Gakuen Pokémon

Forum pokémon
 
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Dliver Eplins
Professeur
Dliver Eplins


Messages : 51
Messages RP : 27
Date d'inscription : 29/09/2020
Age RP : 27

Feuille de personnage
Vos Pokémon Vos Pokémon:
Votre Inventaire Votre Inventaire:
Argent Argent: 8 900P$
Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Empty
MessageSujet: Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]   Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Icon_minitimeVen 9 Oct 2020 - 21:19

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] D14v


Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Ustu






Votre Personnage

Prénom : Dliver

Nom : Eplins

Âge et date de naissance (Entre 10 et 20 ans pour les élèves, + 20 ans pour les professeurs et les employés) : 1 Janvier 1997, 23 ans

Sexe : Masculin

Ville d'Origine : Edenia

Rang (Professeur, Dresseur, Coordinateur...) : Professeur  

Matière & Matière secondaire (Pour les prof uniquement) : Psychologie et Philosophie adaptée aux combats Pokémon en matière première et de Stratégies de combat, vulnérabilités des Pokémon et Entraînement en matière secondaire

Appareil de communication (Pokémontre, Poké Multi-Navi, Pokématos, Vokit, Holokit) : Pokématos (Le Pokématos est un objet intégrant quatre fonctions importantes pour les Dresseurs : l'heure, la carte, le téléphone et la radio.) Source: Pokepédia )

Sur quel étage voudriez-vous votre chambre ? (1ere, 2e, 3e, 4e...)Ou dans quel quartier souhaitez-vous avoir votre résidence ? : Premier étage de l’académie pour que Minisange ne tombe pas de trop haut en essayant de son plein gré et avec ténacité malgré les années d’arriver à voler.

Description de la chambre ou de la résidence (facultatif) :

Un lit fait à la va vite avec deux oreillers bleus, un réservé à Minisange, et une couverture jaune, couleurs préférées de Minisange et de son dresseur.

Une commode en bois brun décorée par une guirlande multicolore avec des mini peluches Pokemons en pendentifs dessus, des habits mal pliés dedans , des murs peints en bleu avec quelques posters de grands dresseurs et de grands chercheurs en éducation et psy qui inspirent chacun un peu la vision du monde de Dliver.

Un grand bureau avec une pile de dossiers mal rangés en tas, des crayons de couleurs dans un pot, un stylo quatre couleurs dans le même pot ainsi qu’un taille crayon et surtout une gomme et un crayon, coté droit du bureau . Une bille qui brille au soleil objet doudou pour Tim sur le minuscule coussin lui étant destiné sur le bureau coté gauche, le milieu du bureau est vide pour pouvoir y travailler. Un radiateur est collé au bureau du coté gauche ce qui est agréable pour Tim qui a son coussin à cet endroit là ( Même s’il squatte souvent le lit, dormant sur le ventre de Dliver).
                                                                                                                                             
Une pile de feuilles blanches dans un bac près du bureau, de nombreux dessins enfantins de la main de Dliver adulte et une bonne trentaine de photos accrochées au mur au dessus du bureau.

Un appareil photo accroché par sa lanière à la chaise de ce même bureau. Le reste des photos non triées mais toutes dans une pochette plastique bleue dans le grand et seul tiroir du bureau. Un carnet d’écrivain empli de ratures sur sa table de chevet près du lit pour comme en photo capturer l’instant par des petits textes.    

Un coffre contenant de nombreux livres et un tapis bleu clair  tout doux au sol où Minisange aime dormir près de son dresseur allongé, sur le tapis et sur le ventre, qui lit. Une pile de bouquins sur le coffre, qui est déjà trop rempli de livres en vrac.

Une poubelle débordant presque de boules de papiers qu’il a lancé de son bureau à la corbeille avec brio près de la porte d’entrée.

Petit, un peu bordélique mais propre et agréable à vivre tel est le nid de Tim et Dliver.      

                 Petit schéma global :

Dans un renfoncement du  mur gauche de la chambre, une pièce grande comme un placard à balais avec une porte à loquet contient une douche, un lavabo et des toilettes.

Le lit avec sa petite table de chevet à son chevet est du coté droit de la chambre parallèle à la minuscule salle d’eau,  le coffre de livres et le grand tapis qui couvre aussi son milieu posé sur le parquet de bois marron foncé sont au pied du lit.
                         
La commode est sur le même coté à un mètre du lit contre le mur.
   
Le bureau est près du mur en haut de la chambre et en face de la porte où se trouve une fenêtre à sa gauche et le bac de feuilles blanches mentionné précédemment à droite. Un lampadaire d’intérieur se trouve près du bac. De l’autre coté collé au bureau il y a un radiateur sous la fenêtre.

Une poubelle débordant presque de boules de papiers qu’il a lancé de son bureau en haut de la chambre à la corbeille avec brio près de la porte d’entrée située parallèlement au bureau en bas de la chambre.
                                                                                                                                                                                                                                 
Personnage sur l'avatar : Noiz (DMMd)  de  DRAMAtical Murder

Description Physique (5 Lignes Minimum) :

Les cheveux blonds en bataille, je venais de me réveiller, Je passais une main sur mon visage trop pâle pour prétendre que l’on soit encore en vacances d’été.
Je frottais mes yeux d’un vert émeraude. Je regardai mon lit d’un air fatigué, j’avais préparé mon cours jusque tard, ou tôt selon le point de vue. Mon corps était encore engourdi, j’avais la tête pleine de la douce brume qui telle une couverture douce emporte vers le pays des rêves.
Je baillais et mon nez aquilin se retroussa quelques secondes.

J’étirais longuement mon corps qui de maigrelet enfant était devenu presque athlétique  sans les grands muscles des sportifs, ce détail me rendait peu endurant c’était dommage, mais malgré cela je comptais bien jouer à la balle à questions avec mes élèves et leurs partenaires Pokemons pour préparer les examens, je leur expliquerai tout en temps voulu.

J’étais plutôt grand dépassant des très grands élèves de l’établissement, d’accord pas tous. J’étais un peu plus grand que la moyenne serait plus juste à dire.

Je jetais un coup d’œil à mon réveil Pikachu, avant de me rappeler qu’il s’était cassé à mon arrivée à l’académie, ma valise était mal fermée et il était tombé de mon sac, un Pikachu et des Pichus avaient voulu jouer à la balle avec, je les ai regardé attendri (Bon OK tous les Pokemons m’attendrissent même si je l’avoue je mets en première place en mon cœur mon compagnon d’aventure : Mon Minisange surnommé « Tim ». )

Je n’en voulus pas à ces Pokemons un seul instant, de toute façon la sonnerie de mon réveil était horrible. Un TINNNNNNNNNNNNN ! Qui, sauf si un Pokemon porte ce nom et que je l’ignore encore et dans ce cas je m’en excuse à lui, était des plus dysharmonique !

J’allais me recoucher, juste pour cinq minutes...hein...mais je ressentis une vive douleur au nez, je gémis et grimaçais mais cela me réveilla et j'en aperçus l’auteur qui avait dû escalader ma tenue. Je m’assis sur le lit et étira les bras en attendant qu’il saute d’un bond habile à terre. Je lui souris dans un joyeux : « Bonjour Tim ! » Minisange soupira « Minisange » mais avec l’indulgence dont parfois j’avais le privilège, il sautilla pour grimper sur mes genoux et se blottir contre mon ventre en câlin du matin.

Je le regardais tendrement en caressant délicatement ses plumes avant de le gratter sous son bec, il se frotta contre moi pattes en l’air, il adorait être gratté sous le bec.

