune demoiselle me demanda de l'aide, mettant quasiment de force le bâton dans ma main. Elle spécifia que c'était super important et très dangereux. Il ne fallait donc pas rigoler avec ça.

Elle m'assura qu'elle allait être de retour dans cinq minutes. Avant que j'eus le temps de dire quoi que ce soit, je la vis disparaître au bout du couloir.

Cinq minutes… Je n'avais pas pris mon portable avec moi, mais j'étais persuadé que j'étais là depuis beaucoup plus longtemps. Trente minutes, voir quarante ? Aucun signe de Niamh. Les passants n'étaient pas du tout coopératif non plus, préférant se moquer de mon malheur que de me venir en aide.

C'était à peu près lors de la deuxième minutes que je réalisai que la bassine était remplie d'eau, comprenant du même coup que j'avais été victime d'une sacrée farce de la part de Niamh. Je n'aurais jamais cru qu'elle aurait eu le front de me faire attendre aussi longtemps. Les trente autres minutes furent consacré à la création d'un plan diabolique pour prendre ma revanche sur la jeune demoiselle. Peu de temps après que j'eus terminé de concevoir ma propre farce, le bâton glissa de ma main et la bassine bascula, pour tomber directement sur ma tronche. Je secouai la tête pour enlever l'eau de mes cheveux, qui coulait devant mon visage en permanence et je regardai autour, m'attendant à voir mon amie surgir d'un moment à l'autre. Malheureusement, il n’y avait qu’un jeune homme qui revenait de je-ne-sais-où qui était là et se moquait ouvertement de moi. Niamh, elle, s'était peut-être impatientée et était partie faire autre chose, qui sait. J’offris au mec un petit sourire un peu forcé et j'haussai les épaules, blasé.

Je retournai dans ma chambre rapidement, laissant les deux objets au sol. Je commençai les préparations de mon plan diabolique.


**********

J’ouvris le four les yeux fermés. Je m’attendais au pire… mais lorsque j’ouvris les yeux, je remarquai que mes muffins étaient parfaits. Je n’étais pas du tout un cuisinier comme Niamh ou Leon, mais devais avouer que ces petits gâteaux avaient l’air succulent. La seule exception était peut-être que j’avais remplacé les petits morceaux de chocolat par des raisins secs. C’était tordu, je vous l’accorde, était-ce un peu trop poussé ? Oh oui, mais c’était juste.

Elle n’y verrait que du feu, la jeune coordinatrice. Je les retirai du four et je les déposai sur un petit plateau, prenant bien faire une belle présentation et j’envoyai un texto à la jeune demoiselle.

“Hey, rejoins-moi dans la cuisine si tu veux des muffins trop bon ! “

Un mensonge qui se voulait absolument très convaincant. Elle ne se douterait jamais que c'était en représailles pour m'avoir fait attendre une heure dans le couloir comme une patate. J'évaluai mes options, rester dans la pièce lorsqu'elle goûtera les muffins étaient risqué, très risqué. Elle avait beau être petite, elle n'en restait pas moins redoutablement forte. Rapidement, je pris une feuille que je pliai en deux, écrivant “Niamh Mafoxy” suivi d'un petit coeur, en faisant tenir la feuille en genre de triangle, devant les muffins. Elle se poserait des questions en premier lieu, mais comprendrait bien assez vite que ce petit coeur était en réalité une bonne provocation.

Je sortis de la cuisine par une autre sortie que celle qu'empruntait habituellement les élèves, restant un peu en retrait pour assister à la scène et surtout me préparer à fuir, arrivant toute éventualité.


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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeMer 12 Juin 2019 - 13:35


It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI 14

It's just a prank, bro!

Don't be mad!


Cachée au tournant d'un couloir, j'avais lutté bien fort pour ne pas éclater de rire en voyant la bassine d'eau se renverser sur ce cher Klaus, après de longues, longues minutes d'attente. Pour ne rien arranger, quelqu'un avait décidé de passer précisément à ce moment-là, ce qui avait dû plonger le ranger dans un sacré embarras-- contente d'avoir mené mon mauvais tour à bien, j'avais attendu que mon ami retourne dans sa chambre pour récupérer mes objets, et retourner dans la mienne, hilare, laissant le soin à quelqu'un d'autre d'essuyer tout ça.

Souriante jusqu'aux oreilles, je n'accordais même pas un regard à mes Pokémon, qui s'amusaient toujours sans moi : voir l'air dépité de Klaus n'avait pas de prix.
Quel moment d'anthologie.

* * *

Je me reposais tranquillement dans ma chambre, lorsque mon holokit sonna-- étonnée, je m'en étais immédiatement saisie, pour lire avec un sourire un gentil message de Klaus, qui m'invitait à aller m'emparer de délicieux muffins.

Ah. C'est qu'il sait parler aux Niamh, celui-là.

Ce genre d'attention n'était pas si inhabituelle venant de lui, alors je ne m'étais vraiment doutée de rien. Simplement contente d'avoir le droit à quelques muffins, il ne m'était pas venu à l'idée que ça pouvait être une quelconque forme de représailles. Enthousiaste, je m'étais précipitée dans le couloir, encore en short pyjama et en chaussettes (plus confortable pour paresser), me dépêchant de rejoindre la cuisine.
Celle-ci était vide. Encore une fois, étrange, mais pas si surprenant connaissant le tempérament de Klaus : j'apercevais tout de suite les précieux muffins. Ils venaient de sortir du four : ça sentait encore bon la pâte chaude. Une odeur exquise, qui ne manqua pas de me faire sourire encore plus.
Délicatement, je saisissais le petit papier sur lequel était inscrit mon nom, avec à sa suite... Un coeur ?

« Klaus ? » dis-je, intriguée. Pas de réponse.

Bon. Avec un soufflement amusé, je m'emparais de l'un des muffins, prenant garde à ne pas me brûler. Qu'est-ce que... Étaient-ce des pépites de chocolat, que je voyais là ? Il me connaissait mieux que ce que je pensais.

Et, sans attendre, je mordais à pleines dents dans le muffin moelleux.
Et là... Le drame.
Sous mes dents, un objet non identifié, à la texture étrange : un goût singulier et particulièrement dégoûtant se propagea, au même moment, dans ma bouche, faisant souffrir mon palais délicat--
Je toussais, manquant de m'étouffer.

Ah. Ah ! AH ! Des raisins secs.
Le mécréant...
Il m'a eue.

Un feu brûlant embrasa mes pupilles, tandis que je cherchais du regard le responsable, qui devait sûrement m'observer.
Je l'aperçus planqué derrière un mur, le visage tordu par une malice déplacée-- ni une, ni deux, je projetais ce qu'il restait de mon muffin dans sa direction d'un geste maîtrisé : en vain.

Alors, à toutes jambes, je courais pour tenter de le rattraper : il sous-estimait ma vitesse, le goujat ! Mais ça n'allait pas se passer comme ça ! Je le voyais fuir en riant tel un gobelin, mais j'étais sûre d'être plus rapide que lui.
Quand soudain, je stoppais net ma course, avant de baisser les yeux.
Voilà que j'avais marché dans le muffin lancé un peu plus tôt.
Avec une moue dégoûtée, je retirais de là mon pied, le gras s'infiltrant à travers ma chaussette : très bien.

Ma vengeance sera terrible.

* * *

J'avais pris soin de laisser quelques jours passer, renouant entre temps le contact avec mon ami, afin d'estomper une partie des soupçons qu'il pourrait avoir à mon égard. Je commençais à le connaître : s'il y avait bien quelque chose que j'avais remarqué chez lui, c'était son comportement envers la gent féminine, et le succès qu'il semblait avoir avec celle-ci.

J'avais donc décidé, cette fois, de concocter un cadeau empoisonné.
Des boîtes piégées, ma chambre en recèle : je ne suis pas magicienne pour rien. Les farces élaborées et le bricolage, ça me connaît.
Me saisissant d'un faux paquet cadeau duquel jaillissait une marionnette lorsqu'on l'ouvrait-- la plus classique des farces et attrapes, je retirais la fameuse marionnette, pour à la place ajouter davantage de ressorts au mécanisme, et y attacher toutes sortes de petits objets amusants.

Quatre au total : une petite balle rebondissante, qui ne manquerait pas de donner un petit coup à Klaus s'il ouvrait la boîte trop près de son visage ; un paquet de confettis, pour ajouter un petit côté festif ; un minuscule récipient rempli de raisins secs, parce qu'il le mérite bien ; et, enfin, un autre récipient, quant à lui rempli de quelques gouttes de soda (juste assez pour le contraindre à reprendre une douche, si jamais il venait à s'en projeter dans les cheveux).

Avec beaucoup d'attention, afin de ne pas renverser tout ce qui se trouvait dans cet amas de coupelles, je refermais la boîte, rose, avant de l'envelopper d'un magnifique ruban rouge noué à la perfection. Sur le dessus, je disposais une petite carte : juste un cadeau pour te remercier de la dernière fois... avec toute mon affection

Voilà. J'espérais qu'il s'était passé, récemment, quelque chose pouvant justifier ce petit message : sinon, il pouvait bien l'associer à l'une de ses admiratrices secrètes, de toute façon.
Je scotchais une toute petite caméra sur l'intérieur du couvercle, histoire de pouvoir observer sa réaction bien à l'abri dans ma chambre. Un investissement certain, mais qui en valait le coup, j'en étais persuadée.

