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 Elisabeth Greenjaw, la plante carnivore.

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Elisabeth Greenjaw
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Elisabeth Greenjaw


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MessageSujet: Elisabeth Greenjaw, la plante carnivore.   Elisabeth Greenjaw, la plante carnivore. Icon_minitimeVen 10 Mai 2019 - 13:32


Votre Personnage

Prénom : Elisabeth

Nom : Greenjaw

Âge et date de naissance : 26 ans, née le 15 avril 1993

Sexe : Féminin

Ville d'Origine : Volucité

Rang : Professeur de Phytothérapie et Botanique

Sur quel étage voudriez-vous votre chambre ? (1ere, 2e, 3e, 4e…) Ou dans quel quartier souhaitez-vous avoir votre résidence ? : au 1er étage de l'académie pour l'adresse officielle. (Cependant Elisabeth vivra uniquement dans une cabane dans la forêt dont l’allusion ne sera faite qu’en RP.)

Description de la chambre ou de la résidence (facultatif) : Vous aurez beau toquer à la porte, jamais personne ne répondra. Non pas qu'elle soit très occupée, mais elle n’investit que rarement les lieux, même la nuit. Cependant on peut y trouver quelques papiers et d'autres choses utiles à son poste de professeur.

Personnage sur l'avatar : Ymir – Shingeki no Kyojin

Description Physique (5 Lignes Minimum) :
Elisabeth s’est battis une silhouette athlétique depuis le jour où elle vit en pleine jungle, de plus elle est suffisamment grande, un trait qu’elle tient de son père. Ainsi fait-elle 1m82 pour 70 kg. Ses yeux plein de malice et ce sourire presque mesquin sont encore des traits qu’elle tient de son père. Quand au reste de son visage, elle le tient de sa mère : sa chevelure raide et brun chocolat qui lui tombe jusqu’au cou et qu’elle attache en queue de cheval, ce nez fin autant que ses pommettes. Le reste du corps est pour le reste bien sculpté, même si sa poitrine reste assez discrète. Dans ce sens, il peut être assez aisé de la confondre avec un homme car elle peut avoir une apparence de garçon manqué. Elle ne met d’ailleurs pas du tout de maquillage.

D’un point de vue vestimentaire, elle ne s’encombre pas de robe ou de jupe. La plupart du temps elle porte un débardeur, souvent foncé, de préférence noir. Par dessus elle porte un gilet qui peut être soit vert kaki, soit marron, soit beige. Son pantalon est lui aussi dans ces tons là. Elle est habituée ainsi à porter des couleurs qui lui ont toujours permis de rester discrète en pleine nature. Sur la tête il lui arrive de porter une casquette vert kaki et en guise de chaussures, c’est souvent des rangers.  
Caractère (5 Lignes Minimum) :
Elisabeth est une femme qui n’a pas froid aux yeux. Cela fait un moment que sa tolérance à la peur et à la douleur ont atteint un seuil suffisamment élevé. Ceci dû principalement à un mode de vie survivaliste. Elle sait très bien se débrouiller tout seule et n’a aucune difficulté à s’adapter à son environnement, même si elle se sent plus à l’aise en forêt qui est son terrain de jeu favoris. Son caractère est donc pour cela un brin sauvage. D’ailleurs n’ayons pas peur des mots, elle est limite rustre. Elle n’aime que très peu s’encombrer de formalité et ne se gêne pas pour se permettre certaines choses, même si cela choque des gens plus à cheval sur les règles de bienséance. Il se peut même qu’elle coupe la parole aux gens pour leur demander d’arriver au concret si la conversation devient trop lourde pour elle.

Elle est du genre à refouler et détester ses faiblesses et pour cela elle fait en sorte d’être très dure envers elle-même. C’est un trait qu’elle a acquis de son père qui était militaire. Elle est pour cela prête à se lancer dans le feu de l’action, même si sa tête lui dis non. C’est en cela quelqu’un de plutôt physique. Cela lui aura valu de nombreuses mésaventure mais elle en ressortait toujours plus forte.