Mon regard brillait aussi d’une grande fierté :

Tim avait trouvé d’autres moyens ingénieux pour compenser avec ses griffes et son bec, son aile qui l’empêchait de voler.

Malgré sa taille minuscule sa ténacité et sa bravoure avaient fait de lui un excellent adversaire en combats Pokemon, pas le meilleur encore, mais moi aussi j’apprendrai comme tous, Humains et Pokemon, chaque jour, heure et même parfois minute voire seconde de ma vie.

Je me levais et me dirigeais vers la porte.

Minisange avait profité de ma position assise quand je rêvassais pour escalader ma tête et me la picora vivement.

« Aie ! Qu’est ce qui se passe Minisange ? J’ai oublié un truc ? »

En effet, je n’avais pas pris mon sac avec le cours si longuement préparé et mon médicament contre l’angoisse, j’avalais celui-ci à la va-vite et à nouveau me dirigeai vers la porte.  

Attaque Picore à nouveau sur ma pauvre tête...

Je gémis et constatai après réflexion que j’allais aller en cours en pyjama bleu pour le bas, jaune, orné d’une photo, transférée dessus, de Tim Minisange pour le haut et avec mes pantoufles confortables en forme de Pokeball.

J’avais toujours espéré qu’un Pokemon bien que prisonnier de cet outil était bien confortable dedans mais n’avais jamais pu vérifier, peut-être que je le découvrirai bientôt ou un peu plus tard, on a tant à apprendre et découvrir en ce monde !  

Je ris alors que Minisange prononça un «  Minisange » au ton exaspéré. Minisange sur la tête je filais à la douche, Minisange aimait l’eau sur ses plumes, c’était chaud sans être brûlant, j'appréciais tout autant l’eau qui ruisselait sur mes membres rompus de fatigue. Gel douche mis rapidement, shampoing à la va vite, petit brossage de dents et me voilà sortit avec un Minisange tout heureux. Je posais Minisange sur mon bureau pour qu’il se sèche près de radiateur lu étant accolé.

Habillage pour moi en quatrième vitesse tant pis si la cravate était mal faîte et que la chemise était  froissée, de ne jamais passer à la table à repasser que je n’avais pas. (Je lavais mon linge au lavomatique et sèche linge en ville.) Cela ferait peut-être grimacer les adultes mais les enfants s’en moquaient car tant que cela restait décent je les laisser porter ce qu’ils voulaient en mes cours ! Je mis mes baskets jurant avec cet affreux costume qui malgré son état neuf me mettait mal à l’aise. Mais bon je faisais un petit effort au moins en le portant certes mal, mais en le portant.

Minisange attaqua Gros Yeux quand je me retournais, d’abord déstabilisé je me repris et chercha ce que j’avais oublié encore, ah mon Pokématos, c'est vrai !

Pour le reste, J'avais ma sacoche contenant une Pokeball et comme dit mes cours, le médicament contre mes crises d’angoisses était pris. Minisange dit : « Minisange. » sur l’intonation d’un soulagement.

Je me baissais près le lui, il grimpa sur mon épaule et je lui fis un grand sourire franchissant la porte dans un : « Allons y Tim ! Une journée palpitante nous attend avec les élèves, du moins je ferai au mieux pour que mes enseignements soient teintés de ludique et bien sûr d’aventure ! »

Je franchis la porte et descendis en quatrième vitesse les marches... en chaussettes...mais tant pis je n’avais pas le temps de revoir cette étourderie ! Exaspéré de celle-ci Minisange fit une attaque Picpic sur mon épaule, je poussais un cri de douleur et remontais mettre des chaussures avant de foncer à nouveau vers l’extérieur. Minisange content grimpa sur ma tête pour s'y blottir et probablement y dormir. Moi je fonçais vers ma classe très heureux malgré la douleur d'épaule.  
                                                               
Une nouvelle aventure nous attendait Minisange et moi où la classe et les Pokemons allaient apprendre tout autant que Tim et Moi !
                         

 Caractère (5 Lignes Minimum) :

« « Tout défaut répond à une qualité, toute qualité répond à un défaut. » Du moins c’est ce que disait mon directeur d’orphelinat qui pense que chaque orphelin même le plus rebelle vaut quelque chose. Je le crois et je vais tenter de vous décrire au plus près de ce que je peux savoir de mes défauts et qualités. Mais comme il est impossible que je soit complet et objectif, on se fausse souvent soit même, je vous propose un petit jeu les enfants. »

Le groupe était en ébullition, des mômes de dix à douze ans que j’avais puni pour avoir présenté le Magicarpe d’un camarade comme je cite « inutile » et «  à faire griller à la broche ». Je vis le  plus grand se lever et dire : « Cette punition  est vraiment stupide, je me barre ! »

J’affichais un grand sourire : «  Plus inutile que copier mille fois «  Je ne rabaisse pas un Pokemon ? » je ne le crois pas ! » L’élève répondit du tac au tac : «  Ouais et si je ne la fais pas qu’est ce que vous ferez ? » « J’ai bien peur que nous nous revoyions souvent pour comprendre ensemble l’intérêt de ma punition stupide ! » Ma parole avait été franche et directe, aucun doute ne planait sur cette affirmation, j’avais toujours du temps pour un élève même quand il n’y en avait apparemment plus.  
                                                                                             
Il revint donc en pestant à voix basse. Je souris amusé apparemment l’idée de me revoir si souvent  ne l’enchantait guère.     

Je sortis  une grande  feuille où un tableau à trois colonnes se présentait, j’expliquais : « Là les défauts, là les qualités vous devez les trier et les lier. Je suis là si vous avez besoin de conseils mais je ne ferai rien à votre place. »

 Sur ce je leur tendis un chapeau melon jaune qui contenait des bout de papiers  pliés : Les défauts et qualité à trier . J’ajoutais : « La colonne autre est là si pour vous ça ne rentre pas autre part. Des questions ? »                

« Nope , On n'est plus des bébés, Vieux Schnock ! » pesta l’élève de douze ans en prenant la feuille et le chapeau réfléchissant avec les autres. Je ne dis pas un mot et souris triomphant qu’il se plie à cet exercice.



Caractère du prof là


QualitésDéfautsAutre
Fait trop vite confianceTrop créduleDoute de lui
A l'écoute des autresNe pense pas suffisamment à lui Se met une pression énorme pour pouvoir se sentir à la hauteur/fier de lui
FrancPeut heurter de sa Franchise sans le faire exprèsAngoisse et a des crises de malaise vagales ou d'hyperventilation même si c'est mieux géré qu'avant il lui arrive d'en avoir surtout s'il oublie (étourdi) son médicament contre l'angoisse que l'hôpital de l'académie lui a prescrit après un malaise
Peur de décevoirPeut mentir pour éviter cela
ImaginatifTellement d'idées que ça le désorganiseSe sent fautif d'être malade et d'inquiéter les autres
Ne lâche jamais un élève même si il doit le mettre en retenues plein de fois à sa façon pour l'aider S'investit trop émotionnellement ce qui est exténuantSe met dans une colère noir quand on blesse un pokemon ou un autre humain de manière volontaire
Aime profondément tous les PokemonsUne attaque de Pokemon ça peut faire mal - pas prudent pour un sous A du mal à se sentir digne d'enseigner mais le souhaite profondément quand même
CréatifPeut rêvasser sans regarder où il vaTrop gaga et protecteur envers Tim son Minisange qui en profite
Agile  Oublie que son corps est peu endurant physiquement trop souventMaladroit  en amour, ses rendez-vous se sont tous finis par une baffe tant il était maladroit dans les compliments et s'investissait tellement que ça devenait étouffant pour l'autre
S'adapte facilement à ses élèves et leurs Pokemons A un rythme différent des autres enseignants mais fera tout pour que ses élèves puissent mériter une bonne moyenne sur leur bulletinAime s'exprimer et le fait parfaitement en cours  mais il cache ce qu'il a honte en lui.
Appliqué et sérieux dans la préparation de ses coursIl lui arrive de faire des insomnies et son pokemon doit le pincer pour qu'il tienne la JournéeSouffre d'un PTSD (Syndrome Post traumatique) à cause de son père mais s'en accuse
Curieux Se mêle de ce qui ne le regarde pas
Passionné d'apprendre de tous et toutIl lui arrive de digresser malgré luiTente d'oublier ses erreurs passées mais sa mémoire est trop bonne pour ça et ça le hante en cauchemars la nuit
Applique un enseignement tiré de plusieurs pédagogies nouvellesCe qui pourrait être mal vu par ses collègues
Cool sur la tenue des élèves tant qu’elle est décente ils peuvent venir en short et tee-shirt en cours si ça leur chanteNe se préoccupe pas de comment il est attifé, déteste les costumes qui serrent trop, vient souvent en cours en tenue de sport/ parfois par étourderie en pyjama et mal coiffé mais ça ne l’empêche pas de faire cours  Voit le positif dans le négatif, plein d'espoir toujoursNe se décourage jamais pour ses rêves et ceux des autres
                                                                                             
