Sujet: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka Sam 24 Oct 2020 - 3:18
Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka Les petits poissons dans l'eau Nagent, nagent, nagent, nagent, nagent Les petits poissons dans l'eau Nagent aussi bien que les gros Les petits les gros, nagent comme il faut Les gros les petits, nagent bien aussi Les petits poissons
C’était dimanche, une épidémie de rhumes avait frappé et une bonne dizaine d’élèves emplissaient l’infirmerie, certains toussaient d’autres éternuaient d’autres avaient de la fièvre et les moins malades tentaient de se reposer dans ce brouhaha. Tim me lança un regard déterminé, il manquait quelque chose en cette pièce blanche : des sourires. Je m’en suis aperçue ce matin en allant chercher ma boîte de médicaments pour le mois. Ni une ni deux j’avais filé vers mon livre d’origamis et habile de mes mains j’avais peint après fabrication treize chapeaux Magicarpes de différentes tailles, dix pour les petits malades, un plus petit pour Minisange à qui j’avais fait comprendre l’importance de la mission ‘’sourire’’ et un pour l’élève qui allait m’aider en cette mission du moins je l’espérais : Sunny Tanaka.
Un professeur l’avait mis en retenue pour une raison qui m’était inconnue puis il était venu me voir avec un sourire goguenard s’exclamant : « Hé le petit nouveau ! Je suis sûr que tu as plein de temps ! Ça a toujours du temps les bleus de profs ! J’ai collé Sunny Tanaka, mais pas le temps de m’en occuper ! Je t’en charge ! » Puis après une grande tape sur l’épaule il me dit : « T’es d’accord pas vrai ! » Tim sur ma tête réveillé à ce coup voulut furieux faire attaque Pipic sur les yeux de ce malotru de collègue. Mais je le retins juste à temps, l’attrapant, il se débattit jusqu’à griffer ma main mais je tins bon en disant au collègue tout sourire : « D’accord dîtes à Sunny de me rejoindre à l’infirmerie pour 10 heures 30 tout à l’heure ! » « Je transmets le bleu ! Mais tu ferais mieux de dresser ton Minisange il est sau... » Il ne put pas finir sa phrase car je le coupais : « Tim n’aime juste pas qu’on soit irrespectueux, désolé ! » Mon ton sec fit grimacer le collègue qui leva le poing, Tim lui lançait un regard meurtrier, ma main souffrait de son bec et ses pattes griffues mais je tenais bon et gardais un calme froid, je ne le frapperai pas, je n’étais pas violent, je n’avais plus rien à voir avec cet enfant terrifié qui lançait une pierre au front de son père, je ne le frapperai pas en revanche ma fureur se voyait sur mon visage, on ne s’attaquait pas à Tim.
Finalement le poing du collègue se baissa et il renonça à me frapper et il partit dans un : « Ah la jeunesse ! » consterné. Minisange se calma, je massais ma main douloureuse puis m’agenouillais face à Minisange boudant à terre : « Écoute Tim je ne peux pas te laisser crever les yeux des collègues ! Même si... » Un sourire malicieux se dessina sur mon visage et j’imitais le collègue en avançant torse bombé et visage grimaçant : « Je suis un ancien professeur le Bleu obéis ! » Je me retournais vers Tim et redis la phrase avec des mimiques il comprit alors que je me moquais. Il bomba son petit torse de Minisange et m’accompagna avançant devant moi dans une démarche très caricaturale de notre tortionnaire en répétant des ’’Minisanges’’ sévères alors que moi je répétais la phrase : « Je suis un ancien professeur le Bleu obéis ! » de manière très théâtrale. Minisange torse bombé sautillait, moi dans la même attitude avançais de façon militaire puis au bout de cinq minutes j’éclatais de rire, Minisange semblait tout aussi amusé que moi !
Je repris mon sérieux dans un : « Bon Tim on a du boulot ! Il nous manque un chapeau Magicarpe pour Sunny ! Il fait quelle taille de tête à ton avis ? » Minisange sautilla jusqu’au bureau, sauta sur la chaise puis le bureau et désigna de son bec l’album des photos d’élèves que l’on m’avait passé pour que je mémorise leurs noms en début d’année, du moins passé à ma demande, qui aurait la folie de vouloir apprendre les prénoms de tous les élèves de l’école ? Moi en fait et à vrai dire je pensais que ce n’était pas inutile de savoir le nom des élèves et leur visage ça les rendait moins in-humanisés qu’un emploi du temps avec les années à qui j’allais enseigner. Bon je n’avais pas encore tout mémorisé, il y en avait des noms et des visages ! Mais je m’accrocherai !
Sur cette réflexion j’ouvris l’album et tombait sur la photographie de Sunny Tanaka. Un jeune homme de 19 ans, cheveux noirs et courts, yeux d’encre et peau pâle semblant maussade mais ce n’était peut-être juste pas un bon jour pour lui le jour de la photographie du classeur des élèves. En tout cas grâce à ça je savais approximativement quelle taille de chapeau Magicarpe faire. Ce à quoi je m’attelais.
Nous étions donc devant l’infirmerie du moins sa porte fermée. Tim sur mon épaule portait un minuscule chapeau Magicarpe sur sa tête avec fierté, moi j’en avais un aussi plus grand sur la mienne. Et j’avais un carton plein des chapeaux Magicarpe dans les mains.