Puis, à pas de Lougaroc, je me faufilais jusque devant la porte du ranger, déposant le cadeau au pas de celle-ci, avant de frapper, je l'espérais, assez fort : m'en allant me terrer dans mon repaire aussitôt pour observer sa réaction depuis mon ordinateur portable-- ma porte bien évidemment close à double-tour.

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Klaus V. Nirello
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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeMer 12 Juin 2019 - 23:48



Si un regard pouvait tuer, j'aurais été décapité sur place en cet instant même. Elle venait à peine d'avoir pris la première bouchée qu'elle se mis à tousser, manquant presque de tout recracher immédiatement. Nos regards se croisèrent presque immédiatement après, elle lança le muffin dans ma direction. C'est moqueur un peu, que j'éclatai de rire.

Vénère, elle partie dans ma direction dans l'espoir, surement, de m'attraper et me foutre une de ses baffes. Sans attendre mon reste, je suivis ma route échappatoire, jetant quelques regards derrière moi. Elle s'était arrêtée. Je plissai les yeux pour voir ce qu'elle faisait. Eh bien, elle venait tout juste de marcher dans le muffin qu'elle venait de lancer ! Un second rire s'échappa de ma gorge, alors que je fuis loin de la cuisine. Inutile de rester dans les parages, ma revanche était accomplie.


****

Heureusement que Niamh n'était pas du genre rancunière. Nous avions repris contact peu de temps après le coup des muffins, je me serais attention à de petites remarques cinglantes sur ce coup pourtant si fourbe, mais rien. À croire qu'elle était d'accord que ça avait été une taquinerie bien mérité, suite à ce qu'elle m'avait fait subir avec le bassin et la perche.

J'étais couché sur mon lit, écoutant distraitement une petite musique d'ambiance, je lisais un petit livre sympa. C'était une histoire fantastique de dragons et de magicien. Le passage que je lisais présentement racontait comment le jeune héro avait découvert que son ennemi juré était en réalité son frère et que le méchant roi était son père. On cogna à ma porte et je sursautai légèrement, n'attendant pas du tout de la visite. Seulement vêtu de mes pantalons pyjama, j'ouvris la porte, mon regard aussitôt attiré par une jolie boîte au sol. Je m'accroupis pour la prendre et je regardai la couleur, curieux. Évidemment, personne n'était dans les parages. Je refermai la porte et je déposai la boite sur le dessus de mon bureau, prenant place sur la chaise juste en face.

C'était une petite boîte rose décorée d'un petit ruban rouge et accompagnée d'une petite carte. Faisant attention, je pris la carte du bout des doigts et je la lus. Heureusement que j'étais seul, puisque mes joues virent d'un rouge assez prononcé, même si j'étais un peu perplexe. Je fis pivoter la carte entre mes doigts, cherchant un nom, mais rien. Était-ce un présent de Meera ? Hannaelle ? La boite rose était définitivement du style à Hanna. Bien que ce pourrait tout à fait être Luna. Peut-être même Sayaka, une demoiselle de ma classe. Ou peut-être sa soeur Tamaya. Leon était également un potentiel suspect.

Repensant aux moments passés avec ces individus, je me rendis compte qu'ils avaient tous au moins une bonne raison de m'offrir ce cadeau, que ce soit mon attitude charmeur, ma brillante compagnie ou encore par mes talents d'apprenti Ranger ou de peintre, les choix étaient vastes.


Alors, je n'avais d'autre choix que d'ouvrir cette boîte mystérieuse, n'ayant absolument aucune idée de son contenu. Reprenant un peu de mon sang froid, je tirai sur la boucle sur la boite, la retirant du même coup. La boîte s'ouvrit d'un coup. Une balle se fit projeter vers mon visage, frappant directement mon oeil. Un liquide étrange tomba directement dans mes cheveux et une pluie de confettis et de petits pois volèrent autour de moi. Je laissai échapper un petit cri de surprise, fermant l'oeil qui venait de recevoir le projectile. Il était facile de faire le lien à présent, j'avais été victime à nouveau d'une blague de Niamh. Suspicieusement, j'ouvris mon oeil et j'examinai les alentours. Déjà, la substance dans mes cheveux ressemblait à du soda, de par sa texture et son odeur et les petits trucs, des raisins secs.

Alors là, il n'y avait plus aucun doute sur l'identité de la coupable. Je lâchai un petit rire avant de me mettre à ramasser un peu. Cela avait été bien joué, Niamh. Je devais trouver autre chose à lui faire, quelque chose d'innovateur, quelque chose de machiavélique... Une fois la majorité du bordel ramassé, je me dirigeai vers la chambre de bain, prenant une bonne douche chaude pour retirer le soda de mes magnifiques cheveux.

Une fois sortie, je remis le dessus à la boite et je le rangeai dans mon placard, sortant une feuille assez grande pour commencer à créer ma prochaine blague.

****

Une journée entière s'était écoulée depuis la blague à Niamh. Je me préparais à descendre du toit de l'académie pour accrocher un dessin géant d'une créature à sa fenêtre. Elle était complètement imaginaire, un peu humanoïde au teint pâle, la créature avait de long cheveux noirs, de longs bras et des yeux de sang. Le but ? La surprendre, espérant aussi qu'elle réalise que c'est moi le coupable. Lorsqu'elle sortira de sa chambre pour venir à la charge, elle marchera tête première dans un mur de ruban adhésif transparent.

Cela avait été pas mal compliqué à mettre en place. Le ruban n'était pas un outil subtil, si on regardait attentivement, il était possible de voir une fine pellicule recouvrant une bonne partie de sa porte. Heureusement qu'elle était entrée dans sa chambre pour y rester un moment, à faire je-ne-sais-quoi, me laissant le temps de préparer adéquatement mon piège.

Il ne me restait que la partie dangereuse, mais la plus importante. Placer l'élément de surprise. Le soleil commençait à peine à descendre dans le ciel et il ne pleuvait pas, c'était le moment parfait. J'attachai solidement une corde autour de ma taille et je donnai l'autre extrémité aux trois Débugant, leur confiant littéralement ma vie.

En mode ninja, je descendis le mur une main appuyée sur celui-ci et tenant le carton de l'autre, je me rendis à peu près à la hauteur de la chambre de Niamh. Je comptai le nombre de fenêtre à gauche et à droit, c'était un repère que je m'étais donné un peu plus tôt pour ne pas me tromper. Le compte était bon. Habillement, je pris plusieurs bouts de ruban et j'accrochai le dessin de manière à ce que ce soit super effrayant. Lorsque je fus prêt à remonter, je cognai dans la vitre, histoire d'attirer l'attention de la jeune demoiselle. Au cas ou qu'elle décide de sortir par la fenêtre pour venir me tuer, je remontai rapidement vers le toi, félicitant mes Débugant et Roméau pour leur beau travail.

J’avais mis une petite caméra juste devant la porte de sa chambre pour capturer la scène et la regarder une fois que je serais de retour en sécurité. J’estimai que je devais perdre mon temps ici pendant à peu près une heure, voir peut-être même deux. Me doutant bien que Niamh ne sera surement pas très contente.

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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeJeu 13 Juin 2019 - 13:50


It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI 5

It's just a prank, bro!

Don't be mad!



D'abord la balle, puis les confettis, les raisins et enfin le soda-- la réaction de Klaus n'avait pas de prix. J'étais affalée sur mon lit, hilare, les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur portable : malheureusement, l'image transmise par ma caméra espion n'était pas de très haute qualité, mais elle suffisait amplement à faire ma journée. Avant que Klaus ne disparaisse de ma vision, je le vis rire à ma petite farce : j'étais contente de voir qu'il ne l'avait pas mal pris.
Mais maintenant, il allait falloir me méfier : il allait se venger, c'était sûr. Connaissant son côté créatif, j'étais sûre que mon cher ami allait redoubler d'efforts pour concocter des représailles dignes de ce nom. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'en tant que magicienne, j'ai plus d'un tour dans mon sac, moi aussi : et je n'étais pas prête à me faire avoir aussi facilement.

* * *

Décidant de passer la journée à me reposer tranquillement dans ma chambre, j'étais simplement partie faire de petites courses, le lendemain, pour ensuite retourner m'enfermer dans mon havre de paix, m'asseyant aussitôt à mon bureau pour potasser mes prochains numéros. Ça faisait un moment que je n'avais pas laissé le monde admirer les prouesses de Goupelin III-- et il fallait vraiment que j'y remédie au plus vite.

Songeuse, j'observais mes compagnons, me demandant si je pouvais exploiter les ressources de mes nouveaux partenaires dans mes prochains numéros : tout en me disant que cela laisserait probablement de gros indices quant à mon identité. Enfin... si c'est bien fait...

