Depuis quelques jours, je m'endormais régulièrement en cours. Et l'un de mes professeurs, Monsieur Eplins, l'avait remarqué. Honte à moi. J'étais un élève studieux. Tellement studieux que je veillais tard le soir pour travailler et emmagasiner le plus d'informations possibles sur les cours. Sauf que... Je craignais que mon professeur pense que j'étais un élève fainéant qui s'ennuyait facilement. Ses cours m'intéressaient énormément, mais mon corps me trahissait et me lâchait, sous le coup de l'accumulation de la fatigue. J'étais très soucieux de réussir, même un peu angoissé par peur de l'échec. C'était pour cela que j'en faisais toujours de trop, je suppose ? Ce n'était pas une méthode conseillée, généralement, mais elle me permettait d'avoir les meilleures notes de ma classe. Même en m'endormant en cours. Il fallait cependant que j'apprenne à me limiter... j'exagérais ces temps-ci. Et j'avais peur pour mes appréciations.

     Le professeur m'avait par ailleurs proposé un après-midi piscine. Est-ce qu'au moins c'était légal de proposer à un élève mineur de sortir à la piscine ? Je me posais certes trop de questions, mais je n'avais jamais fait ça. Ni même avec des amis. Et puis, bon, d'accord, c'était aussi la première fois que j'allais en cours, cette année. Les années précédentes, mes parents s'occupaient de mon éducation. Et j'avais toujours eu tendance à apprendre par moi-même. En fait, je n'y connaissais rien à la relation que pouvaient avoir un professeur et un élève. En tout cas, Dliver Eplins devait être le genre de professeur à privilégier les bons rapports avec ses élèves. Je le sentais dans ses approches, en cours. Et puis... même si je dormais en ce moment durant ses cours, j'arrivais à emmagasiner tout ce qu'il disait ! C'était mon super pouvoir, j'imagine ? Naito, ma petite Tarsal, m'aidait quand j'avais des trous, en même temps...

     J'arrivai à la piscine vers 15h30. J'étais toujours beaucoup trop en avance quand j'avais un rendez-vous, quel qu'il soit. Je ne supportais pas d'être en retard, et avec Kleis, je risquais toujours d'avoir des ennuis en chemin, alors j'avais pris la bonne résolution de toujours avec une grosse marge devant moi. Je n'avais amené aucun de mes Pokémon. Je n'avais pas de Pokémon aquatique. Et le seul qui m'intéressait était Oratoria. Et on n'en trouvait pas à tous les coins de rue...

     Je restais assis silencieusement devant l'entrée de la piscine avec un bon livre dans les mains. Il était 16h15, et le professeur n'était pas arrivé. Il devait... Être en retard ?

     16h20. Je le voyais au loin courir et me faire signe. Il n'était pas trop en retard, finalement, ça me rassurait. Je n'étais pas très à l'aise à l'idée d'aller à la piscine. Je n'y allais jamais. Je savais nager, mais je n'avais même plus souvenir de quand datait la dernière fois que j'avais nagé.

     "Niko, vraiment désolé !"

     Le professeur semblait confus et s'excusait de son retard.

     "Oh, pas de soucis. Je viens d'arriver !"

     Petit mensonge que je disais souvent pour ne pas avoir l'air d'un type louche toujours trop en avance.

     Puis... Il me tendit un petit paquet. Les professeurs faisaient des cadeaux à leurs élèves ? Non, il devait être une exception. J'en étais sûr. Le genre de professeur faisant passer le bien être de leur élève avant tout. Peut-être un peu trop généreux...? J'étais embarrassé. Mises à part mes excellentes notes, j'étais un élève lambda, non ?

     "J’espère que ça te plaira ! On ne va pas voir grand-chose dans une piscine et il fait trop froid pour le lac mais j’ai entendu dire que tu aimais les histoires, et sous l’eau il y a autant à voir que sur terre !"

     "M-mais... Ce n'était pas la peine...!"