Nous poussions la porte et un membre du personnel qui avait été prévenu nous accueillit avec un sourire et me laissa surveiller les petits malades, certains rirent d’autres me regardaient avec des yeux ronds stupéfaits se demandant peut-être qui était cet énergumène qui portait un chapeau de Magicarpe fièrement sur la tête mais je continuais de sourire et m’exclamais joyeusement : « Bonjour les enfants ! Je m’appelle Dliver Eplins, je suis professeur ! Aujourd’hui nous serons des Magicarpes ça vous dit ? » Un élève de 14 ou 15 ans se renfrogna : « C’est n’importe quoi ce type on n’a plus 5 ans ! »
Je haussais les épaules et avec Minisange je commençais à faire le tour des lits dans une démarche dansante avec mon chapeau Magicarpe chantant :
« Les petits poissons dans l'eau Nagent, nagent, nagent, nagent, nagent Les petits poissons dans l'eau Nagent aussi bien que les gros Les petits les gros, nagent comme il faut Les gros les petits, nagent bien aussi »
J’étais joyeux et ça se voyait, c’est peut-être pour cette raison qu’une petite convalescente de 10 ou 11 ans se leva et prit un chapeau et le mit sur sa tête dans un : « Moi aussi je veux jouer Professeur Magicarpe ! » Je ne contredis pas ce surnom que je trouvais classe et ralentis ma marche pour que l’enfant puisse me suivre gardant cependant une allure dansante. Bien vite, elle m’accompagna dans mon chant, peu à peu même les plus grands voulurent se joindre à la fête, bien sûr les plus malades ne pouvaient pas danser mais ça ne les empêchait pas de sourire voire rire ou taper des mains, un chapeau Magicarpe sur la tête. Et notre petit cortège continuait de chanter :
« Les petits poissons dans l'eau Nagent, nagent, nagent, nagent, nagent Les petits poissons dans l'eau Nagent aussi bien que les gros Les petits les gros, nagent comme il faut Les gros les petits, nagent bien aussi »
Quant à Minisange, il s’était mis devant moi et guidait à présent notre danse entre les lits dans des « Minisanges » heureux. L’amusement était à son summum quand la porte s’ouvrit et je vis Sunny, dans un grand sourire je dis à l’élève : « Ah Sunny Tanaka ! Rejoins nous ! Il y a un chapeau Magicarpe pour toi aussi ! »
Sunny Tanaka
Ancien ranger
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Sujet: Re: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka Mar 27 Oct 2020 - 23:19
Dliver
Sunny
Je suis au fond d'un océan. Où que je tourne mon regard, je ne vois rien. C'est comme de la clostrophobie, et pourtant je me sent exposé.e.
Le professeur Magicarpe
Pourquoi? Il y avait de forte chance que cette question n'ait pas de réponse. Ou plutôt que Sunny soit incapable de trouver cette réponse actuellement. Son état n’était pas au mieux. On pourrait dire que c’était arrivé d'un coup mais ça serait mentir. Cela faisait bien longtemps que ça durait, discrètement. Il n’était juste plus apte à le supporter. Ça le tourmentais. Il avait toujours maintenue son équilibre, tant bien que mal, alors qu'est ce qui avait changer? Peut-être que rien avait changer au final. Que le poids sur ses trop fragiles épaules était finalement devenu trop lourd pour lui.
Ce matin, il eu bien de la peine à se lever. Aujourd'hui, tout lui semblais compliqué, plus énergivore que d'habitude. Il serais bien resté au lit mais il ne pouvais pas. On l'avais collé, certainement le pire jour. Ses absence répété ne pouvait pas éternellement passé sur le dos de sa maladie apparemment. Un professeur ne pris pas compte de son état et le collas. Sunny aurais aimé resté enterré sous sa couette, en tentant de fuir cette angoisse d’être observé qui le tiraillais depuis ce matin. Devant le miroir, cette sensation amplifias sa dysphorie. Ah la dysphorie, toujours là pour empirer son état, toujours là pour lui rappeler qu'il n'avais, à son impression, pas assez de courage pour être publiquement "out". Le dire à une personne avec qui le courant passais bien c’était facile, porter robe et perruque pour dissimuler son identité lors de ses shasses c’était plutôt pratique mais paraître face aux regard des gens, craindre que son passing ne soit pas assez bon et lui vaille remarques et clichés, avoir peur de ceux qui ne pourrais pas comprendre qu'il n'est ni homme ni femme et tenterais de le faire rentrer dans une de ces deux case... il n'avais franchement pas la force de tenter l’expérience. Alors, face à cette sensation d'être observé, il s’habillât de ces vêtements dit "masculin", et partis loin de ce miroir sans le regarder d'avantage pour ne pas se sentir plus mal. Mais sa sensation ne désemplissait pas, au contraire. Il ne pouvais taire imprécision d'un regard porté sur lui. Non seulement ça le rendais dysphorique, mais ça commençait à le faire angoisser. On le suivais? Il hallucinait? sous le stresse, il pressas le pas dans les couloirs, mais, avant de se mettre au pas de course, un professeur l'interpellas. Apparemment, c’était celui qui l'avais collé. Et, apparemment, un autre professeur s'occuperais de son heure de colle... à l'infirmerie. Ils savaient que Sunny était fortement à risque faces aux maladies contagieuses?! Le jeune humain sentais une rage bouillonner en lui, mais il n'avais pas la force d'entamer une dispute perdu d'avance. Les professeurs ont toujours raison après tout... Il ravalas ses sentiments négatifs et se contentas d'un hochement de tête accompagné d'un "d'accord" à peine audible.
S'en était trop, il était à bout. Il devais fuir, n'importe où, n'importe comment, loin de cette sensation d’être bloqué de toute part. Les couloirs le rendais claustrophobe. Il se réfugias donc dehors, au calme. Mais cette sensation qu'on l'observe était toujours là. Il eu bien envie de demander qui était là, mais il savait que cela allait être absurde. Même si quelqu'un le suivait vraiment, il était peu probable qu'on lui réponde. Et ça aurait surement était encore plus terrifiant qu'on lui réponde en fait. Un flash traversas son esprit. Un baudrive? Il secouas la tête pour tenter d’effacer cette idée et les tremblement qu'elle lui provoquait. Au bord des larmes, au bout de ses forces, il se décidas d'appeler quelqu'un. Saya lui répétais que son père n’était pas si méchant, juste maladroit... Il pouvais bien tenter? Juste une fois, lui redonner une chance? C’était peut-être ce dont il avait besoin?
-Allô papa? prononçai-t-il entre quelques sanglot. -Sunny? Qu'est ce qu'il y a? C'est rare que tu appels... -Je... le jeune humai rassemblas ses forces pour dire tout bas J'ai besoin d'aide...
L'homme au bout du fil mit un petit moment pour réagir, avant de répondre finalement.