Soudain, j'entendis quelqu'un frapper à ma fenêtre.
À ma fenêtre ?
Qui irait frapper à ma fenêtre ?
Immédiatement, après les événements de la journée précédente, je songeais à une vengeance de Klaus. Avant de balayer cette idée saugrenue de mon esprit : il n'était tout de même pas assez fou pour descendre en rappel jusqu'à ma fenêtre.

Mes rideaux étaient fermés, comme d'habitude lorsque j'étudie mes tours de magie : je prenais toujours mes précautions. Et, de toute manière, les rayons du soleil, à cette heure, allaient juste m'éblouir et me gêner plus qu'autre chose.

Intriguée, je me levais, tout en profitant pour m'étirer, m'avançant à pas lents vers ma fenêtre. Puis, d'un geste brusque, j'écartai les rideaux tout en baillant.

Et là...
Ah ! Oh. Par Arceus.

Mon coeur bondit immédiatement dans ma poitrine lorsque mes yeux se posèrent sur le monstre qui se tenait à la fenêtre-- saisie par la terreur, un cri strident m'avait échappé, tandis que je titubai en arrière, trébuchant sur mon Bulbizarre (qui couina en réponse), pour mieux tomber sur mon lit.
Le coeur battant, haletante, il me fallut plusieurs minutes pour me calmer : je m'étais instinctivement saisie de mon sceptre de magie avant de me relever pour faire face au monstre. Bien sûr, je savais que c'était un faux mais... On ne sait jamais, hein ?...

Méfiante, une main recouvrant mes yeux, je regardais à travers les espaces laissés par mes doigts entrouverts la créature à ma fenêtre : tandis que je m'en approchais à nouveau à pas feutrés, j'en eus une meilleure vision.
Et je laissais tomber mon sceptre au sol, ma terreur s'évaporant aussitôt, pour laisser place à une colère inextinguible.

Une peinture.
C'était de la peinture.
Klaus était vraiment descendu en rappel jusqu'à ma fenêtre.

Ah ! Qu'est-ce qu'il m'énervait. Pourtant, un sourire naquit tout de même sur mes lèvres-- c'était bien joué. Très bien joué.
Mais il n'allait pas s'en sortir comme ça.
Furieuse, je glissais mes pieds dans une paire de baskets, avant d'ouvrir la porte sans ménagement, sortant en trombe de ma chambre pour apprendre un peu la vie à cette espèce de gobelin.

Oh ! Je n'étais pas au bout de mes surprises.
À peine sortie, je m'écrasais contre un mur invisible et collant, laissant échapper un « Hein ?! » retentissant, attirant le regard d'un ou deux élèves passant par là, qui continuèrent leur chemin en gloussant.

Par Arceus, qu'est-ce que c'était que ça ?! Tandis que je tentais de m'extirper du piège, je ne faisais qu'empirer les choses : mes cheveux étaient collés dans ce que je supposais être du ruban adhésif.
Tandis que, lentement, pas à pas, je me débarrassais de toute cette colle, ma rage envers Klaus ne faisait que croître. Il allait voir ce qu'il allait voir.
On ne s'attaque pas à la grande Niamh Mafoxy sans en subir les conséquences.

Retournant dans ma chambre, je prenais un ciseau, entreprenant de retirer assez de ruban adhésif pour pouvoir au moins sortir de ma chambre.
Une fois cela fait, je jetais un oeil aux alentours.

Ah ! La voilà. J'étais sûre qu'il y en avait une.
Je m'approchais de la caméra, avant de m'en saisir, regardant droit dans l'objectif, pour adresser un geste peu orthodoxe à ce cher Klaus, qui devait probablement m'observer en ce moment même.
Avant de tirer la langue en signe de provocation, et de recouvrir la lentille d'une couche opaque de ruban adhésif, en plus d'éteindre l'appareil. On est jamais trop prudent.

Je m'approchais ensuite de la porte de Klaus, frappant avec force à celle-ci. Pas de réponse. Était-il caché ailleurs ? Je collais mon oreille contre la paroi. Pas un bruit.
Un sourire étira mes lèvres tandis que je rentrais dans ma chambre pour m'emparer de quelques éléments nécessaires à ma vengeance, sursautant encore une fois à la vue du monstre à ma fenêtre.

Ah... Il va falloir que je l'enlève.

* * *

C'est une dizaine de minutes plus tard que je me retrouvais à nouveau dans le couloir, avec une panoplie d'accessoires dans les mains.
M'assurant que le couloir était tout à fait vide, je laissais Baron à côté de la porte de Klaus pour veiller à ce que personne n'arrive, tandis que j'entreprenais d'en crocheter la serrure. L'effraction ne me prit pas bien longtemps à accomplir, et très vite, je me retrouvais dans la chambre du ranger.

Alors oui, ce n'est pas très sympa.
Et pas très légal.
Mais : il ne me laissait pas le choix non plus.

Immédiatement, je me retrouvais presque éblouie par l'aura luxueuse qui émanait de l'endroit. Des rideaux de velours, un grand lit drapé avec soin-- une douce odeur flottait dans l'air. La chambre était organisée et décorée avec goût : et elle respirait l'art aussi. On trouvait de la peinture partout, sans parler des toiles et du canevas.

C'était vraiment différent du bazar qu'a toujours été ma chambre.

Mais quoi qu'il en soit : je ne savais pas combien de temps j'avais. Il fallait que je me mette au travail-- je commençais par m'engouffrer dans la salle de bain du ranger sans une once d'hésitation, m'emparant d'une bouteille de shampooing, pour la vider à moitié. À la place, j'y versais un affreux mélange de farine et d'eau, prenant soin de mélanger le tout en secouant la bouteille, avant de reposer celle-ci à sa place.

Ensuite, j'accrochais au plafond de la douche une grande boule noire en laine, garnie de fils qui faisaient penser à des pattes, à cette distance-- espérant faire, à mon tour, une frayeur au ranger la prochaine fois qu'il prendra sa douche. On adore se retrouver coincé avec une énorme créature insectoïde non identifiée. (En plus de ruiner ses précieux cheveux).

Continuant mon petit tour dans la chambre de Klaus, je finis par trouver sa collection de tubes de peinture. Les saisissant un par un, je m'appliquais à retirer les étiquettes indiquant la couleur qu'ils contenaient, ou à recouvrir celle-ci de marqueur indélébile lorsqu'elle était intégrée au plastique-- avant de changer la place de chaque tube, les rendant impossibles à identifier.

Là. Il me restait encore deux choses à faire...
Je sortais de ma sacoche deux petits réveils bon marché, réglant le premier à 3h, et le second à 4h45. J'en glissais un sous le lit de Klaus, juste au niveau des oreillers, cachant le second parmi l'amas de toiles du ranger.
Il allait être surpris, demain matin.

Enfin, je me faufilai hors de la chambre du jeune homme, en laissant un dernier cadeau avant de partir : derrière mes pas, à l'entrée, je badigeonnai le sol de beurre avec soin, espérant offrir à ce mécréant une chute bien méritée.

Bien. La chambre était piégée-- pas besoin de mettre une quelconque caméra, cette fois-ci. La simple pensée des péripéties de Klaus en cette belle soirée suffisait à me réjouir. Et demain matin, mon sommeil n'en sera que meilleur.

Satisfaite, je refermais la porte derrière moi, emportant Baron dans ma propre chambre, avant d'entreprendre de rentrer la toile de Klaus à l'intérieur, et de retirer le ruban adhésif restant.

Puis, je reprenais l'étude de mes numéros de magie, l'esprit à nouveau parfaitement calme et serein.



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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeJeu 13 Juin 2019 - 21:29

Je me réveillai de ma petite sieste sur le toit de l'école. Désorienté et un peu confus, je regardai mes environs. Mes Pokémons s'étaient également endormi et en regardant ma montre, on pouvait voir qu'à peu près deux heures trente s'était écoulées depuis que j'avais frappé à la fenêtre de la jeune demoiselle. Je remis mes compagnons dans leur balle, avant de retourner vers ma chambre.

C'est le dos appuyé sur le mur que je me courbai légèrement pour jeter un regard furtif dans le couloir, m'assurant que Niamh ne m'attendait pas furieusement ou quoique ce soit. Rapide tel un Keunotor en manque de nourriture, je me dirigeai vers la porte de ma chambre. Ayant un peu de vitesse et dans l'incompréhension la plus totale, mes pieds quittèrent le sol et je me retrouvai étendu de tout mon long.

Perplexe et me sentant un peu dégoutant, je me relevai péniblement, m'accrochant bien fermement au cadre de la porte. Je la déverouillai et j'entrai prestement, la verrouillant de nouveau. Niamh n'avait pas chômé pour sa revanche. Je retirai mes vêtements souillés de… Je regardai la substance sur mes vêtements et sur mes bras. C'était du beurre ? Elle avait vraiment mis du beurre devant chez moi la petite maligne. Je retire mes vêtements et je filai dans la douche, avant de regarder la vidéo de Niamh qui se prenait la barrière de ruban. Ça risquait de promettre.