Je regardais leur travail très fier d’eux.

« Bon maintenant on peut partir le Schnock ? » dit le petit rebelle de douze ans.

Je répondis par l’affirmatif en précisant : « Beau travail  d’équipe, tout le monde y a mis sa participation en plus, bravo  ! Demain en cours on le fera tous ensemble pour qualifier un Magicarpe, vous expliquerez aux autres comment faire d’accord ? »  

J’eus des grognements mais j’étais fier d’eux convaincu qu’ils allaient peu à peu comprendre que leur opinion sur un être vivant pouvait être plus réfléchie que celle qu’ils avaient eu sur ce pauvre Magicarpe et qui leur avait valu cette punition.            
                                                                                 
Histoire (15 Lignes Minimum) :



Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Ix7f

Mes parents originaires de Kalos ont  d'abord vécu dans un petit village de pêcheurs après la découverte de l’île.  Peu après le village devint une ville portuaire et se développa. Elle prit le nom d’Edenia. Je ne savais que peu leur passé, Maman enjolivait la vérité malgré mes questions pressantes et d’une trop grande curiosité. Mais parmi tout ce vernis j’en ai retenu qu’elle avait quitté  sa famille riche d’Illumis pour partir en cachette avec son amant Papa sur un bateau qui l’avait conduit ici. Elle avait donc aimé mon père et l’aimait encore vu son ton. Même si entre eux l’amour ardant des premières années était devenu plus silencieux, bien qu’encore là, dans la routine, leurs sentiments cachés par une peur de la solitude pour ma mère, par un égo surdimensionné pour mon père étaient encore bien présent.

Bien que respectant la loi des Pokemons chromatiques petit à petit  protégés autant que l’île et n’ayant jamais volé de pokemon ou tout autre méfait, mon père était un dresseur très dur qui ne laissait jamais de repos à ses pokemons et un père sévère à la parole tranchante comme l’acier. Il ne m’a jamais frappé mais ses mots me tranchaient comme des couteaux. J’étais trop tendre, trop bienveillant, trop souriant, trop rieur...J’étais, à ses yeux, un faible, un moins que rien.

Ma mère travaillait au port, elle s’occupait du ménage des bateaux, elle astiquait les ponts et regardait l’état des coques en bois sans jamais quitter le même paysage.

Je suis né à la nouvelle année sur l’île d’Edenia. Je suis né péniblement mais vaillamment. Du moins c’est ce que disaient les médecins mais aux yeux de mon père, j’étais un oiseau de malheur comme il le disait souvent. Mon père nous aimait à sa façon maman et moi, et il n’a pas supporté le calvaire qu’a été ma naissance pour ma mère. Je n’ai jamais osé lui dire que si la voisine n’aurait pas entendu Maman qui criait et pleurait ( Nous habitions dans une résidence avec des petits appartements) si elle n’avait été prise en charge rapidement dans un ambulance puis à l’hôpital grâce au coup de téléphone de la voisine, elle ne serait plus là et ce serait la faute de mon père pas la mienne qui n’avait fait que naître pour exister.

Mon père ne voyait pas en quoi mon existence lui était nécessaire et ne passait jamais de son précieux temps avec moi. Les seules fois où on se croisait il marmonnait sans cesse : « Et dire que ce môme, ce moins que rien a failli tuer sa mère... 

Je me suis toujours senti inférieur et coupable face cette phrase, surtout que jusqu’à six ans je ne pouvais pas m’en décharger, elle me faisait mal même avant de prendre sens ce qui me provoquait des « crises de respiration », des crises d’hyperventilation et des malaises vagales à la moindre peur trop forte. Je souffrais d’angoisses qui au début occasionnelles ont augmenté au fil des années.

A six ans, on m’emmena voir un pédopsychiatre pour en détecter la cause. Papa de honte a préféré aller combattre avec ses pokemons, Maman a tenté de me rassurer puis a mis sa main sur la mienne dans un doux murmure d’amour maternel : « Tu sais ton père n’est pas docteur, il ne peut pas savoir, mais moi je sais. »

Je tentais de ravaler mes larmes : « comment tu sais Maman ?  Papa a dit que je suis fou... »

Elle posa une main sur mon front et me prit contre elle : « C’est ton front qui me l’a dit, je le caresse tous les soirs et il s’apaise heureux, et ce bonheur, ce sourire dont tu sais faire preuve et partager me prouve bien que ton Papa se trompait en disant cela mais il t’aime mon grand, il t’aime tu comprends ? »

Je me renfrognais un peu réfléchissant avant de dire : « Papa lui il ne m’a jamais caressé le front...et il a dit que t’as failli mourir à cause de moi... »

Elle m’avait sourit encore plus tendrement, Maman, en disant : « Tu m’a donnée la vie mon poussin, c’est le contraire mais ton papa est maladroit et il a beaucoup de travail pour être plus souvent avec nous donc... »

Elle se mit à me chatouiller vivement dans un : « Super Maman va faire passer ce gros chagrin ! » Je passais de gros sanglots à sourire.

Le Médecin confirma les propos de Maman et me demanda de faire des dessins, je ne sais pas pourquoi mais c’étaient des dessins sombres la feuille grisée à la craie et des bonhommes bâtons deux, moi je n’y étais pas. Au bout de six séances, je commençais à apparaître dans le dessin et nous avions établi une sorte de dialogue avec le Psychiatre qui s’appelait Monsieur Merlin, oui comme le magicien ! D’ailleurs, il devinait parfois en mes dessins et paroles ce que je ne savais pas moi-même alors à l’époque je le voyais réellement avec des super pouvoirs.

Puis un jour mon père entra dans ma chambre, je venais d’avoir sept ans et lisais une bande dessinée   sur des dresseurs Pokemon. Mon père me l’interdisait :
Il me considérait trop faible et mauviette pour en être un. Je cachais la bande dessinée dans mon dos en vitesse mais il se dirigea vers mon placard sans la voir.