-Allons, t'es un grand garçon. Ça sert à rien de pleurer. Raconte moi ce qui-
Sunny raccrochas au nez de l'homme. C’était absurde! Comment avait-il pue ne serai-ce que penser que ça valait le coup de lui redonner une chance ?! Maintenant il se sentait mal, en colère ET stupide. Et sa sensation d'être observé qui ne désemplissait pas! Son stalker imaginaire devait bien se rire de lui! C’était juste stupide d'appeler cet homme. Sunny se sentait stupide d'avoir eu cette idée...
Il regardas l'heure, se rappelant qu'il était sensé être collé et... il était en retard. Evidemment, il allait pas se passer un seul truc correctement dans cette foutu journée! Il se levas, séchas les quelques larmes qui étaient parvenu à couler contre son gré, et se mit en route. Il allait surement de faire engueuler à cause de son retard... après tout, il n’était plus à ça prés. Une journée de merde, ça dure souvent une journée entière.. Et ça n’était que le matin...
Il approchas de l'infirmerie. Ça chantais, visiblement de bonne humeurs. Sunny n’était même pas entré que ça l’épuisais déjà. N’étant plus à une minute prés, il pris le temps de mettre un masque, sortir Flammie de sa ball, le prendre dans ses bras (il avait besoin d'une peluche et le pyroli était surement ce qui s'en approchais le plus), puis il rassemblas le peu de courage lui restant avant d'entrer. Le vacarme l'insupportais déjà...
-Ah Sunny Tanaka ! Rejoins nous ! Il y a un chapeau Magicarpe pour toi aussi !
Sérieusement? Il avait vraiment là tête à porter ce genre de truc?! Et c’était quoi cette "heure de colle". Il avait pas quelque chose de plus classique en stock ce prof?! Enfin, si on supposait qu'il était vraiment prof. Sunny se demandais sincèrement ce qu'il foutais là. Il s’était gouré de salle? D'univers? Le monde voulais pas juste lui foutre la paix?!
Sunny repoussas juste le chapeau avec un simple "Non merci...". Il ne pouvais s’empêcher de se dire qu'il gâchais l'ambiance. Il n’était, surtout en ce moment, pas vraiment ce qu'on pouvais qualifier de festif. Il voulais juste disparaître jusqu’à ce qu'on l'oublie. Il sentais le regard de tout le monde dirigé vers lui, ça le mettait mal à l'aise. Pourquoi rien ne se passais correctement aujourd'hui?...
Sunny ne voulait pas du chapeau. Tous les enfants le regardaient outrés. Moi je me mordis la lèvre sentant que j’avais fait une gaffe. Je devais rattraper le coup et vite.
« Pourquoi tu veux pas jouer ? » s’agaça la plus jeune du groupe sourcils froncés. Ce fut Tim qui sauva la situation il secoua la tête, rattrapa son chapeau Magicarpe et le mit en pièce avant de crier : « Minisange ! Minisange ! » Je compris soudain et saisis l’idée de mon petit frère Pokemon.
« Minisange a raison nous ne sommes pas des Magicarpes ! » m’exclamai-je tout sourire.
Je me frappais le torse dans un : « Moi je suis Dliver Eplins ! »
« Moi Caro Nij ! » s’enthousiasma à nouveau la fillette qui avait râlé sur Sunny. Alors que les enfants affirmaient leurs noms fièrement en enlevant leur chapeau Magicarpe. Je sortis discrètement de l’infirmerie puis fermai la porte derrière Sunny que j’avais plus ou moins sorti de force, en faisant attention à ne pas lui faire mal du moins plus de mal que j’en avais déjà fait.
Je le conduisis un peu plus loin dans le couloir dans la salle de repos des infirmières, vide à cette heure, peut-être en plein travail et en repos pour d’autres, c’était dimanche alors on ne pouvait pas être catégorique sur qui travaillait ou non.
Une fois dans la salle j’invitais Sunny à s’asseoir et lui servis un chocolat chaud. J’avais pris soin de remplir un bol en plastique d’eau pour Minisange et Pyroli. Minisange sauta sur la table et invita l’autre pokemon à le rejoindre dans des « Minisange » enjoués.
Je m’assis près d’eux avec un café. « Pfoui ! Heureusement que Minisange comprend vite , il ne parle pas le langage humain mais il ressent très fort, hein Tim, merci ! » Au ton doux de ma voix Minisange ferma les yeux de contentement quelques secondes.
Je fis silence embarrassé, je remarquais les traces de larmes séchées sur le visage de Sunny, mais même sans ça cela se voyait qu’il n’était pas en forme.
« Sunny, tu as besoin d’aide n’est ce pas ? »
Dehors, suite à la pluie, il y avait un arc-en-ciel, en temps normal j’aurais parlé du pokemon Ho-Oh mais pas là, peut-être tout à l’heure, pour l’instant c’est mon élève qui comptait.
« Je te demande pardon Sunny… Je suis nouveau et n’ai pas encore lu tous les dossiers d’élèves, de toutes façons vous êtes bien plus que cela, mais le lire aurait peut-être pu éviter de te mettre mal à l’aise ! »
Minisange délaissa le bol d’eau avant de le pousser de son bec jusqu’à Sunny dans un « Minisange » de partage bienveillant, décidément Minisange se sociabilisait ici ! Tant mieux !
Après mon doux sourire, je repris un air sérieux et dis : « Tim et moi ferons tout pour t’aider ! Et tout ce que tu me diras resteras dans nos têtes d’humain et de Pokemon ! » Je fis un signe devant ma bouche imitant une clef dans une porte.
« Tu peux pleurer si tu veux, tu peux te mettre en colère si tu en a envie, Sunny, je resterai à tes cotés, alors s’il te plaît laisse Tim et moi t’aider. »
Ma voix était calme et quand je fis silence à nouveau on sentait que je serai là pour écouter et si possible l’aider.
Sujet: Re: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka Sam 14 Nov 2020 - 1:26
Dliver
Sunny
Je suis au fond d'un océan. Où que je tourne mon regard, je ne vois rien. C'est comme de la clostrophobie, et pourtant je me sent exposé.e.