     J'étais extrêmement embarrassé, en fait. Il fallait que je lui rende la pareille la prochaine fois.

     "Mais je ne t’ai pas amené ici pour ça ! Enfin si, on va se baigner car je veux que tu te détendes ! Cependant, avant... tu dors en cours en ce moment, il y a un soucis ? Ou ce sont peut-être mes cours qui ne sont pas encore super…"

     Je sentais que le professeur manquait probablement de confiance en ses facultés. Pourtant, il était l'un de mes professeurs préférés. Je ne le montrais pas bien... car je dormais comme un Parecool sur ma table à chaque fois. Mais je pensais que mes notes prouvaient que j'adorais ses cours ? Généralement, c'était au professeur de rassurer l'élève, mais je devais le rassurer, là. Je soupirais intérieurement.

     "Euh... J'adore vos cours, ce n'est pas le souci..."

Je pris une courte pause.

     "Je... C'est juste que... j'étudie trop, et je commence à fatiguer. Mais j'adore étudier. Et dormir. Je n'arrive plus à trouver un équilibre, en fait... Mais ne vous inquiétez pas pour moi ! Je vais finir par trouver le rythme !"

     Et arrêter de lire toute la nuit juste pour battre mon propre record de pages lues par jour... c'était stupide, mais j'étais fier de toujours repousser mes limites.

     Je commençai enfin à déballer le petit paquet, et découvris avec joie des lunettes de plongée. Nager allait être plus agréable, si je pouvais ouvrir les yeux ! Je n'aimais pas l'été, mais j'avais hâte de pouvoir observer les Pokémon nager dans l'océan.

     "Je vous remercie beaucoup ! Et... Vous êtes vraiment un très bon professeur, ne doutez pas de vos capacités."

     Je lui souris doucement. J'étais habituellement très timide, mais ce Dliver Eplins me mettait vraiment à l'aise. Il était très humain.

     Le professeur semblait pleurer lorsque je lui fis ce qui ressemblait à... des compliments ? Il était super sensible, en fait. Et très humain. Cela changeait beaucoup de l'idée des professeurs froids et stricts que je me faisais avant d'arriver ici.

     Sans le voir venir, il ébouriffa mes cheveux. Je n'étais pas un grand habitué des contacts physiques avec des humains (hormis mes parents et ma sœur) mais... ce n'était pas forcément pour me déplaire.

     "Tu es un chouette gamin toi !"

     Eh... Je n'aimais pas vraiment qu'on me prenne pour un "gamin"... J'en avais certes le physique (et un peu l'âge), mais comme j'étais toujours le plus jeune, que ça soit dans ma famille ou mes amis (qui étaient toujours plus âgés d'au moins un an), j'étais relativement mal à l'aise d'être infantilisé.

     Le professeur me fit un clin d'œil et reprit :

     "Ca te dirait de jouer à un jeu ?"

     J'acquiesçais en hochant lentement la tête.

     "Mais avant, une petite histoire !"

     J'aimais beaucoup les histoires. J'avais baigné dans les livres de contes et les récits mythologiques depuis tout petit. Il était peut-être étrange qu'un professeur en raconte à ses élèves qui n'étaient... plus vraiment des enfants. Mais j'étais fasciné et cela avait le don d'attirer mon attention et ma curiosité très facilement.

     J'écoutais attentivement sont récit sur les Pokémon de type eau. Je n'étais pas du tout spécialisé là-dedans, mais lorsqu'il cita Oratoria, je me souvins qu'il était le seul Pokémon aquatique à posséder le double-type Eau-Fée. Il fallait que je trouve un Otaquin, un jour. J'aimais beaucoup étudier les Pokémon aux double-types. Notamment lorsqu'un des deux types était le type Fée ou Spectre. La corrélation entre les types m'intéressaient grandement. D'autant plus qu'on pouvait remarquer qu'il était commun que certains types se retrouvent avec d'autres. Comme le type Plante avec le type Poison, le type Roche avec le type Sol, ou encore le type Vol avec le type Normal.