Il l’ouvrit en grand dans : «  Alors… Comme ça un trauma ? Personne n’est traumatisé ici ! »  Il me ficha brusquement mes dessins de thérapie dans les mains et alla près de la poubelle. « Mets moi ça en pièce ! » dit-il férocement. Pour la première fois de ma vie je dis un clair et fort : « Non papa ! »

Il me regarda stupéfait espérant avoir mal entendu, je répétais : « Non Papa, dessiner tout ça m’a fait du bien ! » Il m’arracha les feuilles des mains et maugréa malgré mes sanglots : « Puisque tu es trop mauviette pour le faire, je le ferai ! Et tu ne reverras plus aucun schnock comme lui ! »

Je me trouvais assis devant la poubelle avec du scotch, depuis une heure je tentais  de recoller mes dessins devenus confettis de dessins sans succès, quand Maman entra dans la pièce. Elle posa une main sur mon épaule en me chantant doucement ma berceuse préféré, je repoussais sa main d’un vif mouvement d’épaules.

«  Pourquoi t’as rien dit ? Pourquoi tu dis jamais rien !  »

Maman se recula suite à cette phrase pleine de colère. Je levais la tête, la vue encore trop brouillée de larmes pour ne pas voir flou : «  Je ne suis plus un bébé ! C’est pas une berceuse dont j’ai besoin ! J’ai besoin j’ai besoin... » Je ne savais pas en fait mais cette ignorance me faisait et encore aujourd’hui très mal. Les angoisses recommencèrent à devenir  très fréquentes, elles étaient devenues très rares grâce au médecin pas par magie mais par l’écoute qu’il donnait en toute bienveillance, ce que je compris bien plus tard.    

J’ai des crises d’angoisse encore aujourd’hui ne sachant nommer ce qui m’avait et me manquait comme un mur qui tient debout malgré la pierre cassée qui le fragilise, j’avais un trou auquel je ne mettais pas de sens et il en est de même encore à présent.

J’ai cependant fait de nombreux exercices depuis mon départ de la maison, lu de nombreux livres mais peut-être car j’avais honte de ce qui s’est passé suite au rendez-vous et de ce que j’ai dit qui a muré ma mère encore plus dans le silence et qui a effacé la caresses au front ainsi que la berceuse du soir, je n’ai plus jamais consulté de psychiatre.

A présent, j’arrive à gérer la plupart de mes angoisse par le médoc et les exercices, en respirant et autres manières mais quand la peur est très grandes les malaises et/ou l’hyperventilation reviennent quoi que je fasse.

Malgré les mots de mon père je n’avait pas perdu ce rêve dont j’avais parlé à Maman dès                           mes quatre ans :

A quatre ans, je ne cessais de parler de mes rêves de voyages avec mes pokemons. Je ne serai pas un mauvais dresseur, je prendrai soin de mes pokemons et ensemble on  voyagera Maman ! Et on pourra même aller dans plein de villes, il y aura de la lumière et des hautes herbes en ses abords mais avec moi tu ne t’y perdras pas je te le promets !

Elle ne décourageait jamais mes rêves même si elle savait bien que mon père décidait et décide de tout ici, et se contentait de rire dans un : « Mais Dliver qui voudrais de sa vieille mère en son voyage de dresseur ? » Et malgré ma moue boudeuse elle ajoutait : « Au lit, mon petit Togepi ! » Je faisais encore plus la moue d’être appelé par le nom d’un pokemon tout bébé donc faible, moi je voulais être fort pour elle ! ...                                                                                                                                                            

Une fois sous les draps elle s’asseyait sur mon lit et chantait toujours la même berceuse :

« Là haut il ne pleut pas comme ici-bas,
On oublie les soucis,
Sur le dos d’un Roucarnage,

On voyage bien loin,
On voit le soleil,
La danse du vent dans les herbes,
On se sent au début si faible,
Comme un Magicarpe en son bocal,

Là haut il ne pleut pas comme ici-bas,
On oublie les soucis,
Sur le dos d’un Roucarnage,

On peut même se croire,
Sans ressources sans richesse,
Fragile comme un Chrysacier ;
Lâche comme un Piafabec,

Là haut il ne pleut pas comme ici-bas,
On oublie les soucis,
Sur le dos d’un Roucarnage,

Mais la vrai force n’est pas seulement dans les combats,
Petit dresseur elle est aussi en toi,
Si tu comprends ça avec ton Magicarpe,
Vous déplacerez des montagnes ! 

On voyage bien loin,
On voit le soleil,
La danse du vent dans les herbes,
On se sent au début si faible,
Comme un Magicarpe en son bocal,  
Là haut il ne pleut pas comme ici-bas,
On oublie les soucis,
Sur le dos d’un Roucarnage,

On oublie les soucis,
Sur le dos d’un Roucarnage,

On oublie les soucis,
Sur le dos d’un Roucarnage,
Là haut,
Là haut,

Il ne pleut pas comme ici-bas,
La vrai force n’est pas seulement dans les combats. »

Elle me caressait alors le front avec tendresse et je laissais suite à ce doux geste le sommeil m’emporter.

Je sais à présent pourquoi ce surnom, Togepi est un pokemon bienveillant et  empli de joie et il a tout l’avenir devant lui.

Je ne sais pas si elle avait raison, sans doute un peu, je ne pense pas être quelqu’un de méchant au moins je veux faire au mieux, mais le coté bébé Pokemon me hante quand je vacille tel un funambule perdant son équilibre vers l’angoisse. La peur de ne pas réussir par faiblesse et tous les propos de mon père reviennent et cette question amère se répète en boucle dans ma tête et la percute me faisant avoir des vertiges : «  Et s’il avait dit vrai ? »

Nous ne serons jamais amis Se dire adieu et s’effacer Se dire adieu sans rien froisser Nous ne serons jamais amis C’est impossible je te le dis Nous ne serons jamais amis Mais le silence n’est pas l’oubli

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Ddfb

Quatre ans après, Papa, du haut de mes onze ans m’emmena dans les hautes herbes de la prairie avec lui dans un bougonnant  : « Alors comme ça tu veux devenir dresseur ? Je vais te montrer moi ce qu’il te faut ! »

J’étais stupéfait et empli d’un étrange bonheur mon père était là et m’emmenait quelque part avec lui, cela me faisait presque pleurer de joie, pleurs que je retins de peur que la ballade cesse avec lui car je me serai montré faible à ses yeux.

Derrière l’immeuble il y avait un grand arbre, dans ce grand arbre un nid, il me prit par les épaules et me prêta ses jumelles disant : « Regarde et appends mais surtout ne fait pas de bruit » dans un murmure encourageant, le premier, et le dernier.  

Je voyais bien le nid, un nid de Minisange d’après mes lectures, leur mère devait s’être éloignée pour manger, elle revendrait très vite mais elle partait rarement et avait besoin de force pour couver.

Dans un éclair brun, un sursaut de ma part et un bruit d’ailes, un Rapadespic fonça sur la couvée.


Je voulus courir vers l’arbre et protéger les œufs de pokemon malgré ma peur, mon courage ou plutôt ma témérité m’emportait mais mon père ne m’en laissa pas le temps me plaquant contre lui dés qu’il sentit que j’allais courir, en enlevant la pression de ses mains sur mes épaules je m’étais fait démasquer dans ma volonté de les sauver.

Je m’en accuse moins aujourd’hui mais jusqu’à ce que Minisange me redonne peu à peu confiance, jusqu’à ce que nous nous apprivoisions, cette culpabilité me fut très douloureuse.  Sous sa force que je ne pouvais égaler tout petit gars gringalet que j’étais encore, j’assistais au massacre trop horrifié pour pleurer.                                                                                                                                                          

Quand le Rapadespic repartit, le nid était dévasté, un Minisange arriva et le constatant elle se mit à hurler son nom ‘Minisange’ de manière déchirante comme appelant ses petits. Cela dura des heures où mon père me forçait à regarder ce drame. Puis quand le soleil commençait à s’endormir dans l’horizon il me lâcha et dans un rire il cria  très fort, de sa voix portante, une insulte à ce pauvre pokemon, entendant notre présence jusque là silencieuse Minisange s’enfuit d’un battement d’ailes malgré sa ténacité et son caractère fort ce pokemon était trop bouleversé pour se battre.