Le professeur Magicarpe
-Pourquoi tu veux pas jouer ?
Qu'est ce qu'elle lui voulais la morveuse taille réduite ?! Non, on peut pas vraiment dire que Sunny aime les gosses. Il vit dans son monde et les enfants vivent dans le leurs, les deux entités ne pourront juste jamais se comprendre. Donc, se retenant de répondre "et toi pourquoi tu vient n’emmerder?" (il se doutais bien que ça passerais pas vraiment, il est un peu sensé être en colle là... même si ça en a pas l'air), Sunny se contentas juste d'un bref regard noir vers la gamine avant que son attention ne soit attiré pas un braillement aigus.
-Minisange ! Minisange !
Allons bon, qu'est ce qu'elle avait l'omelette raté? Il allais se mettre en tête de lui casser les oreilles lui aussi?
-Minisange a raison nous ne sommes pas des Magicarpes ! Moi je suis Dliver Eplins ! -Moi Caro Nij !
Ils pouvaient pas être muet plutôt? Nan, par ce que Sunny il en avais concrètement rien à faire de leurs noms. Que la morveuse s'appel "Caro" ou "Patate douce de printemps" ça n'allais pas changer grand chose dans sa vie! (Quoique, au moins dans le second cas ça aurait été plus drôle.)
Sans vraiment avoir le temps de réagir, Sunny se fit entraînais dans la salle de repos des infirmièr.e.s. Il n'aimais pas vraiment se faire traîner comme ça mais au moins il était au calme. Et puis, c’était la première fois qu'il voyais cette salle. Il n'y avait personne d'autre qu'eux. En même temps un dimanche..
Le "professeur" lui servis un chocolat chaud. Il... était pas sensé être collé? Se faire traité d'insolent ou se faire engueuler parce qu'il semblais s'en ficher, ça il avait un peu l'habitude mais se faire offrir un chocolat chaud... ça faisait pas très "punition".
-Minisange.
Le petit pokemon semblais inviter Flammie à le rejoindre mais le pyroli préférait rester dans les bras de sa maman son maître.
-Pfoui ! Heureusement que Minisange comprend vite , il ne parle pas le langage humain mais il ressent très fort, hein Tim, merci !
Génial. Encore un bien pensant grand défenseur des pokemons persuadé que ces derniers ont un fonctionnement intellectuel semblable aux Hommes... C'est quoi la prochaine étape? Jouer les gentils professeurs en voulant proposer son aide à Sunny?
-Sunny, tu as besoin d’aide n’est ce pas ?
ÉVIDEMENT! Cette fausse bonne fois... Il ne veut aider Sunny que parce qu'il parait faible, mais si il savais la vérité il retirerait vite sa main tendue.
-Je te demande pardon Sunny… Je suis nouveau et n’ai pas encore lu tous les dossiers d’élèves, de toutes façons vous êtes bien plus que cela, mais le lire aurait peut-être pu éviter de te mettre mal à l’aise ! -Je ne pense pas.
Sauf si les dossiers sont magique et se mettent à jours tout seul en temps réel! Mais c'est peu probable. De toute façon il n'y avais pas grand chose dans son dossier, mis à part peut-être des infos sur sa maladie et un mensonge nommé "H" sur son identité.
-Minisange.
Qu'est ce qu'il voulais celui là? Il est toujours aussi bruyant? Sunny ne le supporterait pas au quotidien. Angel est calme lui au moins...
-Tim et moi ferons tout pour t’aider ! Et tout ce que tu me diras resteras dans nos têtes d’humain et de Pokemon !
Que de belles paroles... Ne jamais promettre sans savoir. On ne peut pas garder TOUT les secrets. C'est humainement impossible.
-Tu peux pleurer si tu veux, tu peux te mettre en colère si tu en a envie, Sunny, je resterai à tes cotés, alors s’il te plaît laisse Tim et moi t’aider.
Pleurer? Se mettre en colère? Ça c’était déjà fais. Ce professeur voulais jouer les bon Saint-Martin plein de bonne fois? Sunny allais lui donner un petit diablotin.
-Tout ce que je dirais? Même si je dire que je suis de la Team Dusk. Que je passe mon temps libre à vendre des pauvres pokemons innocents juste pour le plaisir, alors que je n'ai même pas besoin d'argent?
Peut-être voulait-il tester la personne face à lui en disant ça... Ou peut-être voulait-il juste l'ennuyer. À moins que ça ne soit un appel à l'aide dissimulé? Mais il serait dangereux pour lui de ne pas nuancer ses propos.
-Je plaisante bien sur. ...À moins que le mensonge ce soit de dire que je mentais.
Un léger sourire mesquin s’était dessiné sur ses lèvres. Rien de très sympatrique... il laissait juste comprendre qu'il n’accordait aucune confiance à la personne face à lui.
« Tout ce que je dirais? Même si je dis que je suis de la Team Dusk. Que je passe mon temps libre à vendre des pauvres pokemons innocents juste pour le plaisir, alors que je n'ai même pas besoin d'argent? » me défia le jeune homme, Minisange ouvrit grand ses yeux et voulut foncer sur l’élève en retenue face au ton mesquin de celui-ci mais je lui caressais avec une extrême douceur les plumes de son dos pour le calmer. Un grand sourire s’étala sur mes lèvres alors que mon élève continuait en ces termes : « Je plaisante bien sur. ...À moins que le mensonge ce soit de dire que je mentais. »
Je me levais dans un énergique : « Je t’aime bien toi ! Tu poses des questions fort intéressantes ! »
J’allais chercher un paquet de cookies rangé entre deux boites de médicaments, je rappelle qu’on est dans la salle de repos des infirmiers. En sortis quatre et les déposais dans une assiette en carton. Puis je les mis sur la table. Tim se précipita sur l’assiette, prit son gâteau et le picora furieusement, je ris en prenant mon propre gâteau. Puis je poussais l’assiette où il restait deux cookies vers Sunny et son Pokemon.