Dans la plupart des cas, elle prend ses homologues d’égal à égal. Elle n’aura que faire du statut de quelqu’un, qu’il soit banquier ou boulanger. Elle préférera toujours tutoyer et employer le même ton, dans le cas où elle ne doit pas faire preuve d’un minimum de respect, dans le cas contraire elle optera donc pour le vouvoiement même si elle a un peu de mal avec son emploi. Elle a cependant quelques réticences avec l’autorité, ainsi elle peut facilement s’énerver si on s’oppose à elle, elle ne cédera que si on lui expose un argument valable. Avec les personnes moins expérimentées comme les élèves, elle sait rester patiente mais n’hésite pas à faire remarquer quand il y a eu une erreur, des fois de manière honteuse devant toute la classe, mais c’est pour que ça rentre plus facilement dans la tête. Son relationnel avec les Pokémon est sans doute le plus respectueux. Elle n’est pas du genre à sous-estimer même un Pokémon faible, toutefois, chassez le naturel et il vous rattrape, des fois elle ne peut s’empêche d’être taquin envers un Pokémon.

Dans son travail elle est assez libre et ne s’encombre qu’assez peu d’un programme préétablie, ce qui vient sur le moment est alors ce qu’elle trouve le mieux à faire. Toutefois, elle sait garder une constance dans son rythme de vie, ainsi elle n’est pas du genre à passer de longues nuits de débauche et le matin elle se réveille tout le temps à l’aube, fait ses exercices physique et réfléchit à ce qu’elle peut faire. Elle est du genre à vivre au jour le jour.

Son rapport au monde est assez tranché. La société de consommation, la productivité à tout prix, le capitalisme en général sont des choses qu’elle veut fuir à tout prix. Les excès qu’il peut y avoir à ce niveau l’horripile. Son sentiment sur la guerre et les conflits armés est assez partagé toutefois. Elle pense que c’est nécessaire par moment mais n’approuve pas certaines choses. Cela est dû à ce qui s’est passé dans son enfance.

Dernière petite anecdote, Elisabeth se retrouve souvent a mâcher ou tenir quelque chose dans sa bouche. Quand elle n’a pas de chewing-gum, elle mâche des feuilles qui ont soit un arôme soit des propriétés particulière, sinon elle a une brindille dans la bouche qu’elle mordille, une sorte de tic qu’elle a un peu à cause de son fidèle premier Pokémon.
Histoire (15 Lignes Minimum) :
Des grattes ciel, des grattes ciel à perte de vue. Le paysage urbain de Volucité était tellement encombré que cela lui donnait la nausée. Les seuls grattes ciel qu’elle avait connu jusque là, c’était les plus grands arbre de sa jungle. La jungle ne sentait pas aussi mauvais qu’ici, non, disons qu’elle ne sentait pas pareil, mais pour elle, cette ville elle puait quand même pas mal. Elle ressortit le bout de papier humide et sale qu’elle avait trimbalé jusque là. Dessus, une adresse, l’adresse d’une caserne militaire. Oui, elle y était, en face de ce grand portail avec des barreaux verticaux. C’était un domaine qui donnait sur une grande cours et à travers elle voyait déjà tous ces hommes en uniformes vaquant à leur occupation, mais elle prit un moment avant de se décider de se présenter.

Le massko qui l’avait accompagné jusque là avait été alerte pendant tout ce temps. Quand un camion passait, il le prenait pour un monstre, quoique c’était assez exagéré comme réaction, il avait déjà bien vu les jeeps qui se baladaient dans la jungle, écrasant un peu une partie de la végétation. Bien qu’il connaisse ces véhicules bruyant, il ne pouvait s’empêcher de paraître hostile et en état de stress constant. A lui aussi la ville ne lui réussissait pas. Il épiait également chaque passant, attentif à tout comportement suspect. Le problème c’est qu’il n’avait pas conscience que ces gens pour la plupart n’avait aucune mauvaise intention, pas comme les braconniers ou les destructeurs d’arbre et leur machine monstrueuse qui réduisaient petit à petit son lieu de vie. Il lui faudrait un petit temps d’adaptation.

Ils étaient assez fatigué. N’ayant pu se payer un billet d’avion, ils avaient dû faire le voyage tantôt à pied, tantôt en faisant du stop. Ils ne couchaient qu’en pleine nature et ne se servaient d’argent que pour acheter la nourriture qui leur manquait. La jeune femme n’avait qu’une envie, se baigner et se détendre, retourner dans la jungle sauvage où elle se sentait le plus confortable.

Elizabeth sortit de sa poche une boîte en carton contenant plusieurs morceaux ressemblant à des friandises, elle en fit sortir un dans sa main et le plongea aussitôt dans sa bouche, puis commença à mâcher. Au moins se dit-elle, Unys avait cela de bien qu’elle pourrait avoir une montagne de choix en terme de chewing-gum. Les Unysien avaient tellement forcés l’expansion de leur culture après la guerre que les chewing-gum s’étaient même perdu jusqu’à sa région paumée. La cigarette aussi, mais ce n’était pas trop son truc. Mâcher cette gomme, c’était un peu comme un antidépresseur, il fallait qu’elle écrase un truc dans sa mâchoire, c’était une nécessité. Elle devait décharger toute cette hargne quelque part. Le Massko lui, avait gardé sa brindille tout au long du trajet, d’ailleurs elle commençait à s’abîmer, mais il la gardait quand même, de peur de ne pouvoir en trouver une autre, c’était aussi pour lui une façon de se réconforter.

Elisabeth inspira alors un grand coup et se décida à se lancer, avant d’en faire part à son compagnon.
- Nous y voila, on va enfin savoir ce qu’il s’est passé avec ce cher daron. Tout ira bien je pense, je vais entrer dans un lieu des plus sécurisés. Tu veux te reposer un peu Guevara ?
- Massko...
Il avait haussé les épaules. Pour lui au final cela lui était égal, il préférait s’isoler que subir encore le stress de cette ville.

La jeune femme sortit alors une pokéball et fit rentrer son Pokémon. Elle se présenta alors à un des militaires devant le portail. L’officier lança un appel et elle fut bien vite autorisée à entrer. Elle fut accompagnée par un autre officier jusqu’à un bâtiment d’allure relativement ancienne. L’édifice devait déjà être vieux de plus de cinquante ans. Quand elle entra, elle en profita tout de même pour retirer la gomme qu’elle mâchait. Malgré son tempérament un peu désinvolte, il existait certaine limite, surtout en ce lieu et devant de telles personnes. On la fit alors entrer dans un bureau. Un autre officier l’attendait, il se leva et serra la main d’Elisabeth. Il se présenta alors aussitôt à elle : Major Tyger, département d’enquêtes au sein de l’armée. Elle n’était pas impressionnée du tout, à vrai dire elle portait une certaine aversion pour l’uniforme, pour l’autorité en général. Elle fut ensuite conviée à s’installer. La porte du bureau se referma, laissant la jeune femme face à cette homme qui paraissait tout à fait respectable dans cet uniforme malgré tout, même si Elisabeth ne pouvait s’empêcher de réprimer une certaine amertume quant à la vue de l’acoutrement. Ce fut le Major Tyger qui entama la discussion.

- Quand j’ai su qui vous étiez lors de votre appel, je dois dire que j’ai été un peu surpris. Je ne m’attendais pas à voir cette affaire resurgir dans mes souvenirs. Et je ne m’attendais certainement pas à avoir au bout du fil, la fille du Colonel Greenjaw. Vous étiez portée disparu jusque là, tout autant que votre mère.
- Vous pouvez déjà mettre à jour vos informations. Je n’ai pas disparu, du moins plus maintenant, quant à ma mère, vous pouvez déjà acter son décès, Major. Avait-elle répondu aussi sec et en toute indifférence.
- Je vois. Finit-il par pianoter sur son clavier. Pouvez-vous m’expliquer un peu plus ce qu’il s’est passé ?
- Hé bien j’avais 6 ans lorsque mon père était encore présent assez souvent. Ensuite ma mère et moi on ne le voyait que tous les mois, puis de moins en moins. Il était en mission quelque part. Puis un beau jour on ne l’a plus revu, j’avais 12 ans je crois, mais bon au final je m’étais faite à l’idée que je ne le révérai peut-être plus. Puis quand j’ai eu 16 ans, des hommes sont venus piller notre village. Ils ont agressé les hommes, ils ont… ils ont violé des femmes, mais moi je me suis défendu jusqu’au bout. Je dois bien ça à mon père, il m’a appris à me défendre et à survivre, j’ai tenu jusqu’au bout, mais au final j’ai été emprisonnée dans une cabane. Peut-être qu’ils m’avaient laissé là pour que je leur serve d’amusement provisoire, allez savoir. J’avais très peur, mais j’étais aussi très en colère. J’ai réussi à m’enfuir parce que j’ai eu de l’aide. Un arcko s’était infiltré par un des murs de bois grignoté par la pourriture et il a détaché mes liens, j’ai pu m’enfuir en pleine jungle grâce à lui. Je suis resté caché pendant quelques jours et le pokémon m’a montré ce qui était bon à manger, les bonnes plantes, les bons fruits, les dangers aussi. Puis quand j’ai cru bon que le moment était venu, je suis retournée au village, pour voir avec horreur le carnage qui s’était produit. Et puis j’ai vu ma mère étendue au sol. Les vêtements déchirés, en partie nue. Il n’y avait plus rien à faire. Toutes les cabanes du villages avaient été dévastées. Et mon père bien sûr, mon père n’était pas là. PUTAIN !

Elle tapa du poing sur une cuisse et elle poursuivit néanmoins.

- J’ai alors enterré ma mère, mais je n’avais pas le courage de m’occuper des autres cadavres. A partir de là j’ai décidé de vivre en pleine jungle avec le Arcko, j’ai appris beaucoup de choses à savoir, sur les plantes, l’écosystème, les limites humaines. Je suis restée isolée comme ça pendant cinq ans, et me voila enfin aujourd’hui à 21 ans pour savoir ce qu’il s’est passé avec mon foutu père !

Le major se renfrogna, mais ne réagit pas tout de suite. Il se contentait d’écrire le rapport. Il ne servait à rien de s’immiscer dans ces sentiments, et il n’était de toute façon pas psychologue. Il n’était là que pour récupérer des faits, mais aussi en rapporter, ce qu’il fit d’ailleurs ensuite.

- Je tiens à dire que le Colonel Greenjaw fut un très bon officier parmi nous, assez spécial certes dans sa façon de réagir – d’ailleurs je vois qu’il a transmis avec brio ce caractère à quelqu’un d’autre – mais très loyal, juste et il mettait sa vie en jeu pour protéger ses hommes.
- Désolé, mais je n’ai pas connu le même homme que vous.
- Bien évidemment, je veux bien l’imaginer.
- Que lui est-il donc arrivé ?
- Il était parti en mission dans une région orientale, il devait s’occuper de diriger un bataillon qui avait pour ordre de mettre fin à un réseau de trafiquant d’ivoire de Donphan. Cela fait bien des années que nous n’avons plus eu de contacts, un groupe d’enquête de l’armée est allée sur place. Le Colonel Greenjaw est porté disparu à partir de ce moment, comme beaucoup d’hommes du bataillon. Toute votre famille était portée disparue jusqu’à ce jour mademoiselle, c’est une chance que vous nous ayez contacté. Je n’espérais pas faire avancer l’enquête dans tous les cas, mais je me devais de vous dire ce qu’il en était.
- Disparu hein ? Donc il est pas mort ce con… puis dans un murmure, heureusement…

Le major Tyger s’éclaircit la voix suite à cet adjectif bien impertinent et poursuivit.

- Jusqu’à ce jour, le Colonel Greenjaw versait une pension à votre mère. Elle a cessé d’être versée lorsque nous avons été mis au courant de votre disparition, mais maintenant que vous êtes là, ça change tout. En l’absence de votre mère, c’est vous qui recevrez cette pension, mais ce n’est pas tout. En tant que famille d’officier, vous pouvez loger dans une résidence pour famille militaire à un tarif très avantageux, ici à Volucité.

Elisabeth n’en croyait pas ses oreilles. On lui verserait de l’argent comme ça après toutes ces années de survie, et on lui proposerait un logement comme si de rien n’était ? Seulement parce qu’elle avait fini par se manifester ? C’était la chose la plus ironique qu’elle ait pu entendre. Elle ne put réprimer un rire nerveux.

- Désolé mais… avec tout le respect que je vous dois, je ne sais même pas si je pourrais me passer de ma vie dans la jungle. Moi vivre ici et m’encroûter ? Nan nan… je vais pas tenir. Certes, je me demande quand même si ce robinet à pognon me semble pertinent.
- Hé bien vous allez rire, mais j’ai un message pour vous, de la part de votre père, comme quoi il semblait prévoyant. Quand on exerce ce métier, on prévoit beaucoup de chose quand on sait qu’on risque à tout moment de ne plus être de ce monde.

Elisabeth haussa un sourcil, perplexe. Le major ouvrit un porte document et en sortit une petite feuille, il la tendit à la jeune femme qui commença à lire avec un peu d’appréhension.

«Dans le cas où Elisabeth se retrouverait seule, je souhaite qu’une partie des pensions accumulées grâce à mes retenue salariale, lui soient confiées, jusqu’à ses 25 ans, pour lui permettre de suivre des études, de se construire une vie stable pour qu’elle puisse vivre sans soucis sa passion jusqu’au bout. Il est fort possible qu’elle refuse, elle aime bien ça, dire non, la gamine. Faites comprendre à cette petite chialeuse que c’est pour son bien et que c’est la seule chose que je puisse faire aussi loin de là d’où je devrais être, auprès de ma famille.

Je suis sûr qu’un coup de pied au cul même depuis l’au-delà fera son effet.

Elisabeth, marche ou crève. Soit forte.

Colonel Greenjaw.»


Un air sombre parcourut la jeune femme à la fin de la lecture. Cette façon de s’exprimer lui rappellait tellement de souvenirs. Son père l’avait tellement enragé. Il lui avait tellement mené la vie dure. Les seuls moment d’affection venaient de sa mère. Et ce jour là où elle a pu se défendre des barbares, quand elle a pu survivre dans la jungle. Tout ça c’était grâce à ce que lui avait appris son père et aujourd’hui encore il lui offrait une opportunité d’être encore plus forte. Elle sentit alors quelque chose au fond d’elle. Sa bouche se mit à trembler et elle la mordit aussitôt. Une larme coula et elle l’essuya aussitôt avec vigueur, avec vivacité. Elle renvoya ensuite la lettre d’un geste brusque devant le major avant de lâcher un autre adjectif déplaisant envers l’homme dont elle ne commençait à comprendre que maintenant la façon de penser.

- Papa… espèce d’enfoiré !

***

C’est dans une forêt qu’elle se trouvait à présent, pendue haut dans un arbre, les deux jambes accrochées fermement au tronc pour éviter de glisser. Le plancher d’une cabane se tenait au dessus de sa tête et elle serrait aussi fort qu’elle pouvait un bout de ficelle autour de deux pièces de bois. Lorsque ce fut terminé elle s’accrocha à une corde parcourut de gros nœuds qui pendait depuis une petite trappe permettant d’accéder à l’intérieur de la cabane. A présent elle pouvait s’asseoir et profiter pleinement du travail accompli. Dans un bruissement de branche et de feuille une silhouette s’était approchée et venait de sauter dans l’un des côtés ouvert. Le Jungko fit son apparition d’un pas léger sur le plancher stable. C’était lui qui avait spécialement choisit le bois à utiliser pour la fabrication, il s’était également chargé de la découpe précise et avait essayé de gaspiller le moins de bois possible. Cette entreprise ne leur aura pris que trois jours, grâce à l’habitude dans un premier temps mais aussi leur expérience.

Après l’effort, il était temps pour un peu de réconfort. Elisabeth sortit d’une boîte à proximité un objet cylindrique, marron. C’était un cigare. Il s’agissait d’un plaisir rare qu’elle s’offrait quand elle sentait qu’elle le méritait bien. D’ordinaire pourtant elle n’était pas une grande fumeuse, c’était juste occasionnel. Elle sentit alors le regard du Jungko sur elle, lui aussi voulait en profiter, mais bien entendu il n’était pas du genre à fumer lui, non il préférait un autre type de friandise. La jeune femme sortit alors de la même boite une sorte de bout de bois assez fin, presque aussi épais que le cigare, il s’agissait d’un bâton de réglisse. Elle l’envoya au pokémon en esquissant un sourire plein de  complicité. Il porta aussitôt l’objet dans sa gueule et profita du goût si particulier qu’il aimait temps. Elisabeth non plus ne tarda pas pour allumer son petit plaisir long et cylindrique qu’elle coinça ensuite entre ses dents dans un coin de sa bouche. Elle huma une bouffée qu’elle expira ensuite. La fumée se répendit dans la cabane et l’embaumait un peu, puis s’échappait dans la forêt, à plusieurs mètres au dessus du sol.