L'eau était chaude, presque bouillante. Je fermai les yeux et je penchai la tête vers le bas pour profiter de la sensation chaude du liquide qui foutait gentiment mon épaule. A peine trois minutes plus tard, je pris distraitement ma bouteille de shampoing, l'ouvris et je pressai le contenant pour en mettre dans ma main, avant d'appliquer le produit dans mes cheveux. Les deux mains sur la tête, j'étendis le produit comme à l'habitude. Je m'arrêtai dans mon geste un instant plus tard, rouvrant les yeux un peu curieux. Regardant suspicieusement le restant du produit que j'avais sur les mains. La texture du shampoing avait changé du tout au tout et était maintenant une genre de.. colle ? Comment était-ce possible ?

Une heure plus tard, je sortis de la douche, m'assurant que mes cheveux étaient secs en les épongeant d'une petite serviette. Je jetai un bref coup d'oeil à mon miroir, lorsque quelque chose d'immense attira mon attention au plafond de la douche. Ni une, ni deux, je me retournai et j'utilisai la serviette comme arme de fortune, fouettant l'air et la chose du même coup. Que c'était immense ! La chose tomba dans le fond de ma douche, immobile. Venais-je de tuer une petite créature ?! Je m'en approchai et je l'examinai.

De la laine. Une grosse boule de laine avait été suspendue dans ma douche. Cela expliquait également le problème que je vais d'éprouver avec le shampoing. Niamh avait donc trouvé un moyen d'entrer dans ma chambre. Je sortis de ma chambre en faisant extrêmement attention à où je mettais mes pieds. La possibilité qu'elle ait placée d'autres pièges n'étaient pas exclue. Heureusement, mon portable était là et toujours verrouillé, elle n'aurait pas donc pu envoyer des messages embarrassants à mes contacts ou bien supprimer la vidéo d'elle qui se prend le mur collant de plein fouet.


C'était magnifique à voir, sa réaction de surprise quand elle se pris la blague valait de l'or. Dans un petit moment de panique, elle empira les choses, ce qui me fit éclater de rire. De la surprise à la rage, elle retourna dans sa chambre pour prendre des ciseaux pour couper la barrière. Une fois fait, elle trouva l'appareille que j'avais placé pour capter la scène. La pris dans ses mains, regardant l'objectif directement et faisant un geste obscène avant de me tirer la langue. Cela laissait sous-entendre qu'il allait y avoir encore des représailles. Dommage que mon Holokit ait disparu, j'aurais bien eu besoin de savoir ça avant.

****

La nuit était passible et mes rêves plutôt mouvementés. Je venais de sauver héroïquement une demoiselle d'une attaque de Dracaufeu. Elle voulut me remercier d'un léger baiser sur la joue. Alors qu'elle s'approcha, elle s'arrêta et se mit à hurler assez fort, ce qui me réveilla instantanément. Confus et fatigué, je réalisai peu après que c'était un son dans la réalité qui m'avait réveillé.

Je regardai sous mes oreillers, rien. Pourtant, j'aurais juré que le son venait de là. Titubant hors de mon lit, je regardai sous. Sans surprise, un réveille-matin était là, faisant son vacarme infernal. Il indiquait trois heures… Je maudis légèrement mon amie, j'étais étonné qu'elle ait mis des bombes à retardement comme ça. Je me dirigeai vers la fenêtre de ma chambre, ne prenant même pas la peine d'éteindre cet objet démoniaque, l'ouvrit et je balançai le réveiller aussi loin que possible. Le doux son devenant de plus en plus faible, jusqu'à s'arrêter.

Ainsi, je repris place dans mon lit confortable, sombrant de nouveau dans un léger sommeil. Sommeil qui ne dura que trop peu de temps. Un autre bruit retentis et je me réveillai encore une fois en sursaut. Me dirigeant vers l'origine du bruit, je trouvai un autre réveille matin caché parmi mes outils de peinture. La fenêtre toujours ouverte, j'y jetai l'objet de mon malheur.

Soupirant, je contemplais ma chambre. J'étais persuadé qu'il y en avait d'autres cachés. Ma chambre était un vrai bordel, j'avais ouvert chaque compartiment, sortis tous mes trucs et je les avais étalé sur le sol. Je n'en avais pas trouvé d'autre, mais j'avais remarqué qu'elle avait retirer l'étiquette de mes tubes de peinture ou les rayer. Ça va, c'était pénible, mais je prendrais quelques heures demain pour trier les couleurs.

Il était à peu près sept heures du matin, il m'était impossible de retourner dormir. C'était le moment idéal de concocter ma revanche sur la demoiselle.


****

Ce serait une blague simple, un peu comme dans le principe de la boîte Niamh. Je préparai une enveloppe et j’écris TOP SECRET dessus. A l’intérieur je mis une simple feuille de papier, pliée en deux et j’y mis une tonne de confettis. J’y déposai également la petite carte qu’elle m’avait donnée quelques jours plus tôt, juste pour la narguer. Je misais beaucoup sur la curiosité de la jeune demoiselle pour ouvrir ce cadeau empoisonné.

Il devait être tôt en après-midi, lorsque j’envoyai un texto à la jeune demoiselle.

Bien joué, madame Mafoxy, très bien joué. Si tu veux ravoir tes réveils, tu devrais aller les chercher dans le parc. Sur ce, je retourne trier mes tubes de peinture…

C'était un mensonge, mais elle n'y verrait que du feu. Elle aurait possiblement un peu de satisfaction suite à ce commentaire et ne se doutera de rien. Sachant qu'il n'y avait évidemment aucun moyen d'entrer dans sa chambre, je devais innover et trouver autre chose. Muni d'un tube de colle extra fort à la main et l'enveloppe de l'autre, j'attendis qu'elle sorte de sa chambre. Patientant encore un peu, je m'assurai qu'elle soit partie pour initier le début de mon plan diabolique.

Arrivé devant sa porte, je m'assurai qu'elle était bien verrouillée avant de mettre le petit bout pointu du tube de colle dans la serrure et j'appuyai d'un coup. M'assurant d'être toujours seul dans le couloir, je glissai l'enveloppe dans la chambre de la demoiselle, lorsqu'elle réussira à entrer dans sa pièce, elle le trouverait par terre.

Satisfait, je retournai dans ma chambre, attendant le moment où elle viendrait cogner à ma porte. Enfin, peut-être qu'elle ne ferait qu'entrer puisqu'elle semblait avoir libre accès à ma pièce. Évidemment, je n'étais pas un monstre, j'avais préparé une solution à l'acétone dans le cas qu'elle vienne et me demande de régler le problème. Bien entendu, cela ne sera gratuit. Une excuse pour avoir gâché ma nuit serait peut-être suffisant pour que je montre un peu de bienveillance envers elle.

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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeVen 14 Juin 2019 - 22:10


It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI 15

It's just a prank, bro!

Don't be mad!



Mon sommeil, cette nuit-là, avait été plus doux que jamais. Je n'avais pas manqué de me réjouir à l'idée de savoir ce cher Klaus réveillé (à deux reprises) particulièrement tôt le matin suivant : ce qui m'avait confortée dans l'envie de sécher mes cours de la matinée pour profiter encore davantage de quelques délicieuses heures de sommeil en plus.

J'espérais qu'il n'était tout de même pas trop énervé contre moi-- il faut dire que le coup des tubes de peinture m'aurait particulièrement agacée, à sa place. Mais je trouvais ma vengeance fort juste : et j'espérais gagner la bataille avec ce florilège de petites farces.

En début d'après-midi, mon holokit sonna-- j'étais tranquillement assise en train de jouer, dans ma chambre. Je lâchais ma manette pour sortir mon téléphone et lire le contenu du message. Un sourire illumina mon visage : Klaus avait reconnu mon génie. Qui plus est : il en était encore à trier ses tubes de peinture.
Réussite.
À vrai dire, je m'en fichais un peu de récupérer mes réveils, à ce stade : néanmoins, j'appréciais l'attention, me disant qu'il voulait probablement m'embêter en me faisant me déplacer moi-même pour aller les chercher. C'était de bonne guerre. Avec un soupir amusé, j'enfilais une veste, avant de sortir, accompagnée de ma petite équipe. Autant en profiter pour les promener...

Une fois arrivée dans le parc, je m'étirais. Maintenant, il ne restait plus qu'à trouver ces fameux réveils. Le soleil brillait haut dans le ciel, ce qui rendait cette sortie fort agréable : d'un pas tranquille et assuré, je commençais à parcourir les étendues vertes du parc dans l'espoir d'y apercevoir les deux appareils.
Après vingt minutes de recherche acharnée, une masse sombre attira mon attention, non loin d'un grand arbre : poussée par une petite intuition, je m'en approchais, en compagnie de mes Pokémon.

Sur le sol, un amas de débris, qui ressemblait en effet, à peu près à un réveil.
Je m'accroupissais vers les restes de mon pauvre réveil-matin.
Silencieux, mes partenaires toisaient la machine brisée, le regard un peu confus.