     La question de Dliver vint me sortir de mes réflexions de futur chercheur :

     "Mais mon Pokémon préféré est Ramoloss en eau ! Tu sais pourquoi ?"

     "Parce qu'il est débilement mignon...?", je me retins de lui répondre ça, car la réponse et la raison devaient être probablement bien plus poussées et réfléchies que ça.

     "Il est dit « crétin », je vais te citer  le Pokédex : « Lent et stupide, il aime se la couler douce sans se soucier du temps qui passe. »"

     Le Pokédex disait parfois n'importe quoi où faisait des non sens. Ramoloss avait certes l'air stupide, mais l'un de mes Pokémon avait aussi une tête de nœunœud, alors qu'il était loin d'être stupide.

     Le professeur reprit :

     "Mais il est tout le contraire, c’est un pêcheur rusé et sa queue lui permettant d’attirer ses proies, si elle se coupe elle repousse, La patience, sa façon rusée de pécher en réussissant à être à l'écoute de son corps qui est sa canne à pêche et son adaptation ce sont de aptitudes qui me font douter de sa bêtise ! En vrai, actuellement la lenteur est mal vue il faut aller toujours plus vite et loin en peu de temps !"

     Il est vrai que la lenteur n'était pas très appréciée dans notre société actuelle qui demandait toujours d'être le plus rapide et le plus performant, et tout ça en même temps. C'était probablement pour ça que je ne m'arrêtais jamais. J'étais inconsciemment rentré dans le moule de la société. Il faudrait peut-être que je me remette en question ? Dans tous les cas , j'adorais les études ! Je n'étais pas très rapide, cependant. Je comprenais vite, mais je suppose que je travaille à un rythme normal ? Lire un roman en une nuit, c'était normal, non ?

     Dliver Eplins reprit en regardant le ciel, les yeux plein d'étoiles et d'espoir. Il était donc de ceux qui privilégiaient la qualité à la quantité. Et également le bonheur de ses élèves, en fonction de leurs capacités et de leurs objectifs. Il était vraiment quelqu'un de bien.

     Il finit par conclure :

     "Bon ! Tout ça pour dire que le jeu dans la piscine sera de faire le Ramoloss, nager, faire la planche… tout ce que tu veux mais avec lenteur, pas de geste rapide ni brusque !  Tu écoutes juste le moment en faisant le Ramoloss, ta respiration, les sons autour, le stress en toi que tu tentes de laisser filer mais si tu ne le fais pas le Ramoloss que tu es s’en fiche d’accord ? Toi et moi, On sera des Ramoloss aujourd’hui et nous ferons la baignade sans empressement, tu peux mettre tes lunettes de plongée pour avec calme regarder des Magicarpes de ton imagination par exemple sans les chasser ils viennent à Ramoloss toujours ! Je ferai de même, il n’y a aucun but aucun  enjeux, aucun résultat à atteindre, ce n’est pas grave si ton Ramoloss est trop rapide ou inhabituel, il est question de tenter pas de gagner aujourd’hui ! Et après si tu veux bien on verra comment écouter son corps pour se détendre sans aucune pression de réussite ou non, des petits exercices qui aideront à t’écouter et à trouver ton rythme, à travailler sérieusement comme tu fais mais assez en forme sans épuiser son corps car il est écouté. Des exercices aussi inaperçus que pratiques pour s’écouter au quotidien sans se faire remarquer, car ça peut gêner, moi personnellement non, mais bon."

     Son monologue venait... de me griller des neurones. Être un Ramoloss ? Je ne savais pas si j'en étais capable. Je ne savais pas m'ennuyer. Il fallait toujours que je stimule pour cerveau, sinon, l'angoisse montait vite. Et observer des Magicarpes imaginaires, je pouvais le faire. Mais je pense que je vais plutôt partir sur l'observation d'Oratoria. Qui sont bien plus fascinants, entre nous. Mais j'allais quand même essayer tout ce qu'il me demandait. Il voulait mon bien. Et que je repose mon cerveau qui avait une trop grande activité, récemment. Tout cela ne me ferait pas de mal.