« On va avoir besoin de force mon gars ! » dis-je à Sunny tout sourire. J’avalais mon café d’un trait, croquais à plein dent dans mon cookie, le reposai sur la table dans un : « Tu n’es pas sans savoir que je suis professeur de Psychologie et Philosophie adaptée aux combats Pokémon ! Et si non, bah tu le sais à présent ! »
Je frappais la table avec enthousiasme mais sans violence même si mon énergie passionnée non dissimulée pouvait en donner l’apparence.
« Réduire l’expérience humaine à une histoire de vrai ou faux, de mensonge ou vérité est une façon de rendre inutile le trajet par lequel chacun peut trouver la façon de s’appuyer sur le réel. » Je fis un clin d’œil à Sunny : « C’est une citation de Patricia León, elle a une Thèse de doctorat en Psychanalyse, je ne peux donc pas dire que ce que tu me présentes est vrai ou faux ! » Je croquais dans mon cookie dans un : « Cependant, je peux dire que tu as, comme tous, une vision du réel qui s’appuie sur ta propre expérience. »
Je m’étirais dans un : « Patricia León a aussi écrit : « Par le mensonge le sujet assure à l’avance le dénouement final du conflit avec l’Autre. » » Je continuais de plus en plus amusé par cet élève : « Tu es très intelligent Sunny, mais le fait que tes propos se contredisent montre bien que en plus de ne pas me faire confiance, on ne se connaît pas tu en as le droit, tu as besoin de garder le contrôle de cette discussion un peu comme un Pokemon qui serait capturé sans consentement tu t’accroches à tes propos, dans quel but ? Je n’en sais rien, mais là n’est pas le propos, je ne suis pas en droit de te demander la vérité après tout ! »
« Minisange ! » Rétorqua Tim lorgnant mon reste de cookie que je lui passais dans un : « T’as sacrément faim Tim aujourd’hui ! » Un constat pas un jugement en soit.
Je retournais mon attention vers l’élève retenu : « Freud, fondateur de la psychanalyse a dit que le mensonge a « « une signification particulière » pour aller plus loin encore , Lacan psychiatre et psychanalyste qui a continué les travaux de Freud en y ajoutant sa touche a dit : « ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge : c’est le chapitre censuré » à propos de l’omission. »
Je vis Tim qui lorgnait la boite de cookies et ris : « Tim, les cookies ça suffit ! » Il me lança un air de défi et voulut sauter de la table pour ouvrir le paquet sacré, je le retins dans un : « Tim ! Ce soir il y aura des pommes au four avec du sucre, tu veux vraiment ne plus avoir faim pour ? » Tim me regarda avec mécontentement, les yeux plissés de réflexion, le mot « pomme » était pour lui un mot quasi sacré, il adorait en picorer. Il finit donc par juger qu’il fallait laisser les cookies en promesse de ce futur met divin de pommes sucrées.
Nos regards de Pokemon et d'humain, qui se défiaient, s’adoucirent, et je pus retourner mon attention vers mon élève : « Pour en revenir à nos Moumoutons, je vais faire une dernière citation, de Platon un grand philosophe cette fois : « Quand, par suite de l’ignorance où nous sommes des faits authentiques du passé, nous conformons autant que possible le mensonge à la vérité, ne rendons-nous pas, par là, le mensonge utile ? »
Je plongeais mon regard vert dans les yeux d’ébène de mon élève : « Peu importe que ton mensonge soit ta première ou ta deuxième parole, je l’ignore totalement et ne vais ni divulguer ni te forcer à me répondre. Cependant je suis curieux de savoir. »
Mon regard se fit plus sérieux alors que je fixais toujours les yeux de mon élève.
Je voulais vraiment l’aider cela se sentait comme l’altruisme d’un Leveinard franc et palpable. Mais il est inutile de forcer un Ronflex à tenir longtemps éveillé, cela lui porterait préjudice en plus, en revanche comprendre le fonctionnement d’un Pokemon était essentiel pour mieux réagir face à lui, autant que celui d'un humain d’ailleurs.
« En quoi le mensonge quel qu’il soit dans ton discours est pour toi une vérité qui te permet de garder le contrôle sur ton propre réel avec les autres et envers toi-même ? » Je plongeais encore plus mes yeux dans l’obscurité des siens comme pour y mettre un peu de lumière : « En d’autres termes, en quoi ce mensonge t’est utile ? » Un sourire sur les lèvres j’attendais sa réponse.
Sujet: Re: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka Sam 16 Jan 2021 - 21:38
Dliver
Sunny
Je suis au fond d'un océan. Où que je tourne mon regard, je ne vois rien. C'est comme de la clostrophobie, et pourtant je me sent exposé.e.
Le professeur Magicarpe
-Je t’aime bien toi ! Tu poses des questions fort intéressantes !
Sunny n'était pas d'un habituel très expressif mais, pour le coup, on pouvais voir un magnifique "Ho merde!" sur son visage. Il savais que la situation allais tourner en sa défaveur. Une fois de plus, rien ne se passais comme prévue alors qu'il n'avais même plus assez d'énergie pour encaisser cette situation...
-On va avoir besoin de force mon gars ! Tu n’es pas sans savoir que je suis professeur de Psychologie et Philosophie adaptée aux combats Pokémon ! Et si non, bah tu le sais à présent !
"Ho merde!" combo! Non seulement sa ruse ne marchais pas mais maintenant il savais que même sa psycho-philosophie de comptoir ne lui servirait à rien. Et ce petit "mon gars" qui ne fais qu'empirer les choses tel du sel sur une plaie ouverte. Il était complètement hors de sa zone de confort. Tout allais trop vite pour lui et il n'avais rien à quoi se raccrocher. Et ce n'était pas les cookies qui allais l'aider. Il sentait que ce "cris intérieur" lui détruisais peu à peu sa capacité de raisonner. Il n'avais déjà plus d'énergie, c'était le pire moment pour commencer une crise, mais son cerveau n'en avais rien à faire et le prof semblais bien déterminé à continuer son monologue.
-« Réduire l’expérience humaine à une histoire de vrai ou faux, de mensonge ou vérité est une façon de rendre inutile le trajet par lequel chacun peut trouver la façon de s’appuyer sur le réel. » C’est une citation de Patricia León, elle a une Thèse de doctorat en Psychanalyse, je ne peux donc pas dire que ce que tu me présentes est vrai ou faux ! Cependant, je peux dire que tu as, comme tous, une vision du réel qui s’appuie sur ta propre expérience.