Puis, j'éclatais de rire, tout en ramassant les morceaux de l'appareil. Une fois cela fait, je me retournais, levant la tête : d'ici, je pouvais apercevoir la fenêtre de la chambre de Klaus-- du moins, il me semblait qu'elle était de ce côté de la bâtisse.

Est-ce qu'il avait vraiment juste jeté les deux réveils par sa fenêtre ?...
Si tel était le cas, ça ne me servait à rien d'aller chercher le deuxième. Quelle réaction singulière ! Il n'était pas normal, ce type. Cela dit, rien que de m'imaginer Klaus assez agacé par mes réveils-pièges pour les lancer aussi fort à travers le campus me rendait, une fois de plus, hilare.

C'est presque les larmes aux yeux que je me dirigeais à nouveau vers les dortoirs, prête à continuer ma partie après cette petite sortie en équipe.

* * *

Impossible de rentrer ma clé dans la serrure de ma chambre.
Quelle était cette sorcellerie ?!

Confuse, j'avais même demandé à un élève de passage dans le couloir d'essayer, lui aussi. Penaud, il s'était excusé lorsqu'il avait échoué, avant de continuer son chemin.
Qu'est-ce que...
L'idée d'une nouvelle blague de Klaus ne me traversa pas l'esprit immédiatement. Il me fallut encore cinq minutes supplémentaires, avant que Mauna, mon Chapignon, ne tire sur mon pantalon en attirant mon attention vers la chambre de mon ami ranger.

Après quelques secondes d'incompréhension, je poussais un long soupir exaspéré.
Mais, en même temps, j'admirais son ingéniosité.
Me penchant au niveau de ma serrure, je jetais un oeil à l'intérieur. Impossible de voir à travers... Qu'avait-il mis dedans ? De la colle ?
Pendant que j'étais partie ?... À cause de son message ?

Ah... D'accord. Pas bête Klaus... Pas bête.
Par contre, je voulais quand même pouvoir rentrer dans ma chambre. Alors, d'un pas déterminé, je me rapprochais de la chambre de mon cher ami, avant d'y frapper vigoureusement. Une fois l'attention de l'autre mécréant captée, je formulais ma demande avec un sourire, admettant qu'il s'agissait d'une bonne blague.

Évidemment... Il se moqua un petit peu de moi. Qui pourrait lui en vouloir ? J'aurais fait la même chose. Bon, mon ego en avait pris un petit coup, c'est sûr, mais... j'étais prête à l'accepter.
Puis, il me montra une petite bouteille. Ah ! Prête à l'attraper, je fis immédiatement un geste pour m'en saisir... En vain.

Voilà qu'il me demandait de faire un sacrifice. Quel genre de sacrifice ? Demandais-je, espiègle.
Klaus voulait des excuses.

« Alors là... Tu peux te gratter. Je vais me débrouiller toute seule ! »
Moqueur, le jeune homme referma la porte. Je n'ai qu'à revenir quand j'en serais capable. Gnagnagna. Oui oui. Compte là-dessus.

Piquée dans ma fierté, je m'en allais me reposer à nouveau au parc, paressant simplement sur un banc en réfléchissant à une solution. Bien sûr, j'en voyais plusieurs... Mais, je n'avais pas d'argent sur moi. Et puis, je ne savais pas ce qu'il avait utilisé pour bloquer ma serrure, même si je le soupçonnais fortement d'y avoir mis de la colle ou un genre de peinture, là.

Ah. Tant pis. Je fermais les yeux, laissant mon trio de Pokémon s'amuser au soleil.
Une heure et demi plus tard, je m'éveillais d'un sommeil sans rêves : un peu reposée, certes ; sereine, certes ; mais avec la bouche pâteuse et la gorge sèche. J'avais soif, très soif. Et faim, aussi.

Avec un soupir, je me relevais presque aussitôt, avant de rassembler mes Pokémon. Hors de question de m'excuser à Klaus. Il me fallait une autre solution.
Ma première idée fut de parcourir le bâtiment d'arts plastiques, dans l'espoir de trouver quelqu'un qui aurait une idée pour me venir en aide. Malheureusement, soit les salles étaient fermées, soit des cours ou des ateliers avaient lieu-- encore pire, le peu de personnes m'ayant écoutée crurent à une blague de ma part, refusant de m'aider.

Très bien. La grande Niamh Mafoxy ne vous oubliera pas. Gare à vos poches.
Mécréants.

Je me dirigeais ensuite vers la ville, prenant la navette qui reliait l'académie à celle-ci : avant de m'arrêter dans une petite supérette, cherchant une quelconque solution prône à dissoudre le truc qui bloquait ma serrure. Sans succès. Notamment parce que je ne savais pas vraiment quoi chercher-- de plus, voler une telle bouteille était assez risqué, puisque le code barre était directement imprimé dessus, et je n'avais avec moi ni stylo ni sac pour palier à ce problème.

Bon, tant pis.
Avant de partir, je prenais une petite bouteille de soda, avant d'en retirer l'étiquette-- ainsi qu'un petit pain aux noix, avant de m'en aller tranquillement.
Errant dans les rues d'Edenia en savourant mon goûter, je réfléchissais aux options qui me restaient.
À vrai dire, il n'en restait plus vraiment. Les magasins commençaient à fermer : et le soleil à se coucher. Avec un soupir, je rejoignais l'arrêt de la navette ville-académie, mes Pokémon fatigués sur mes talons. Je n'avais pas pris leurs pokéballs.

Étais-je donc vraiment obligée d'aller m'excuser ?...
Honnêtement, je préférais encore dormir dans le foyer que d'avoir à faire ça.
Klaus allait forcément finir par céder.
...
Allait-il finir par céder ?...
Si c'était moi, je l'aurais laissé galérer sans rien faire.
Jetant un oeil à mes Pokémon, je soufflais, embêtée. Il fallait quand même que je puisse les nourrir. Ils regardaient mon pain avec envie, mais c'était le mien, alors je ne pouvais évidemment pas le partager avec eux.

Bon... Pas le choix, on dirait.
Une vingtaine de minutes plus tard, j'étais à nouveau devant la porte de Klaus. J'avais fini ma bouteille de soda et mon petit pain. Il me fallut quelques minutes pour trouver mes mots, et, surtout, pour accepter d'ignorer un peu ma fierté personnelle.

Je frappais à nouveau.
Une fois la porte ouverte, je soupirais. Un très long soupir. Lourd de sens. Puis, détournant le regard, les bras croisés, je me sacrifiais héroïquement pour le bien de mes Pokémon.
« Je suis désolée de t'avoir fait toutes ces farces... quand même ingénieuses, il faut bien l'admettre. Mais bon, je m'excuse. Je peux avoir ton truc, maintenant ? »

Mon effort conséquent fût accueilli par une remarque du type de « c'était pas si dur gnagnagna ». Je levais les yeux au ciel.
Puis, je me saisissais de la précieuse bouteille, affichant enfin un sourire, avant de saluer Klaus et de m'en aller ouvrir ma porte.

Rira bien qui rira le dernier.

* * *

Je n'étais pas prête à laisser tomber la première. Déterminée, j'avais à nouveau préparé mes crochets, prête à m'introduire à nouveau dans la chambre de Klaus. Il ne m'avait pas fait de remarques dessus, je supposais donc qu'il ne l'avait pas mal pris-- cette fois-ci, j'avais encore plein de nouveaux tours dans mon sac à lui proposer.

Mais cette fois, je n'allais pouvoir compter que sur moi-même.
Lorsque j'avais proposé à Baron de m'accompagner pour monter la garde, il ne m'avait tout simplement pas écoutée. Trop occupé à jouer avec Mauna et Andrus, manifestement.

Je n'avais pas insisté, parce que je valais bien mieux que ça, de toute façon, et puis, Baron ou pas, mon plan allait être une réussite.

À pas feutrés, je m'étais approchée une fois de plus de la porte du ranger, avant d'y frapper, ayant préparé une excuse au cas où il serait bien présent. Néanmoins, les cours ne se finissaient normalement que dans une vingtaine de minutes, et je le savais plus assidû que moi, donc j'avais bon espoir que la chambre soit vide.
Personne ne répondit. Discrètement, je crochetai la serrure une fois de plus, avant d'entrer dans la pièce.

Je refermais la porte derrière moi, avant de jeter un oeil aux alentours. Rien n'avait vraiment changé.

Sans gêne, je m'avançais dans la pièce principale, me demandant où est-ce que j'allais bien pouvoir poser mes pièges. Quand soudain, quelque chose attira mon attention.
Sur le bureau de Klaus trônait un simple carnet, qui m'était assez familier. Il me semblait bien l'avoir déjà vu entre les mains de mon cher ami à maintes reprises. Et j'avais toujours été curieuse de ce qu'il contenait... D'autant plus qu'il semblait y dessiner très souvent.

Et, à vrai dire, j'avais toujours été admirative de ses talents d'artiste. Même si je ne lui en avais jamais vraiment fait part.