Je l’étais aussi.

Effondré, je tombais à genoux en larmes dès qu’il me lâcha.

« La vie est dur mon fils, je te montre ça pour ton bien, Tu veux être un bon dresseur non ?  »

La vie est dure…

En regardant Tim, Minisange le pokemon à mes cotés, parfois encore je regrette de n’avoir pas penser à crier assez fort pour peut-être faire fuir le Rapadespic, peut-être que j’en aurais été capable malgré ma voix enfantine portant moins forte que mon père,  peut-être que j’aurais pu sauver sa famille, peut-être…

Je remplis ma vie de peut-être parfois et pour éviter l’angoisse je fais des exercices et prends bien le médicament, j’ai un bracelet que je tripote souvent et qui limite les crises mais ça ne suffit pas toujours.

Ce jour là, suite à ce spectacle affreux, je n’y tins plus, je lançais la première pierre que je trouvais à terre de toute mes forces sur mon père, le sang perla du front paternelle, il ne me rendit pas le coup, il se contenta de sourire, un sourire déchirant ses traits, traits qui formaient jusqu’au fond de ses yeux comme un cruel constat déçu : « Si tu te défends comme un petit pokemon affolé prise au piège simplement face à ça , tu ne seras jamais dresseur ! » Dans son ton résidait pour moi un effroyable adieu.

Je restais là à regarder horrifié sa blessure fait de  mes mains alors que mon père au front blessé partait à grandes enjambés. Une phrase se répétait en boucle dans ma tête : * Je suis donc aussi horrible que lui ? *

De grosses larmes coulèrent de mes yeux et un cri sourd et tremblant sortit de moi :  « Moi je voulais être un bon dresseur ! Mais, mais, mais, ce n’est  pas possible car car… Il a raison. »

Je finis ma phrase en regardant avec évidence mes mains criminelles.

Sur les épaules de mon père Je me sens bien tout là-haut C’est mon refuge, mon repère Comme une plume sur son dos  Et je vole au milieu des gens Je me déplace comme le vent Si toi et moi, on fait la paire Emmène-moi au bout de la terre

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Lmrr

Dans une force d’agir désespérée, j’allais vérifier le nid dans l’arbre. Parmi le sang et les coquilles vides,  je m’aperçus qu’il restait un œuf, tout petit, sûrement caché par les autres et presque intact, je le mis dans la sacoche à ma ceinture et je descendis. Une fois à terre je le posais sur un tas de mousse puis  m’approchais de lui. Il bougeait légèrement. Je le pris contre moi en larmes pour lui partager ma chaleur.  Une heure passa sans que je bouge, je serrais fort mais avec délicatesse pour ne pas le briser l’œuf rescapé. Il se mit à pleuvoir. Je ne pouvais pas retourner à la maison mon père ne voudrait jamais, et ma mère, ma mère elle serait muette et en larmes mais ne ferait rien. C’était comme ça dans ma famille, cela ne changerait pas.

Il me fallait partir.

Je ne sus pas par quelle force je pus me lever mais je réussis et avançais tremblant sous la pluie battante. Je ne pensais plus à rien, tout était brouillé dans ma tête, seul restait l’œuf très légèrement cassé en mes bras protecteurs, j’étais presque, à mon tour, son père.

La pluie se fit plus forte j’enlevais machinalement mon pull-over et en entourait l’œuf, je me retrouvais en tee-shirt sous une pluie battante mais qu’importe, il fallait avancer, trouver un abri pour cet œuf. Et ce même si j’étais brisé comme lui fissuré, quelque chose s’était cassé en moi.

Mais nous étions encore vivant, alors il fallait marcher.

Mes pieds et ce qu’il me restait de pensées dans ma tête brumeuse me firent rejoindre le cœur de ma ville de naissance, pas pour retourner à la résidence  au quartier Sud, je savais n’en avoir plus le droit, mais pour aller au centre Pokemon du quartier Ouest.

J’y allait souvent avec Maman les yeux brillants, j’adorais cet endroit que je visitais toujours les yeux plein d’un émerveillement enfantin  en mes rêves de voyages et d’amitiés, je serai un bon dresseur hein Maman ? Mes Pokemons et moi on s’aimera, hein Maman ! On se respectera ! Je serai un bon …
                                                                   
Je venais d’atteindre la porte mais mes forces n’étaient presque plus, la peur que, par je  ne sais quel moyen à cette époque, j’avais étouffé, éclata en angoisse. Je déposais délicatement, malgré ma respiration difficile, l’œuf emmitouflé près de la porte du centre Pokemon et du haut de mes onze  ans, je me laissais sombrer dans l’inconscience dans un plaintif : « Maman... »

Finalement, tu t'en vas, (...), c'est comme ça Tu crois partir devant mais là, dans tes valises, ils sont avec toi À chaque tourment, tu verras, pour un oui, pour un non, tu rappelleras Au moindre tourment, on l'a tous tiré au hasard, le jeu du départ Et peu importe où tu iras Da-bada-bada Tu les emportes avec toi Hum ho (...) Et si parfois, tu perds le nord Si ce soir tu n'as pas de frères, ni de port Ou bien si tu as froid Est-ce que tu es d'accord, pour venir avec moi On a tous besoin de savoir Da-bada-bada Que l'on est chez soi quelque part Hum ho (...) L'amour est si puissant bien plus que le sang C'est ceux qu'on choisit qui nous tiennent en vie (...) Dans la famille Il y a toi et moi Tu seras chez toi

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] 47uj

Je me réveillais sur un canapé rosâtre, un plaid rouge sur moi. Une dame aux cheveux tout aussi rose que le canapé s’approcha de moi visiblement mécontente.

« Tu aurais pu ménager ton Pokemon ! Si tu n’étais pas un enfant j’aurais appelé la police ! » dit la femme aux cheveux de barbe à papa.
                               
« Mon Pokemon ? » dis-je encore un peu vaseux. Soudain je me souviens de l’œuf et m’assis d’un bond.

« L’ŒUF ! IL VA BIEN L’ŒUF MADAME ? »

J’étais sincèrement paniqué par l’inquiétude, l’expression de l’infirmière changea du tout au tout elle s’assit près de moi. « Comment t’appelles tu jeune dresseur ? Qu’est ce qui est arrivé à ton Pokemon ? »

Sa voix était si douce qu’elle me rappelait celle de Maman. J’éclatais en larmes.

Puis je lui racontais une partie de mon histoire en faisant une ellipse sur quelques éléments... Mon impuissance face au Rapadespic qui me culpabilisait puis mon geste violent envers mon père, je les gardais pour moi.

Car en résultait une terrible honte : Je m’horrifiais et me voyais sentais faible et impuissant exactement comme mon père me considérait. J’avais donc légèrement menti.  

Après m’avoir écouté attentivement elle me sourit tendrement et je réussis à hoqueter mon prénom. Elle me sourit avec encore plus de tendresse : « Dliver tu as bien du cœur dis donc ! Une chance que cet œuf soit tombé sur toi ! Moi c’est Infirmière Joëlle mais tu peux m’appeler Joëlle si tu veux. » Elle fit une moue contrariée : « Mais pas de Madame, je ne suis pas si vieille que ça ! »

Je lui souris à mon tour, du moins du mieux que je pouvais car la fatigue et le cœur qui n’y était pas rendait cela difficile. Je me sentais horrible de ne pas pouvoir lui révéler toute la vérité. Elle si gentille, je ne méritais pas sa sollicitude.                                                                                                                        
                               
Elle me prit la main avec délicatesse dans un : «  Allez viens voir ton Pokemon, il va bientôt éclore, tu ne veux pas manquer ça, non ? »

« Bien sûr que non ! » m’écriais-je en me levant soudainement si enthousiaste que la fatigue passa au deuxième plan.