Sunny ne comprenais pas la moitié de ce que ce pseudo prof lui disais. Il ne le regardais même pas. Enfin... Oui et non. Il le fixais, mais il ne se concentrais pas du tout sur ce qu'il voyais. Il essayais de suivre ce qu'on lui disais d'une oreille mais c'était un échec à ce niveau. Il entendais des mots mais était incapable de les comprendre. La plus grande partie de sa concentration se trouvais sur cette crise naissante. Sa sœur appelais ça des "meltdowns". Sunny lui se contentais juste de les qualifier de "crise chiantes et crevantes".
-Patricia León a aussi écrit : « Par le mensonge le sujet assure à l’avance le dénouement final du conflit avec l’Autre. » Tu es très intelligent Sunny, mais le fait que tes propos se contredisent montre bien que en plus de ne pas me faire confiance, on ne se connaît pas tu en as le droit, tu as besoin de garder le contrôle de cette discussion un peu comme un Pokemon qui serait capturé sans consentement tu t’accroches à tes propos, dans quel but ? Je n’en sais rien, mais là n’est pas le propos, je ne suis pas en droit de te demander la vérité après tout !
Sunny souhaitait se barrer plus que tout mais... Il était déjà trop tard. Il bloquais complètement et se lever était déjà une action bien trop complexe pour son état actuel. Il n'était plus suffisamment capable d'ordonner ses mouvements pour se lever et marcher vers la sortie. Il priais juste pour que ce prof lui fiche la paix avant qu'il ne craque complétement. Il n'avais pas eu de crise en face de qui que ce soit depuis la mort de sa mère. La dernière chose qu'il souhaitait c'était de craquer devant un inconnu. Surtout si c'était cet inconnu!
-Minisange ! -T’as sacrément faim Tim aujourd’hui !
Pour une fois, Sunny était contant que cet oiseau de malheur soit si bruyant. Ça eu au moins le mérite de le ramener suffisamment à la réalité pour légèrement le débloquer sur sa réflexion désorganisé.
-Freud, fondateur de la psychanalyse a dit que le mensonge a « une signification particulière » pour aller plus loin encore , Lacan psychiatre et psychanalyste qui a continué les travaux de Freud en y ajoutant sa touche a dit : « ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge : c’est le chapitre censuré » à propos de l’omission.
Réussir a légèrement réfléchir c'est bien mais ça serait mieux si cet idiot de prof ne parasitait pas tout en blablatant. Surtout pour parler de Freud! La prochaine étape ça seras quoi? Qu'il lui dise qu'il à un syndrome d'Œdipe sur sa mère? Beurk! Mieux vaut ne même pas penser à ce genre de connerie et se recentrer sur le sujet important.
-Tim, les cookies ça suffit ! ... Tim ! Ce soir il y aura des pommes au four avec du sucre, tu veux vraiment ne plus avoir faim pour ?
Le seul mot que Sunny compris était "pomme". Saya adore les pommes aussi. Et bordel c'est pas le moment de se laisser distraire! Ce contretemps du professeur permis au moins à Sunny de légèrement se débloquer de sa crise pour reprendre le contrôle sur sa respiration. C'était très basique. Un simple exercice que ça mère lui avais appris il y a très longtemps. Inspirer, bloque et expirer le plus longtemps possible. Pas qu'il était en apnée avant... Il était juste en semi-apnée. Enfin, de son ressentie. Reprendre le contrôle sur sa respiration avais au moins le mérite de l'aider un peu.
Flammie, toujours contre Sunny, tournas la tête vers lui, sentant le changement de respiration de ce dernier. C'était surement le premier à comprendre que quelque chose n'allais pas, mais il était trop jeune pour le comprendre. Du coup, il regardais juste son maitre, un peu perdu.
-Pour en revenir à nos Moumoutons, je vais faire une dernière citation, de Platon un grand philosophe cette fois : « Quand, par suite de l’ignorance où nous sommes des faits authentiques du passé, nous conformons autant que possible le mensonge à la vérité, ne rendons-nous pas, par là, le mensonge utile ? »
Et c'était repartie! Il ne pouvais pas se taire?! Il ruinais tout les efforts de Sunny là! Sa respiration se faisait un peu plus bruyante dans une vaine tentative de se concentrer sur cette dernière. Mais ce prof était si bruyant! Et la lumière si fortes! Et tout était si... inconfortable!
-Peu importe que ton mensonge soit ta première ou ta deuxième parole, je l’ignore totalement et ne vais ni divulguer ni te forcer à me répondre. Cependant je suis curieux de savoir.
Les yeux de Sunny devenais de plus en plus humide. Il retenais ses larmes mais ne pouvais plus voire clairement. Ce n'était pas à cause des mots du professeur, il avait déjà arrêter de chercher à le comprendre depuis un bon moment, comprenant que c'était inutile. Il était juste de plus en plus en train de craquer, se sentant comme bloquer et débordé dans une situation hors de son contrôle. Et pour couronner le tout, il avais encore cette sensation désagréable dans la poitrine. Ses limites se rapprochais à grand pas.
-En quoi le mensonge quel qu’il soit dans ton discours est pour toi une vérité qui te permet de garder le contrôle sur ton propre réel avec les autres et envers toi-même ?
Sa tête lui faisait mal, et le fait de sentir le regard du professeur l'oppressais encore plus.
-En d’autres termes, en quoi ce mensonge t’est utile ?
En quoi ce mensonge lui était utile? Il lui servais à métriser la situation. Et maintenant que tout était hors contrôle il craquais complétement.
Dans un dernier espoir de se calmer, il mordis d'un coup sa main gauche. Flammie poussas un petit cris surpris, dans l'incompréhension de la situation. La respiration de Sunny était clairement audible et saccadé. Il se balançais fortement d'avant en arrière, forçant le pokemon à descendre de sur ses genoux. De sa mains libre, il se mis à frénétiquement frapper le siège où il se trouvais et, au vue du bruit, ça n'était surement pas indolore. Mais ça ne l'empêchais pas de continuer. Quelques larmes s'échappaient des yeux du pauvre élèves a bout de nerfs. Bravo Dliver, grâce à toi Sunny était en pleine crise.