Je regardais mon holokit. Encore une quinzaine de minutes avant la fin des cours... J'avais le temps de jeter un coup d'oeil. De toute façon, il ne s'apercevrait de rien. Me saisissant du carnet, je m'installais à même le sol, assise en tailleur, avant de l'ouvrir avec soin.

Il s'agissait principalement de portraits. Je fus immédiatement éblouie par leur réalisme et la beauté de leur exécution. Malheureusement, je n'avais pas vraiment de points de comparaison-- en feuilletant le carnet, il me sembla vaguement reconnaître une seule personne. Probablement quelqu'un dans ma classe, ou quelque chose comme ça.

Cela dit, j'étais totalement happée par les dessins. Il me semblait qu'une atmosphère particulière se dégageait de chacun d'entre eux : je pouvais quasiment y percevoir la perception que Klaus avait eu de chacune de ces rencontres. Certaines revenaient plusieurs fois-- comme, par exemple, un autre garçon que je n'avais jamais rencontré ?...

Scrutant le visage crayonné de ce dernier pendant quelques instants, je décidais ensuite de revenir vers les premières pages, curieuse de voir quelles rencontres avaient impacté ce cher Klaus lors de son arrivée à l'académie. Outre le dessin d'une (vraiment) jolie élève (?) qui ne me disait rien du tout...

Il y avait un croquis de Goupelin III.

Je savais bien que ce n'était pas moi (à ses yeux, du moins) qui était ici dessinée, mais le rouge me monta aux joues immédiatement. Extravagante, les bras ouverts et un sceptre à la main, la magicienne semblait entourée, sur le dessin, d'une aura de mystère. Il me semblait sourire, tandis que je me réjouissais d'avoir fait bonne impression : même si tout avait été manigancé pour accomplir un larcin, j'avais autant apprécié cette représentation que toutes les autres-- et mon objectif, à savoir laisser une trace sur mon public, semblait avoir été accompli.

Par contre...
Et ma cape ?
Haussant les sourcils, intriguée, je me demandais ce qui justifiait l'absence de celle-ci sur le croquis. Pourtant... Je l'aimais bien, ma cape. Enfin, je veux dire, elle est plutôt classe... Non ?
Il avait simplement dû oublier de la dessiner. Ou bien, elle était bien trop belle et complexe pour être représentée de façon fidèle. Ça devait être ça...

Quoi qu'il en soit, je continuais mon exploration du carnet. Contre toute attente, je ne m'en lassais pas : ça devait être la première fois que je pouvais témoigner d'aussi près du talent de Klaus en dessin. Un sourire enfantin refusait de quitter mon visage.

Jusqu'au moment où, sur la page du carnet, c'est mon propre visage qui apparut.
Je reconnaissais immédiatement la scène : lors de notre promenade mouvementée en montagne, j'avais rejoint Klaus, me penchant au dessus de lui pour lui faire part de mes découvertes...
Sur le dessin, j'étais rayonnante. Enfin, du moins, c'est l'impression que j'en avais. Tout avait l'air plutôt paisible. Qui aurait pu deviner l'attaque qui avait eu lieu juste avant ?

Cette fois, je devais être si rouge qu'on aurait probablement pu me cueillir, un peu comme une baie Tamato. Je savais bien qu'il y avait le portrait de bien d'autres personnes dans ce cahier, mais m'y voir me faisait définitivement bizarre-- je n'avais même pas réalisé qu'il avait aussi bien prêté attention à mon visage, lorsque je m'étais adressée à lui.

Cependant... Happée par le carnet de Klaus, je n'avais toujours pas mis en place mes pièges. Pire encore : j'avais perdu la notion du temps, sans réaliser que mon ami ranger pouvait maintenant revenir d'une seconde à l'autre.


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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeSam 15 Juin 2019 - 5:15


On frappa à ma porte un instant plus tard. Je répondis avec un petit sourire satisfait, tenant la solution à l'acétone dans ma main, bien à la vue de la jeune demoiselle. Il était évident que c'était ce qui allait résoudre le problème de serrure de la jeune femme, mais je n'allais pas le lui donner aussi facilement. Avec un petit sourire, elle avoua que ma blague était plutôt bonne mais qu'elle aimerait désormais entré dans sa chambre. Un petit sourire malicieux apparut sur mes lèvres.

Dramatiquement, je lui dis que je lui donnerais la solution que si elle faisait un sacrifice. Sachant qu'elle n'était pas du genre à faire d'excuse, je lui dis que le sacrifice était de mettre sa fierté de côté et de m'en faire. L'indignation sur son visage valait de l'or, pourtant je n'en demandais pas beaucoup. Elle m'envoya balader, je laissai échapper un petit rire moqueur et je fermai la porte, disant d'un ton narquois;

“Tu reviendras lorsque tu seras capable de me faire mes excuses. “


Clac.


Connaissant bien Niamh, je me doutais qu'elle était partie pour possiblement trouver d'autres solutions, avant de revenir faire mes excuses si les-dites solutions s'avéraient infructueuses. Je jetai un coup d'oeil à l'heure, me disant que si au coucher de soleil je n'avais pas de nouvelle de la jeune demoiselle, j'allais lui envoyer un texto pour m'assurer que tout allait bien et pour savoir si elle avait résolu le mystère de la serrure bloquée. J'étais méchant, mais je n'étais pas sans coeur, jamais je ne voudrais qu'elle passe la nuit à l'extérieur.

Je devais trouver un moyen de m'occuper durant ce temps. Je regardai le bordel dans ma chambre; mes vêtements traînaient au sol, mes pots de peinture étaient dans le désordre et mes objets personnels éparpillés parmi l'amas de tissu. Finalement, je réalisai que j'avais que très peu envie de devoir trier les tubes. Ouvrir chaque contenant pour vérifier la couleur et aussi trouver un moyen de les catégoriser sans les étiquettes me semblaient une tâche plutôt fastidieuse. L'idée de me procurer de nouveaux tubes effleura mon brièvement mon esprit.


****

Nettoyer ma chambre prit exactement quinze minutes, ce qui n'était pas si mal. Après, il restait le casse-tête de la peinture, mais je laissai ce problème pour Klaus du futur, enfilant mes baskets et mon habit de sport, je partis faire une petite course en forêt, histoire de réveiller mon esprit fatigué, accompagné de Jeet et Li.

Arrivé à une clairière, un son retentit de la poche arrière de mes shorts. Je m'arrêtai, faisant signe à mes compagnons de s'arrêter également et je pris mon portable. Je devais avouer que je m'attendais à voir le nom de Niamh sur mon afficheur. C'est avec surprise que je vis un simple mot qui me laissa sans mot.

Maman.

Je fermai les yeux, prenant une bonne respiration. Depuis la disparition de mon Holokit, je ne l'avais pas appelée. Moi qui lui avais promis de lui donner signe de vie une fois par mois au moins, j'avais complètement oublié cette promesse. Appuyant sur le petit bouton vert pour accepter l'appel, j'apportai l'appareil à mon oreille. Je fus tenté de répondre de manière non sérieuse, mais comme j'avais failli à la tâche d'être un fils parfait, je répondis d'une petite voix.

Toute suite, elle commença à m'accuser de ne pas leur donner signe de vie, que tous les trois avaient essayer de me joindre sans succès.

“Maman, j’ai de bonnes raisons, je te jure…”

Elle était ferme, se faire voler son Holokit N'ÉTAIT PAS une raison valable pour oublier sa famille et elle ne croyait pas lorsque je lui disais que j'étais super occupé. Pourtant, être apprenti Ranger c'était exigeant.

“Je suis sur que tu passes tes journées à peindre au lieu d’étudier,” me dit-elle sans une once de doute dans la voix.

… C'est qu'elle me connaissait trop bien, ma mère. J'étais coupable, y'avait pas à dire. J'essayai de feindre l'ignorance, même si je savais pertinemment qu'elle verrait trop bien travers la supercherie, même sans voir mon visage. Je m'excusai sincèrement de mes négligences et j'allai m'asseoir sur un tronc d'arbre. Je lui racontai mes aventures à l'académie de Gakuen, oubliant volontairement les passages qui l'auraient inquiétée. Notamment mon combat à mains nues contre un Rhinoféros.

Nous avions discutés ensemble pendant plus ou moins une heure, avant qu'elle soit satisfaite. Elle termina l'appel en me disant que mon frère allait bientôt rentrer de son voyage et qu'elle devait préparer MA chambre pour l'accueillir. Je m'assurai que c'était une blague avant de couper l'appel, mais elle se contenta que de rire avant de me dire qu'elle m'aimait, puis raccrocha.

Une fois l'appel terminé, je regardai l'écran de mon portable pour m'assurer que Niamh n'avait pas essayé de me contacter durant cette longue conversation. Rien. Avait-elle trouvé une solution ? Je commençai à taper un petit message à son intention, mais je m'arrêtai dans mon mouvement. Je supprimai le brouillon et je remis le portable dans ma poche. Puis, je me remis à courir en direction de l'académie ordonnant aux Débugant de me suivre..