C’était le bonheur.



Elle ne put s’empêcher de faire une réaction à ce propos.

- Ha putain, Guevara… celui là, il fait du bien par où il passe, haha !

Le Jungko se contenta d’afficher un air étonné. Il ne comprenait pas encore certains niveau de langage que son amie avait appris lors de son passage à Unys et l’influence que cela avait eu sur elle.

La demoiselle pleine de fougue repensa à son parcours. Cela faisait déjà 5 ans depuis leur escale à Unys et Elisabeth s’était décidée à rester un peu à Volucité, profitant de l’aide financier de son père pour effectuer trois années d’études dans le domaine qui lui plaisait le plus, celui de la botanique. Au final elle n’avait eu que très peu de nouvelles chose à apprendre, grâce à son mode de vie en pleine jungle et à l’aide de Guevara elle connaissait déjà les grandes lignes.

Quand ils le pouvaient, ils quittaient la ville pour retourner dans leur jungle favorite, reprendre goût à cette sensation si spéciale. Après avoir eu son diplôme, elle mit du temps à trouver une activité, mais elle tomba fort heureusement sur un poste qui lui convenait, à Gakuen, dans un cadre qui lui convenait également. Elle avait ainsi tout loisir de s’épanouir en pleine forêt, même si les environs d’Edenia étaient loin d’égaler la vie extrêmement sauvage de sa région de naissance.

Leur bateau était parti du port de Volucité un matin à l’aube, puis arrivé en soirée au port d’Edenia, mais ils s’étaient refusés à louer une chambre d’hôtel. Ils s’étaient simplement installés dans la prairie et Elisabeth avait installé une tente. Le lendemain ils étaient déjà en direction de la forêt pour faire du repérage, avait profité de la présence du Lac et de la chute d’eau pour se laver, puis avait fait la découverte de l’académie, ainsi que la rencontre du Directeur, avec lequel elle avait tenté de se montrer la plus « normale » possible. Ce n’est qu’après qu’ils avaient décidé de s’installer en forêt.

La cabane dans la forêt sur cette île presque paradisiaque était fin prête. A présent elle pourrait enseigner ce qu’elle avait appris à la dure. Cette perspective ne l’avait pas trop intéressée dans un premier temps. Elle aurait préféré continuer à vivre à l’écart de tout, mais elle avait ce tempérament qui venait sans doute de son père et qui l’incitait à inculquer certaines chose dans la tête de ces jeunes, sans doute trop influencés par le confort provoqué par cette société d’assistés.

C’est alors qu’après une bouffée de cigare, Elisabeth prononça sur un ton solennel :

- Mon cher Gueva, il va être temps d’apprendre la vie à tous ces gamins.
- Kôôoo !...

Puis elle expira la fumée en l’air. Les volutes montèrent jusqu’à la cime des arbres, à cette altitude on voyait une marrée verte de feuilles, et au-delà, on pouvait apercevoir l’académie.
Votre Premier Pokémon

Espèce : Jungko

Type(s) : Plante

Surnom (Facultatif) : Guevara

Sexe : Mâle

Caractère : Brave

CTs qu'il connaît : (1 pour les élèves, 2 pour les habitants/employés et 3 pour les professeurs)
Casse-brique, Reflet, Tomberoche

Et vous, maintenant ! (Facultatif)

Prénom : Seuls les vrais connaissent.

Âge : 28 ans :v

Où avez-vous connu le forum : 🤔

Aimez-vous le design ? Si non, pourquoi ? Suggestions pour améliorer le forum ? déjà donné mon avis o/
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MessageSujet: Re: Elisabeth Greenjaw, la plante carnivore.   Elisabeth Greenjaw, la plante carnivore. Icon_minitimeVen 10 Mai 2019 - 20:14

Tout est en ordre. Bienvenue, premier professeur de l'académie !
N'oubliez pas de créer votre fiche et votre carnet avant de commencer à RP.

Rompez !
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