     "Allons mettre nos maillots de bain et faisons les Ramoloss !"

     "Euh... d'accord ? J'ai les cheveux de la même couleur que sa "fourrure", ça ne devrait pas être trop dur..."

     Je partis me changer dans les cabines de la piscine. Je n'aimais vraiment pas porter des maillots de bain. Je ne l'avais de plus jamais fait. J'avais donc opté pour mon habituelle combinaison de plongée intégrale que j'arborais quand j'allais nager au Lac Savoir pour espérer croiser le Pokémon Légendaire du Savoir Créhelf. Elle recouvrait tout mon corps, y compris le haut de ma tête. J'avais aussi enfilé les lunettes de plongée qu'il venait de m'offrir.

     Lorsque je revins à lui, il chantait une chanson que pour une raison inconnue, j'avais déjà entendue. Peut-être une musique connue sur Internet ? Je n'écoutais pas vraiment la radio, alors j'imagine que c'était sur PokéTube, que j'avais du l'entendre ?

     Je lui fis signe, pour lui dire que j'étais prêt. Lui portait un maillot de bain plus "classique". J'espérais ne pas me faire juger par rapport à ma pudeur...

      "J’ai une idée !"

     "Hm...?"

     Je me demandais ce qu'il avait derrière la tête, quand il décida de retourner au casier après avoir préalablement vérifié que personne ne l'observait. Et il revient... vêtu de sa chemise. Il était mal à l'aise par rapport à moi ? J'étais pudique pour moi... pour les autres, ça m'était égal. Je suppose ?

     "Voilà comme ça, on est à égalité !"

     "Vous n'étiez pas obligé, je suis... assez pudique. Mais vous vous baignez comme vous voulez, ça ne regarde que vous !"

     Je baissai timidement les yeux et regardai mes pieds. Et quand je relevai les yeux, Dliver était déjà dans l'eau, me faisant signe de le rejoindre :

     "Elle est bonne, allez viens !"

     Meilleure que celle de Frimapic, j'imagine ? Je me baignais parfois dans le Lac Savoir, quand il n'était pas entièrement gelé. Même moi qui supportai de très basses températures, j'avais très froid, dedans. Mais pour observer les Pokémon aquatique, il fallait bien se mouiller.

     J'entrai donc dans le bassin et me laissai flotter sur le dos aux côté du professeur qui reprit vite la parole. Il était bien plus loquace que moi.

     "J’ai une idée ! Tu aimes qu’on te raconte des histoires ? Non ?"

     "Euh... Si, ça me détend en général. Mon père est historien, et écrivain aussi. Il m'en racontait souvent quand j'étais enfant."

     Parce que je n'étais plus un enfant. J'étais jeune, mais c'est tout.

     "Alors on va faire le Ramoloss chacun son tour avec une histoire !"

     "J'écris des histoires, moi aussi. Je pourrai vous en raconter une !"

     Je souriais doucement. Puis, je remarquai que le professeur s'était perdu dans ses pensées. Un petit moment... Je m'inquiétais un peu, je dois dire. Je l'appelai donc pour vérifier qu'il aille bien. Au cas où il fasse un AVC, ça arrive à des jeunes, parfois.

     "J’ai été pensif quelques secondes désolé Niko !"

     Oh, pas d'inquiétude, ça arrivait souvent de mon côté aussi.

     "Rosalie était une éducatrice à l’orphelinat où j’étais plus jeune, et la première en qui j’ai fait confiance là bas. Son altruisme et sa bienveillance m’ont toujours fascinés et c’est elle qui m’a appris que parfois il suffit d’un pas pour dépasser ses peurs."