Il est vrai que j'aurais pu prendre une partie de la journée pour aller à Édenia. Depuis mon arrivée, je devais y avoir mis les pieds qu'à quelques reprises, mais sans jamais vraiment explorer les lieux. Cependant, l'envie de retourner dans le confort de ma chambre était plus forte que n'importe quelle expédition.

J'arrivai devant la porte de ma chambre quelques instants plus tard, j'observai mon environnement. Pas de boîte mystérieuse, le sol n'était pas couvert de beurre, la poignée semblait sécuritaire. Je la déverrouillai et j'entrai dans ma chambre, faisant extrêmement attention à ne pas marcher dans quelconque piège, il semblerait que ma chambre soit sécuritaire après tout. Je devais seulement avoir oublié de verrouiller la porte, hier.

Prenant mon courage à deux mains, je m'attaquai au problème des tubes de peinture. Les heures passèrent et je devais avouer que je pensais que Niamh méritait totalement la galère dans laquelle elle était actuellement. Heureusement que je savais la différence entre le bleu aigue-marine, le cyan et le turquoise, parce que j'aurais probablement sombré dans le désespoir depuis bien longtemps.

On cogna enfin à la porte. Je reposai délicatement un tube de vert, je n'avais pas identifié exactement lequel s'était, mais il y avait présentement des choses plus pressante à faire. J'ouvris la porte, m'attendant à voir la petite demoiselle de l'autre côté. Déception ultime, c'était un mec d'environ ma taille, cheveux bleu. Son visage tourna au rouge lorsque je lui jetai un regard inquisiteur, lui demandant ce que je pouvais faire pour lui. Il balbutia des excuses, me dit qu'il s'était trompé d'étage et il partit sans attendre.

Je fermai la porte, ressentant toujours une pointe de déception, je laissai échapper un léger soupire. Je pris place dans mon lit, abandonnant le tri pour la journée. Prenant le livre situé sur ma commode, je me mis à lire distraitement, gardant mon portable à la portée de ma main, juste au cas.

C'est doucement que je me réveillai d'une petite sieste agréable. Je regardai l'heure, curieux. Il commençait à se faire tard et toujours aucune nouvelle de mon amie. Légèrement inquiet, je pris mon portable et je tapais un petit message à l'intention de Niamh, l'effaçant et le recommençant à plusieurs reprises jusqu'à être satisfait.

Hey, je m’excuse de ma blague peu drôle. Tu vas pouvoir entrer dans ta chambre, je vais aller enlever la colle dans quelques petites minutes.

J'étais à deux doigts d'appuyer sur envoyer, lorsqu'on frappa à la porte. M'arrêtant dans mon geste, je déposai le téléphone sur ma commode et j'ouvris la porte. Niamh était là, bien que cela ne semblait pas lui plaire. Mon inquiétude disparut aussitôt, laissant place à un petit sourire moqueur et pas mal de soulagement. Elle poussa le plus long soupir au monde, détournant le regard pour ne pas voir mon merveilleux visage et croisa les bras. Et elle s'excusa définitivement à contre-coeur. Enfin, devrais-je dire qu'elle s'excusa comme seul Niamh aurait pu le faire, ce qui était largement suffisant.

“Voilà, ce n’était pas si difficile finalement ?” dis-je en lui tendant le petite bouteille d’acétone, moqueur.

Elle leva les yeux au ciel et pris la bouteille. Un joli sourire apparut sur ses lèvres et elle me salua avant de partir faire fondre la colle avec le produit. Je refermai la porte et la verrouillai du même coup, avant de laisser échapper un petit soupire. Je repris mon portable et effaçai le message. Faisant disparaître la preuve de ma culpabilité dans le royaume des ombres.

****

Aujourd’hui était un cours pratique et je n’avais pas à apporter quoi que ce soit, excepté mes Pokémon.  Le professeur nous donnait des notions de bases sur toutes les sortes de potions existantes, disponible à la boutique de l’académie, nous montrant quoi utilisé dans des circonstances spécifiques et aussi comment appliquer le remède.

La méthode d’apprentissage était plutôt discutable, il choisit deux élèves parmis la foule et il leur demanda de faire un duel Pokémon l’un contre l’autre, privilégiant uniquement les attaques à statut. Je n’étais pas très à l’aise avec sa manière d'enseigner, mais ça avait le mérite d’être clair et instructif.

Un avertissement sonore retentit, signalant la fin du cours. Je rappelai Roméau dans sa balle avant de me diriger vers ma chambre pour me préparer à une petite excursion en montagne. J'avais entendu par des élèves qu'il existait une caverne entière faites de cristaux dans le creux de la montagne. Ce n'était que des rumeurs, évidemment, mais cela avait piqué ma curiosité et je me devais de trouver ce magnifique paysage. C'était une question de vie ou de mort ! Enfin, plus d'inspiration, mais ce n'était que des détails.

Je déverrouillai la porte de ma chambre et j'entrai immédiatement. C'est abasourdi que je vis Niamh assise directement sur le sol, le visage concentré à regarder une page de mon cahier que j'avais laissé sur mon bureau durant mon absence.

“Niamh ?!” demandai-je extrêmement surpris.

Son regard surpris croisait le mien, je ne manquai pas de voir le rouge de son visage, ce qui me fit comprendre qu'elle devait être tombée sur le portrait que j'avais fait d'elle, lors de l'événement de la montagne. Mes joues s'enflammèrent comme un feu de forêt en plein été et d'un geste rapide, je me penchai pour retirer le cahier des mains de la demoiselle, remarquant du même coup ce qu'elle regardait à l'instant. Évidemment, mes craintes étaient fondées, puisque c'était bien la page en question.

Ressentant une panoplie d'émotions contradictoires, je demandai à la coordinatrice, extrêmement perplexe et un peu en colère:

“Comment es-tu entrée dans ma chambre ?! Je suis persuadé d'avoir verrouillé la porte en allant à mon cours tout à l'heure !”

Confus, je tapotai sur mon cahier et je m'assis sur le rebord de mon lit. Je me doutais qu'elle était encore entrée dans ma chambre pour y mettre de nouvelles blagues, mais il n'empêche que c'était gênant de la voir avec mon précieux cahier à la main comme ça. Je rajoutai, la colère avait laissée place à de l'embarras;

“Je… Euh… Personne n’est censé voir ces dessins, “ surtout toi, me retins-je d'ajouter.

Enfin, c'était le cas aussi de Leon, puisqu'il y était deux fois. Le problème n'était pas que je ne voulais pas montrer ces dessins, c'était la représentation pure qu'ils avaient. J'avais l'impression qu'elle venait de jeter un coup d'oeil directement dans mon coeur et, honnêtement, cela m'embarassait énormément.

Je reprenai un peu mes esprits, je me relevai et j'ouvris de nouveau la porte.

“Peux-tu sortir, s'il te plait... j'ai besoin d'un moment,” lui demandais-je un peu froidement, peut-être même un peu trop.

Une fois la porte fermée, je déposai mes choses sur ma commode; soit mon portable, mes Pokéballs et le cahier. J'étais encore un peu ébranlé par la “trahison” de mon amie.

Je me couchai sur mon lit, mettant mes mains sur mon visage, essayant de calmer mes joues qui brûlaient d'embrassement. Malgré mon attitude froide, je n'en voulais pas à Niamh. Elle était curieuse, c'était évident qu'elle allait vouloir y jeter un coup d'oeil. Je ne m'attendis cependant pas à ce que ce soit maintenant.

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Niamh Mafoxy
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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeDim 16 Juin 2019 - 2:33


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It's just a prank, bro!

Don't be mad!



Lorsque la voix de Klaus retentit, je jure qu'une foule d'émotions différentes et contradictoires s'étaient succédées dans mon esprit. La gêne, la surprise, la honte, un brin de colère (envers qui de nous deux...?), l'embarras, et j'en passe-- je ne m'attendais vraiment pas du tout à ça. C'est vrai que je n'avais pas vérifié l'heure : immédiatement, j'avais sorti mon holokit pour juger de mon erreur : j'avais largement dépassé le temps que je m'étais laissé pour installer mes pièges.

En entendant le ton un tantinet colérique de mon ami, je m'étais tout d'abord braquée, prête à rétorquer une ou deux piques un peu acerbes : je n'ai jamais trop apprécié qu'on s'adresse à moi sur un ton de reproche. Bon, avec le recul, ça n'aurait pas forcément été la meilleure course à suivre.
Il m'avait arraché le carnet des mains, et, tout compte fait, j'étais trop bouche bée pour répondre quoi que ce soit. Juste abasourdie par la situation, je m'étais relevée, tandis que lui, au contraire, s'était assis sur son lit.

S'adressant à nouveau à moi, il m'avait dit que personne n'était sensé voir les dessins que contenaient son cahier-- dans ma tête, je me disais, « à quoi bon les dessiner, alors ? »
Accomplir une forme d'art sans la montrer, n'avait pour moi aucun sens. À quoi bon s'évertuer à produire quelque chose d'aussi beau, si c'est pour ne le montrer à personne ? Je ne m'imaginais pas imaginer des tours de magie sans penser, par le même coup, au public qui allait y assister.