Violemment Sunny se mordit d'un coup sa main gauche. Pyroli poussa un petit cri surpris. La respiration de l’élève était clairement audible et saccadée. Il se balançait fortement d'avant en arrière, forçant Pyroli à descendre de sur ses genoux. De sa main libre, il se mit à frénétiquement frapper le siège où il se trouvait, brusquement, jusqu’à sûrement se faire mal sans s’arrêter. Quelques larmes s'échappaient de ses yeux.
Tim posé sur la table restait pétrifié de peur.
Quant à moi...
J’étais démuni, c’est moi qui avait provoqué ça ? J’étais vraiment nulle en professeur mais je ne pouvais pas le laisser se faire mal. Je me me levais précipitamment, et malgré sa panique je le pris dans mes bras, il se débattit peut-être mais même s'il le fit je tins bon, l’empêchant de bouger, l’empêchant de se blesser avec force mais sans lui faire mal. Je m’accroupis au sol avec lui, un bras le tenant solidement l’autre caressant sa main douloureuse avec peine.
Sans vraiment comprendre pourquoi, ma main me fit mal, je m'étais peut-être blessé en voulant le bloquer : « Sunny, je vais rester avec toi, tu n’es pas seul, tu n’es plus seul, je suis peut-être le pire des professeurs en te blessant. »
Je fis une pause, essayant de calmer mon souffle comme pour qu’il le calme aussi sans lui dire. Je poursuivis : « Je te demande pardon Sunny, on va se balancer ensemble tu veux bien ? »
Accroupi à terre, Sunny serré fort contre moi, je me mis à me balancer, je tentais d’être comme un berceau, un cocon où mon élève pourrait s’accrocher.
En vérité j’étais complètement démuni, personne ne m‘avait prévenu que je serais un si horrible professeur. Sunny…
Je sentis des larmes perler à mes yeux et je balbutiais : « Je suis désolé Sunny, je suis vraiment désolé, je vais te chanter une chanson si tu peux concentres toi dessus et non sur la crise. »
Moi cela m’aidait mais peut-être que non pour Sunny.
Je continuais à me balancer ravalant au mieux mes larmes pour chanter avec une extrême douceur :
« Doucement s'endort la terre Dans le soir tombant Ferme vite tes paupières Dors mon tout petit enfant »
Me balançant toujours, je fis une pause, essayant de garder mon calme, l’angoisse m’emplissait mais je devais aider Sunny, même si j’étais le pire professeur de la terre.
« Je suis là Sunny. » Ma voix était un murmure, la chanson se fit chuchotement plus calme, encore plus douce, plus apaisée, j’étais moins affolé et je pouvais tenter, gaffer encore peut-être mais tenter...
« Fais des rêves bleus Au matin dans la lumière Tu t'élanceras joyeux Sur ton lit la lune pose Ses rayons d'argent »
Je nous balançais d’avant en arrière encore plus délicatement, je ne voulais pas le briser plus, j’étais son professeur, je n’aurais pas dû le briser et qu’importe si en cette comptine appris tout petit à l’école, j’en oubliais une phrase ou deux, l’intention était là, pour mon élève, tenter avec une tendresse presque paternel que je ne connaissais que peu, comme j’avais fait avec Tim, d’apaiser le cœur de mes élèves, même si cette fois c’est moi qui l’avait blessé.
« Doucement s'endort la terre Dans le soir tombant Ferme vite tes paupières Dors mon tout petit enfant »
Je me balançais entre plus lentement, je devais trouver une idée soudain je levais le regard, les infirmières surtout une, aimaient les puzzles, j’en avais un chez moi aussi, en faire me recentrait sur le réel en crise d’angoisse.
« Fais des rêves bleus Au matin dans la lumière Tu t'élanceras joyeux Sur ton lit la lune pose Ses rayons d'argent »
Je ne cessais de le tenir et de me balancer avant de murmurer : « Sunny, quand tu te sentiras mieux si tu veux on fera un puzzle, tu aimes les puzzles ? »
Je continuais cette berceuse, ce berceau protecteur espérant que ça l’aide et ne lui fasse pas encore plus mal.
« Quand s'apaisent gens et choses Dors mon tout petit enfant »
Sujet: Re: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka Sam 20 Fév 2021 - 22:02
Dliver
Sunny
Qu'est ce que tu m'as fait écrire Dliver... #BalanceTonProf
Le professeur Magicarpe
Pour rattraper son erreur, le professeur tentas de bloquer Sunny dans ses bras, l'empêchant de se blesser d'avantage. L'étreinte était surprenante pour Sunny et le fit se crisper. Alors, oui, sous la surprise, peut-être bien qu'il l'avais mordu. C'est bien possible. Mais pour sa défense il paniquais, l'instinctif a largement repris le dessus. Et puis, le touché du professeur lui était très désagréable, ces caresses sur sa main le dérangeais et était inconfortable! (à ne pas sortir du contexte.)
-Sunny, je vais rester avec toi, tu n’es pas seul, tu n’es plus seul, je suis peut-être le pire des professeurs en te blessant.
En temps normal, Sunny aurait confirmé. Mais là il était trop occuper à s'agiter et paniquer pour écouter ce que l'incomp- le prof pouvais bien lui dire. Donc Dliver parlais dans le vide. Enfin bon, c'était pas la première, ni la pire, de ses idioties.
-Je te demande pardon Sunny, on va se balancer ensemble tu veux bien ?
Alors, à choisir Sunny aurais surement préférer balancer ce prof à la poubelle, mais pour des raisons évidentes ce choix ne s'offrais pas à lui. Du coup il n'eu pas trop le choix de se laisser faire en silence. Ou plutôt, incapable de parler.
-Je suis désolé Sunny, je suis vraiment désolé, je vais te chanter une chanson si tu peux concentres toi dessus et non sur la crise.