Nous entrâmes dans la salle d’auscultation, en le voyant je me rappelais à quel point cet œuf était petit, à quel point mon souhait de le protéger était grand. Mais en étais-je digne ? Moi qui avait blessé mon propre père ?

Elle sembla voir mon hésitation et s’exclama avec douceur, voyant mon immobilité comme de la timidité  : « Allez viens voir, il t’attend ! » Il m’attend ? Quelqu’un m’attend même à présent ? Une joie presque incrédule s’afficha sur mon visage et je m’avançais vers l’œuf  à pas lents, je tremblais de joie autant que de peur face à l’éclosion de cet œuf Pokemon, je me trouvais enfin en face et elle posa doucement ma main sur l’œuf.

« Il est tout chaud. » remarquai-je en descendant ma main en une caresse avant de regarder la fissure avec tristesse.
                                           
Joëlle me dit le regard un peu triste :
« Il ne pourra jamais voler, une de ses ailes est légèrement déformée selon la radio, cela t’handicapera en combat. Es-tu sûr de ne jamais le regretter, j’ai vu tant de Pokemon abandonné alors... »

 Je coupais l’infirmière sans lui laisser le temps de finir sa phrase : « JAMAIS JE NE L’ABANDONNERAI ! ON EST QUE DEUX A PRÉSENT ! » Je balbutiais : « Je… J’ai toujours voulu être un bon dresseur et pour moi... »

Je levais la tête et croisai son regard et le maintins : «  Pour moi un bon dresseur considère ses Pokemons en égal et à force de confiance et de respect il permet à ses Pokemons de se sentir heureux ! Tout simplement ! »

Je caressais doucement la coquille du bébé Pokemon et dis d’une voix calme: « Je ne pense pas demander l’amitié ni quoi que ce soit d’autre de ce Pokemon. S’il ne m’aime pas ou si on progresse moins vite en combat, par son aile différente, que les autres dresseurs, ce ne sera pas grave, ce qui compte est qu’il veuille bien que je reste à ses cotés, oui c’est tout ce que je lui demande. » Je fus soudain pris de gros sanglots et une larme tomba sur l’œuf.


    Sur tous les chemins de ta vie Dans le désert ou sous la pluie Quand tu voudras je serai là Que tu viennes d'un château De nulle part ou d'un ruisseau Quand tu voudras je serai là Je serai là si tu veux Comme ces rêves qui rendent heureux

      Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Mv0e

L’éclosion arriva bien vingt minutes après, j’eus même peur que de panique suite au Raadespic il ne naisse jamais. Cet peur sans raisonnement pouvait paraître stupide mais elle montrait que mon affection envers l’œuf naissait elle aussi.

Le bébé oiseau s’ébroua pour se débarrasser de sa coquille puis il me regarda suspicieux. J’approchais avec délicatesse ma main dans un : « Bonjour Tim ! » tremblant d’émotion , ‘’Tim’’ le Pokemon que je préférais dans les bandes dessinées que je lisais, un Dracaufeu plein de force et d’amitié réciproque à son dresseur, un nom de héros, un nom qui élève, un nom merveilleux à mes yeux.
           
Mais j’étais le seul à être ému et heureux de rencontrer ce bébé Pokemon ce jour là.                              

Bébé Pokemon qui prit peur et pinça fort mon index. Malgré la douleur, qui m’avait fait grimacer sur le coup, je me mis à rire heureux, il vivait, il vivait, il vivait !

Devant mon comportement, il alla se cacher derrière sa coquille vide timidement. Je repris mon calme et m’accroupis sans m’approcher. «  Ce n’est pas grave Tim, je respecterai ton espace et peut-être que peu à peu tu auras confiance en moi. Et si tu le veux bien je serai peu à peu ton dresseur d’accord ? » Tim ne réagit pas tremblant terrifié.

Je soupirais pour évacuer mon stress alors que l’infirmière Joëlle semblait guetter mes réactions.  Je m’assis en tailleur au sol et attendis, l’infirmière Joëlle finit par retourner soigner les Pokemons, nous laissant seuls dans la pièce.

J’attendis longtemps.  Je finis par somnoler, jusqu’à percevoir des gémissements : « Mini..mini...minisange... »

Je me levais et m’approchais sans bruit, il dormait en  grelottant de peur, gémissant comme appelant sa mère en son sommeil.
         
« Je sais bien que tu ne me fais pas confiance mais je ne peux pas te laisser te sentir si mal,  un bébé Pokemon a besoin de beaucoup de  chaleur qui le rassure. » lui murmurai-je comme pour lui expliquer.

Je le pris contre moi sous mon tee-shirt, son sommeil se fit plus paisible, je m’assis avec précaution sur une chaise pour ne pas le réveiller. Je me mis à fredonner la berceuse maternelle de mon enfance tout en me balançant d’avant en arrière  et peu à peu il sembla moins trembler.  

« Je suis désolé Tim, je n’ai pas pu sauver sa famille, et on a perdu de vue ta Maman, mais on la cherchera d’accord, toute notre vie si il le faut, on voyagera on se fortifiera et on se fera plein d’amis Pokemon et dresseurs ! » lui murmurais-je  un peu sombre plus avec plus d’espoir je lui demandais : « En attendant tu veux bien être mon premier Pokemon ? Je veillerai sur toi ! »

Je baillais et  j’entendis la porte s’ouvrir et une voix que ma somnolence rendait lointaine : « Je vous apporte des plaids et des boissons chaudes ! Ça va vous...deux...vous... » Je n’entendis pas le reste, peut-être qu’elle ne s’attendait pas à nous voir ainsi ou que je n’entendis pas le reste car le sommeil m’avait emporté. Je constatais cependant que ses yeux étaient plein de bonheur et d’espoir quand elle me donna ma première Pokeball le lendemain.                                                  

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] 6vqk

Tout changer en douceur

J’avais vite compris que avec un bébé Pokemon je ne pouvais pas courir le monde. Je devais d’abord l’élever pour qu’il s’épanouisse et grandir peut-être moi aussi pour mieux le protéger.

Ainsi j’ai raconté la vérité au directeur de l’orphelinat le suppliant de bien vouloir me garder le bébé Minisange et moi. Il avait ri en disant que ce n’était pas commun un lot de deux orphelins d’un coup.

Puis il m’avait fait asseoir et  m’a dit que si ce que j’avais dit était vrai il accepterait mais que ce serait moi et moi seul qui pendrai soin de Minisange ou on le confierait à la réserve Pokemons où il serait bien traité.

Je ne pus pas rétorquer que je n’étais pas un menteur, j’avais bien menti à l’infirmière Joëlle. Je m’assis sur le  banc et accusa le coup quand il m’annonça qu’en effet mes parents ne désiraient pas me garder et qu’une enquête sociale allait être fait. J’avais beaucoup pleuré la première nuit à l’orphelinat dans mon lit ce qui dérangeait bébé Minisange dans son sommeil  qui m’avait  beaucoup pincé.

Finalement après l’enquête, un juge décida que je resterai à l’orphelinat.