Je m'apprêtais à faire part de mon état d'esprit à Klaus lorsqu'il s'était dirigé vers la porte, avant de l'ouvrir. Ah.
Puis, froidement, il m'invita à sortir-- enfin, me jeta dehors, surtout. Du moins, c'est comme ça que je le ressentais.

Vexée, je l'étais totalement. Est-ce que je m'en voulais ? Non, pas vraiment. J'étais surtout blessée dans mes propres sentiments. En même temps, je ne l'avais encore jamais vu aussi froid-- tout ça pour un carnet ? C'était, pour moi, incompréhensible.

Sans un mot, ni un regard, j'étais retournée dans ma propre chambre, ignorant mes Pokémon pour m'asseoir à mon bureau, et plancher un peu plus longtemps sur mes numéros, gobant au passage une chips au vinaigre de temps en temps.

Une bonne heure passa, tant bien que mal, avant que je ne décide, avec un soupir, d'arrêter de travailler. Tout ça était totalement vain. Je n'avais pas avancé d'un pouce.
Posant mon crayon sur mon bureau avec un soupir las, je recouvrais mon visage de mes mains dans l'espoir de m'offrir un peu d'obscurité, et de silence, pour réfléchir.

Je me sentais mal.

Mon orgueil s'en trouvait un peu blessé : moi, me sentir mal ? Pour une histoire pareille ? Je n'étais pas en tort. C'est lui qui s'était agacé pour rien. Ça n'avait jamais été mon genre de me casser la tête sur des broutilles pareilles...
Mais pourtant, je me sentais mal quand même.

Impossible de m'expliquer pourquoi. Ça avait peut-être quelque chose à voir avec le fait que je m'étais vue dans ce carnet, juste avant qu'il ne me mette à la porte. Je crois bien que ça m'avait fait plaisir, ou quelque chose comme ça.
Je me surpris à craindre que Klaus ne m'en veuille. Je m'entendais bien avec lui. En me basant sur la réaction qu'il avait eue, franchement, j'avais de quoi avoir peur.
Ça m'était déjà arrivé de me disputer avec Misha. Mais ça n'était pas pareil. De toute manière, je finissais toujours par lui faire réaliser que j'avais raison, et puis, on se connaissait depuis un moment. On est complices de crime. On finissait toujours par revenir l'une vers l'autre. Enfin, c'était surtout elle qui revenait vers moi. (Je peux la comprendre).

Quant à Klaus...
Mes yeux rivés sur le poster de magicien juste devant moi, je réfléchissais, en tapant du pied. J'étais un peu agacée.

Puis, je me saisissais de quelques petits trucs dans mes placards et mon petit frigo d'étudiante, avant de sortir en trombe dans le couloir.
Quelle histoire.

* * *

Satisfaite, mais toujours habitée par une multitude de sentiments contradictoires, j'envoyais un texto à Klaus, très succinct, allant droit au but :

Tu pourrais venir dans la cuisine stp ?

Puis, après avoir jeté un coup d'oeil au fruit de mon dur labeur-- sur lequel je travaillais depuis une bonne quarantaine de minutes, j'allais me cacher au même endroit où cet abruti s'était caché quelques jours auparavant, avant de me faire manger ses affreux muffins aux raisins secs.

J'avais laissé, non loin du four, un plateau garni de cookies encore tièdes, aux pépites de chocolat (des vraies, cette fois). Les gâteaux étaient accompagnés d'un simple mot : Pour Klaus -- garanti sans piège.

Je ne comptais pas vraiment me montrer, mais simplement m'assurer que mon ami accepterait cet effort de ma part : et j'espérais bien qu'il l'apprécierait, parce que moi, ça m'en avait demandé, des efforts. Je n'étais pas prête à m'excuser-- d'autant plus que, je le rappelle, je n'avais rien fait...
Mais, quand même, ça me soulagerait bien, s'il pouvait ne pas m'en vouloir pour tout ça.


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MessageSujet: Re: It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI   It's just a prank, bro! (avec Klaus V. Nirello) / FINI Icon_minitimeDim 16 Juin 2019 - 5:09


Le regard fixé sur le plafond, je repassai la scène dans ma tête, me maudissant presque d'avoir agis aussi durement envers le jeune demoiselle, qui n'avait rien fait de mal après tout. Distraitement je laissai sortir mes compagnons de leur balle pour qu'ils mettent un peu de vie dans ma chambre, cela m'aiderait très certainement à me changer les idées.

Sans succès. Je n'avais ni la force et ni l'envie de me bagarrer avec eux. Je pris mon livre et je fis semblant de lire pour qu'ils me laissent tranquille. Une heure passa, je me levai enfin de mon lit, allant dans ma chambre de bain pour asperger mon visage d'eau chaude afin de réveiller mes sens.

Revenant dans la pièce principale, je contournai les Débugant qui faisaient des prises de catch au sol et je me dirigeai vers mon portable, je le pris et j'ouvris l'application de texto dans le but de m'expliquer à la demoiselle. Pour une des premières fois de ma vie j'étais sans mot. Les phrases que j'écrivais semblaient être trop nulles, trop fades ou trop clichés. J'avais l'impression que faire mes excuses par écrit ne serait pas suffisant…

Je pris mon cahier et je m'installai à mon bureau, ignorant encore une fois mes Pokémon qui voulaient vraiment que leur donne de l'attention. Je l'ouvris et je regardai le dessin de la jeune demoiselle, qu'avait-elle pensée à voyant ça ? Et surtout, qu'avait-elle pensée de ma réaction ? Elle me détestait, c'était évident.

Comment me faire pardonner…? Je portai mon attention sur le dessin de la jolie demoiselle, pensif. Je pris un crayon et j'apportai quelques retouches. Une petite idée m'était venue en tête. Il ne me restait que m'assurer que le dessin était parfait.

Une heure passa, possiblement même un peu plus, lorsque j'entendis mon portable émettre un petit signal sonore. D'un geste précis et appliqué, j'arrachai une page spécifique de mon cahier. Je signai mon chefs-d'oeuvre et j'y écris une petite note derrière. J'allai ensuite chercher un petit cadre qui trainaient dans mon coin artistique et je mis le portait à l'intérieur.

Puis, un peu nerveux, j'allais regarder le texto que je venais de recevoir, espérant que ce soit Niamh, mais sachant qu'il y avait que très peu de chance. C'est très surpris que je regardai le message sur la surface de mon appareil. Elle me demandait de venir dans la cuisine. J'étais curieux et confus à la fois, comment pouvait-elle être aussi calme après que je l'ai si froidement rejetée ?

J'enveloppai le cadre d'un joli tissus, une sorte de soie, essayant le plus possible de faire une semblant d'emballage et je me dirigeai vers la cuisine. Je m'arrêtai devant la porte de la pièce, prenant un moment pour mettre de l'ordre dans mon esprit. Je devais en premier m'excuser. Puis je devais lui expliquer pourquoi j'avais agis de la sorte. Ou l'inverse ?

Prenant mon courage à deux mains, j'entrai dans la cuisine, m'attendant à voir la demoiselle assise sur la table avec son légendaire sourire narquois me disant que je venais de marcher dans un de ses pièges... mais rien.


“Niamh ?” demandai-je d’une petite voix, un peu perplexe.

Approchant du centre de la pièce, je remarquai un plateau contenant des gâteaux et ne petites notes les accompagnaient. Tenant le cadre d'une main, je pris la note de l'autre, la lisant avec un petit sourire soulagé. Niamh avait fait ces cookies pour moi et ce n'était apparemment pas une farce. Je me disais que c'était exactement ce qu'elle essaierait de me faire croire s'ils étaient réellement piégés en temps normal. Néanmoins, la situation actuelle n'était pas normale.

Les gâteaux étaient excellents et le mot était peut-être même un peu faible. Ayant encore un peu l'estomac noué, je n'en pris que deux, mais ils avaient été absolument délicieux. Je regardai mon environnement attentivement, voyant un léger bordel, je compris qu'elle s'était donnée à fond dans la conception de ces petites sucreries. Je fus agréablement touché par le geste de mon amie.

Je déposai le présent à droite du plateau et je pris deux autres cookies, légèrement déçu de ne pas voir mon amie pour m'excuser. Laissant échapper un petit soupire, je me dirigeai vers l'entrée de la pièce.

Lorsqu'elle allait ouvrir le tissu, elle y verra le portrait qu'elle regardait un peu plus tôt, encadré. C'était surtout symbolique et ce n'était pas les excuses que j'aurais aimé lui donner. Si elle ouvrait le cadre pour quelconque raison, elle y verrait au dos du dessin un petit message remplis d'émotions et un peu taquin.

Pour Niamh,
Tu es une personne fantastique.
Merci de me bénir de ta présence.


Grignotant le troisième cookie, je sortis de la pièce, appréhendant un peu le moment où je la verrai face à face et en me demandant ce qu'elle penserait de ma petite offrande.

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