C'était bien beau de se confondre en excuse, le mal était fait. Cela dit, on pouvais tout de même noter la première, voir la seul, bonne idée de ce professeur. La musique étant quelque chose de très important pour Sunny, il était facile de captiver son attention avec ça.
-Doucement s'endort la terre Dans le soir tombant Ferme vite tes paupières Dors mon tout petit enfant
Peu à peu, Suny commençais à ce calmer, se concentrant sur la musique.
-Je suis là Sunny.
Sunny s'en fichais de ça lui, il voulais la musique. Du coup, même si ça n'était pas visible de l'extérieur, dans sa tête c'était un truc du style de "tais toi et chante". On ne noteras pas le paradoxe dans ses pensées.
-Fais des rêves bleus Au matin dans la lumière Tu t'élanceras joyeux Sur ton lit la lune pose Ses rayons d'argent
Sunny c'etait bien plus calmé. En fait, on pouvais conciderer que le plus gros de sa crise etait passé. Par contre maintenant n'avais plus d'energie.
-Doucement s'endort la terre Dans le soir tombant Ferme vite tes paupières Dors mon tout petit enfant
Sunny lutais contre le sommeil maintenant. Pourquoi? Allez savoir. J'aurais bien dit que c'était parce que la situation ne s'y prêtait pas vraiment, rapport au fait qu'il était dans la salle de repos des infirmier.ère.s et dans les bras d'un professeur, mais ça il n'en était déjà plus vraiment conscient. Il était tellement fatigué, notamment à cause de la retombé de stresse, qu'il n'était plus trop connecté avec la réalité.
-Fais des rêves bleus Au matin dans la lumière Tu t'élanceras joyeux Sur ton lit la lune pose Ses rayons d'argent
Sunny était toujours en train de s'endormir quand le prof eu un second éclaire de génie. Mieux vaut tard que jamais!
-Sunny, quand tu te sentiras mieux si tu veux on fera un puzzle, tu aimes les puzzles ?
Le mot "puzzle" eu pour effet de réveiller Sunny. Comme un miaouss intéressé par un point rouge d'un pointeur laser, il levas la tête vers Dliver. Clairement, maintenant Dliver ne pouvais plus revenir sur ses paroles!
Enfin je le lâchais, je me levais pour aller chercher le puzzle. La boite avait été perdu du coup je n’avais aucune idée de l’image qu’il ferait. Cette découverte appartenait à Sunny. Je lui mis donc le puzzle près de lui et allais m’asseoir non loin.
Ce moment devait lui appartenir. Tim sautillait sur la table, il aurait voulu aider Sunny en tout cas il lorgnait le puzzle avec intensité en sautillant sur place. Je lui souris et secouais la tête, il tourna la sienne comme quand il boudait.
Je souris et amusé je chantais doucement la berceuse qui me passait par la tête :
« Où vas -tu ? Être des étoiles, Où vas -tu ? T’es tu perdu dans le noir ? Entre deux réalités, Entre deux rêves, Nous sommes là, Mais personne ne le voit, Mais personne ne le voit,
La vie a ses souffrances, Qu’on soit de fer ou de chair, Le-sais-tu mon enfant ? Mais doux sera le ciel , Je te ramènerai le soleil, Tes jouets et ton sourire, Je te ramènerai d’avant, Le futur blessant ton âme, Tu t’en vas en cavalcade,
Je fais semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé, Effacé, Oublié, Dis moi est ce que au moins toi tu le verras ? Tu le verras ? Tu le verras ?
La vie a ses souffrances, Mais je te donne ma tendresse, Qu’on soit de fer ou de chair, Peu importe la déviance, Je suis las d’être honnête, Je te laisse un bout de rêve, Je te couvre de soleil ,
Je fais semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé, Effacé, Oublié, Dis moi est ce que toi au moins tu le verras ? Tu le verras ?
Le sais tu mon enfant, Mais doux sera le ciel , Mes bras ne sont pas bien grands, Cette berceuse est pourtant, Au milieu de ces gens, Un cri d’espoir d’antan, Et éternellement, Un cri d’espoir , entends !
Je fais semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé, Oublié, Effacé, Dis moi est ce que au moins toi tu le verras ? Tu le verras ?
Au cœur de nos cités, L’entends tu résonner ? La vie juste à coté, Les larmes ont séché, La rose a fané, Mais sur tes joues meurtris, Il n’y a pas que la nuit, Laisse moi apaiser le bruit, Qui t’étouffait, Fait que tu t’enfuis,
Je fais semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé, Effacé, Oublié, Effacé, Oublié, Dis moi est ce que au moins toi, tu le verras ?
Tu le verras ?
Les tours sont plus hautes que toi, Monstres de ciment s’élevant, Mais toi tu es libre face à elle, Et ton âme vole dans le ciel, Dans tes arbres d’arc-en-ciel,
Je fais semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé, Effacé, Oublié, Dis moi, est ce que au moins toi tu le verras ?
Tu le verras ahha ahha…
Je fais semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé, Effacé, Oublié,
Si parfois tu as froid, Si parfois tu as peur, Je bercerai ton cœur, Pour que d’un coup de gomme, Effacer ta douleur.
Faire semblant, D’aller de l’avant, Face à un passé,
Peux-tu encore l’écouter ? »
Tim avait cessé de bouder et dormait blotti contre mon bras posé sur la table. Sunny allait probablement bientôt finir son puzzle, je ne le savais pas mais hors de question de déranger ce paisible instant pour lui. Je souris tendrement, même si je devais revoir toute ma manière d’enseigner je les aimais beaucoup ces gosses.
‘’ Mes’’ gosses.
Je changerai pour les voir sourire tous.
Et ne plus jamais les brusquer ainsi.
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Sujet: Re: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka
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Sujet: Le professeur Magicarpe PV Sunny Tanaka 
Sam 24 Oct 2020 - 3:18
A-Lice
Sunny ne voulait pas du chapeau. Tous les enfants le regardaient outrés. Moi je me mordis la lèvre sentant que j’avais fait une gaffe. Je devais rattraper le coup et vite. 