Peu à peu j’ai apprivoisé mon chagrin, Maman me manquait toujours mais je savais que mon père ne lui permettrait pas de me donner des nouvelles et qu’elle se plierait à son joug. Je me fis des amis et petit à petit bien qu’il restait sur ses gardes et au fort caractère Minisange accepta que je le porte sur ma tête, il aimait s’y lover et y dormir.

Minisange enthousiasmait les autres enfants mais ils ont vite compris à force de se faire pincer que seul moi pouvait l’approcher sans risquer des bleus à cause de son bec acéré.

Bien que ne pouvant pas voler il avait de la ténacité et une bravoure face aux plus grands Pokemons et Humains que j’admirais, parfois je me demandais qui était le Pokemon et qui était le dresseur tant il me faisait tourner en bourrique tout en ayant la volonté manifeste de vouloir me protéger de la moindre poussière qui vole.  

Je crois que nous étions tous deux des êtres vivants fissurés qui nous apprivoisions. Mes amis me protégeaient des jaloux et sans se laisser caresser Minisange au bout d’un mois ou deux toléra leurs présences près de moi.

Au final je ne parcourus pas le monde et n’y emmena jamais Maman mais dès qu’un temps libre se présentait, la bibliothèque de l’orphelinat et un terrain vague où s’affrontaient des dresseurs de tous âges furent nos lieux d’apprentissages en plus des cours normaux à Minisange et moi.
   
Malgré nos entraînements quotidiens,  Tim n’avait jamais voulu évoluer mais je ne l’y avais jamais forcé, les évolutions diffèrent entre chaque être, Humains comme Pokemons, il évoluera quand et si il est prêt un jour.                                                                

Minisange refusa au début la pokeball puis quand il accepta, il me lança juste avant un regard plein de confiante tendresse, je sus à ce moment là que nous étions devenus amis, malgré nos disputes qui arrivent encore aujourd’hui, un lien s’était fortifié entre nous, une confiance réciproque, une affection puissante qui ne fit et encore à présent ne fait que grandir au fil des ans.


Dernière édition par Dliver Eplins le Sam 10 Oct 2020 - 14:26, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dliver Eplins
Professeur
Dliver Eplins


Messages : 51
Messages RP : 27
Date d'inscription : 29/09/2020
Age RP : 27

Feuille de personnage
Vos Pokémon Vos Pokémon:
Votre Inventaire Votre Inventaire:
Argent Argent: 8 900P$
Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]   Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Icon_minitimeVen 9 Oct 2020 - 21:19

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Iq20

Je ne me souviens que d'un mur immense Mais nous étions ensemble Ensemble, nous l'avons franchi Souviens-toi              

Et me voilà devant cette grille,  pour postuler en tant que professeur de Psychologie et Philosophie adaptée aux combats Pokémon à la Gakuen Horizon, le directeur de l’orphelinat qui m’aimait bien et malgré mon âge m’avait hébergé jusque là m’ayant fait une lettre bien élogieuse pour ce poste.

Je ne m’étais jamais senti être assez digne pour aller en cette école qui avait ouvert ses portes vers mes seize ans, je ne sais pas si je le suis encore à présent. Mais au fil des ans d’adolescence puis de jeune adulte ce désir de transmettre ce que j’apprenais dans les énormes piles de livres que je lisais mais aussi dans les combats Pokemon sur le terrain vague et dans la vie avec Tim avait grandi au point de me rajouter des livres de sciences de l’éducation dans le tas et même de la psychologie et psychiatrie appliquée à l’éducation entre autres.

Pourquoi psychologie et psychiatrie ? Peut-être par regret de n’avoir pas pu être aidé plus longtemps par cela, petit garçon et aussi car je savais que chaque combat dépendaient de nos ressentis et relations entre nous et nos Pokemons et cela des deux cotés.  Vivre ensemble, combattre ensemble ne consistait pas de les dresser à coups de combats et de paroles dures, non un combat était un travail d’équipe où le pokemon et son dresseur apprennent ensemble. Et la psychologie et psychiatrie ancrée dans le quotidien peuvent nous aider à le comprendre, je pense.

Nous vivons ensemble Pokemon et dresseur et non le dresseur avec ses Pokemon. Nous sommes une équipe et l’oublier érige une barrière non seulement néfaste en combat mais aussi dans la vie du Pokemon et du dresseur.

Comme Père et moi autrefois.

Étais-tu triste de ton comportement Papa ?

Maman m’a écrit une lettre. Elle m’a demandé pardon de son comportement passif en m’expliquant qu’elle aimait mon père, elle l’aimait si fort avec tant de peur de le perdre qu’elle n’avait pas pu réagir face à son attitude. Elle m’a expliqué son sentiment de mise à part que sa famille lui a toujours fait ressentir et ce rabaissement qu’elle en a tiré.

Puis elle l’a trouvé et tant qu’il voulait bien rester à ses cotés elle lui pardonnait tout car ce qui comptait était qu’il reste à ses cotés.

Elle a dit que mon Père nous aimait mais qu’il ne pouvait pas le dire avec des mots, c’était trop dur pour lui car ça l’exposait à appartenir à une famille donc à être d’égal à égal avec des gens. Papa était terrifié de cette idée, il avait peur de perdre le contrôle de sa vie et que tout tombe autour de lui, Papa avait un peur immense de la solitude, les autres devaient rester près de lui pas pour eux mais pour son propre équilibre d’où sa sévérité avec moi et ses Pokemons. Il avait si peur que tout s’écroule que le jour où enfant on m’a dit traumatisé il ne l’a pas supporté et a tout déchiré mes dessins et la poursuite de ce suivi qui m’aidait.      

Puis quand a mes onze ans il a appris que je voulais devenir dresseur il a voulu me montrer ce que lui ressentait : Une immense peur de ce monde qui n’est que violence pour lui si on ne le dirige pas. Il voulait m’aider en me montrant ce carnage de nid pas me blesser. Il n’a pas compris ma colère tant sortir de sa tête pleine de peurs face au monde le terrifiait.    
                                                                                                                                                           
Il ne l’a compris que trop tard quand on m’a placé à l’orphelinat enfin après des mois de rage contre moi qui avait fui et donc ébréché son propre monde. Puis furieux alors qu’il déchirait des photos il a vu une photographie de moi bébé et ça l’a rendu malade car il est devenu persuadé qu’il m’avait perdu pour de bon mais, encore aujourd’hui, ne pouvait que, en lui, être ambiguë sur sa culpabilité, perdu entre le désir ne pas l’être et la terreur d’avoir mal agi qui s’offraient à lui.

Il a alors relâché tous ses Pokemons qui se sont enfuis sans un adieu. Ils souffraient autant que moi, il faut croire. Mais Papa aussi souffrait m’a écrit Maman, il ne contrôlait plus rien. Il n’avait plus rien pour se convaincre que sa vie était bien dans sa main.

Et il avait détruit le peu de contrôle qu’il lui restait en relâchant ses Pokemons. Malgré le soutien comme elle pouvait de ma mère, il se dégradait de jour en jour face à cette idée jusqu’à être hospitalisé il y a une semaine à l’hôpital d’Edenia.

Maman pensait qu’il avait besoin de mon pardon pour remonter. Elle me demandait ça après douze ans de silence, elle me suppliait d’aller le voir à l’hôpital.

Mais je n’étais pas prêt. Malgré leur souffrance ils ne me voyaient toujours pas et restaient dans leur propre tête et moi encore aujourd’hui j’en souffre.

Je ne suis pas leur propriété, je suis digne d’exister et si j’en doute tu me pinceras le nez hein Minisange ?