     On avait tous une personne qui nous inspirait. Si je devais en citer une, ce serait probablement mon père. Un homme extrêmement courageux et travailleur, qui s'était construit tout seul. Il était en plus très présent pour nous, sa famille. Il devait être constamment épuisé, mais ne s'en plaignait jamais. J'aimerais beaucoup être comme lui. C'est pour cela que je travaille d'arrache-pied.

     "J’ai eu peur de me baigner jusqu'à onze ans mais j’ai pu dépasser ça par sa confiance. Elle en a aidé des enfants et des adolescents, un jour moi aussi je serai quelqu’un qui peut réchauffer les cœurs sans les blesser !"

     Il en réchauffait déjà sûrement beaucoup, avec sa joie de vivre et sa positivité. Il me suffisait juste de l'écouter, et je m'apaisais.

     "Promis ça va être fun ! Et pas question de s’ennuyer ! Tu feras la planche ou tout autre posture où tu seras à l’aise et tu écouteras ma voix te conter un monde imaginaire où tu seras puis on inversera !"

     J'avais déjà ma petite idée quant au monde imaginaire que j'allais lui conter. Mais c'était à son tour. Je fermai doucement les yeux en faisant la planche, concentré à rester immobile et détendu.

     "Allez Niko soyons les Ramoloss les plus détendus du monde, fais-moi confiance !"

     "Je... J'ai confiance en vous."

     Il avait l'air d'avoir peu confiance en lui, il fallait constamment que je le rassure.

        Je suppose que j'avais réussi à rassurer le professeur. Il n'avait pas confiance en lui, c'était indéniable. Enfin... ça n'était pas mon rôle de jouer au "grand-frère" rassurant, c'était mon professeur, et j'étais son élève !

       Monsieur Eplins me conta une petite histoire. Cela ressemblait de près aux séances de relaxation auxquelles j'avais déjà assisté auparavant pour soigner mon anxiété. Mes parents m'y emmenaient, car avant d'arriver sur Edenia, j'étais très introverti. Encore plus que maintenant. J'osais à peine parler aux inconnus. J'en faisais des syncopes.

       Ainsi, allongé sur le dos et flottant dans la piscine, mes yeux étaient clos. J'étais concentré sur la voix apaisante du professeur. Je faisais de mon mieux pour imaginer chaque Pokémon dont il faisait allusion dans son récit. J'étais presque enivré par le Doux Parfum imaginaire du Rafflesia. Chaque Pokémon aquatique passant auprès de moi faisait vibrer l'eau à sa manière. Que ce soient les clapotis d'un Magicarpe barbotant dans l'eau, les petites ondes causées par la nage grâcieuse d'un Prinplouf, ou encore le chant cristallin d'un Azurill à la voix mélodieuse.

       J'avais même l'impression qu'un véritable Papilusion s'était vraiment posé sur mon ventre ! Tout ceci semblait si réel. J'étais presque comme dans un rêve éveillé tant je me sentais bien.

       Je pouvais imaginer chacun des Pokémon autour de mon corps flottant sur l'eau. Une course entre deux Pokémon ? Entre un Stari et un Otaria ? J'en mettrais ma main à couper que l'Otaria gagnerait à coup sûr. Les vagues qu'ils créèrent autour de moi durant leur course folle firent balancer mon corps, comme un navire sur les vagues.

       En plus des sensations du toucher, j'entendis maintenant un Rondoudou mener un véritable concert. Une voix douce et apaisante, même soporifique. C'était probablement l'attaque "Berceuse", n'est-ce pas ? Il y avait également ce Hoothoot qui semblait utiliser Hypnose sur moi.

       J'avais certainement du m'endormir quelques minutes. A mon réveil, mes yeux semblaient reposés. Je n'avais pas pu conter d'histoire à Monsieur Eplins... Je m'excusai, bien entendu. Il ne devrait pas trop m'en vouloir, je suppose !

       Enfin, cette journée pleine de relaxation se termina. J'étais requinqué. J'allais bien dormir cette nuit, c'était indéniable !