Désolé Papa mais je ne suis pas prêt à vous pardonner et le silence, le temps ne referme pas tout
surtout quand en vous il n’y a aucun changement, je suis désolé de n’avoir pas été à la hauteur et d’avoir nourri votre souffrance. Mais je vous aimais, je vous aimais malgré tout si fort !

Je ne viendrai pas Papa, Maman, je ne suis pas prêt tout simplement.

Et me voilà devant cette grille.
                                                                                                         
J’avais sans cesse appris avec Tim, réfléchis beaucoup aussi, je savais ce que je voulais transmettre. Je savais que mon enseignement avec mes prochaines lectures mais surtout les élèves et les Pokemons que je rencontrerai allait pas après pas encore évoluer. Mais j’avais peur, Tim le sentit en sortant de sa pokeball avant de se percher sur mon sac ouvert qui la contenait, il émit un doux « Minisange » d’encouragement avant de  menacer de me pincer en faisant claquer son bec.


Je ris et nous rentrâmes dans l’académie tenter notre chance tous les deux une nouvelle fois, encore.  
                                                   

Votre Premier Pokémon

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] 9lnt

Espèce : Minoiseau
                               
Type(s) : Vol

Surnom (Facultatif) : Tim

Sexe : Masculin

Caractère :
   Tim est un Minisange très possessif ce qui ne m’a pas aidé avec les personnes avec qui je sortais amis ou amour. Cependant tant qu’il pouvait veiller sur moi il a accepté après quelques mois à l’orphelinat de tolérer la présence des autres autour de moi et près de moi tant que ça n’allait pas trop loin.

Tim en parallèle avec ce défaut est d’un grand altruisme que ce soit avec moi ou les gens /Pokemons qu’il aime bien. S’il ne vous aime pas et que vous ne faîtes rien pour arranger ça je vous suggère de venir avec un casque et des gants en cours, pour votre sécurité.

Vue les années d’entraînements et bien que ne voulant pas évoluer, sûrement par peur que tout change comme le jour où il fut le seul survivant de son nid, c’est un bon Pokemon de combat.

Il a su, et ce avec autant de fierté de lui que moi pour lui, compenser son aile blessée à vie et l’empêchant de voler par d’autres capacités.

Tim est extrêmement têtu, il persévère jusqu’à épuisement si bien que je dois parfois renoncer à un combat que j’allais perdre  malgré sa bravoure, pour l’arrêter avant qu’il ne reçoive une attaque qui le blesse trop.

Je l’exaspère de mon étourderie parfois mais il fait de son mieux pour que je retrouve ce que je perds ou oublie quitte à me picorer la tête ou autres ! Je l’en remercie même si je ne trouve pas  ça fun la douleur mais jamais je ne lui en voudrai ! Nous veillons l’un sur l’autre en fait. Une amitié tissée peu à peu nous lie et se renforce chaque jour.

Je suis sûr qu’il aimerait retrouver sa Mère survivante de son nid dévasté, je lui souhaite aussi.
Et pourtant dans ses yeux je vois comme une tristesse quand je lui en parle, je ne sais pas non plus s’il voudra partir et moi me séparer de lui à ce moment là mais s’il le désire je ne l’empêcherai pas, même si une fois parti je déverserai plein de larmes de peine, mais aussi de bonheur qu’il la retrouve, je le laisserai libre de ce choix.
             
C’est important de respecter le choix de son Pokemon si ça le rend heureux et ceci même si le voir partir me ferait très mal. Il le sait je pense et de plus en plus me câline le matin pour calmer mon inquiétude et éviter que j’angoisse au réveil.
                                                                                                                                                                                                                               
Son fort caractère lui fait croire que tout est possible.                                                                                                        

                                                       Et vous savez quoi ?
                                                                                             Je le crois aussi !
 

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] U2fl


Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Ixsq

 
   


CTs qu'il connaît : (1 pour les élèves, 2 pour les habitants/employés et 3 pour les professeurs)


Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Bmke

Abri CT64

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] 3x6c

Ténacité CT067

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Vsgb

Vendetta CT188

Attaques de base par entraînement (mentionnées dans le physique de la fiche)

   
Picore

Puissance
60
Précision
100
PP
20
Type
Vol
Description
Le lanceur picore la cible. Si cette dernière tient une Baie, le lanceur la mange et profite de ses effets.

Picpic
Puissance
35
Précision
100
PP
35
Type
Vol
Description
Frappe l'ennemi d'un bec pointu ou d'une corne pour infliger des dégâts.


Groz'Yeux
Puissance
-
Précision
100
PP
30
Type
Normal
Description
Le lanceur fait les gros yeux à l'ennemi pour l'intimider et baisser sa Défense.

Et vous, maintenant ! (Facultatif)

Prénom : Lou

Âge :  31 ans ( née le 03/ 11/1988)                                    

Où avez-vous connu le forum : En cherchant un forum Pokemon cool et beau sur google.

Depuis combien de temps faites-vous du rp : 10 ans bientôt 11 ( j’ai commencé à 21 ans)

Aimez-vous le design ? Si non, pourquoi ? Suggestions pour améliorer le forum ? Yep il est bien ! Le code de la présentation cité n’est pas entier cependant, j’ai dû copier et coller pour ma fiche les deux lignes manquantes (entre rang et étage)  dans la citation du code ( Matière & Matière secondaire (Pour les prof uniquement) : Appareil de communication (Pokémontre, Poké Multi-Navi, Pokématos, Vokit, Holokit) :  ) L'ambiance a l'air cool et les gens présents et gentils ce qui est une grande qualité pour un forum ♥


Dernière édition par Dliver Eplins le Sam 10 Oct 2020 - 14:56, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elisabeth Greenjaw
Professeur
Elisabeth Greenjaw


Messages : 184
Messages RP : 100
Date d'inscription : 09/05/2019
Age RP : 31

Feuille de personnage
Vos Pokémon Vos Pokémon:
Votre Inventaire Votre Inventaire:
Argent Argent: 30 750P$
Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]   Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Icon_minitimeSam 10 Oct 2020 - 9:02

Bienvenue sur le forum collègue. Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] 3119232876
Revenir en haut Aller en bas
Windy Evans
Ancienne éleveuse
Windy Evans


Messages : 344
Messages RP : 197
Date d'inscription : 13/10/2019
Age RP : 19
Localisation : Avec des Pokémons

Feuille de personnage
Vos Pokémon Vos Pokémon:
Votre Inventaire Votre Inventaire:
Argent Argent: 7 800P$
Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]   Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Icon_minitimeDim 11 Oct 2020 - 0:24

Bienvenue Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] 728798222
Revenir en haut Aller en bas
Maître du Jeu
Admin
Admin
Maître du Jeu


Messages : 261
Messages RP : 79
Date d'inscription : 21/04/2019
Age RP : 106

Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]   Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Icon_minitimeLun 12 Oct 2020 - 14:10

Bienvenue !

Ton histoire est très bien, elle se lit sans faire d'effort. Par contre, pour ton caractère, le tableau ce n'est pas vraiment ce qu'on attendait mais ça fait le job quand même.

Pour ta chambre, je t'invite à faire un petit résumé ici.

Pense à faire ton carnet, fiche et mail avant de rp ^^
Revenir en haut Aller en bas
https://gakuenhorizon.forumactif.com
Contenu sponsorisé





Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]   Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Dliver Eplins | Tout commença par un œuf [ Terminée]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Tout feu tout flammes ☼ Ushio
» [444-006-122] Dilver Eplins
» Les cours de Dliver Eplins
» Carnet de Dliver Eplins
»  Dliver.Eplins@gakuenpokemon.sn

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Gakuen Pokémon :: Forum :: Présentations :: Présentations validées-
Sauter vers: